Question d'origine :
Bonjour,
A une question de Roger R. du 24/07/2013, vous répondez le lendemain. Dans le texte de votre réponse vous indiquez "Sur le quai Saint-Vincent, il existe toujours une rue ou une impasse St-Benoît et nous possédons un vieux dessin donnant après la Révolution l’état du monastère".
Pourriez vous me dire où trouver le "vieux dessin donnant après la Révolution l’état du monastère".
Merci d'avance
Denis
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 28/04/2016 à 07h08
Bonjour,
Votre question fait référence à une phrase trouvée dans une réponse du Guichet du Savoir, Clos St Benoit à St Cyr au Mt d'Or, extraite de l’ouvrage du Docteur Gabourd, Saint-Cyr et les Monts d'Or, édité en 1968 puis 1977. Ce docteur Théodore Gabourd, mort en 1971, médecin à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or et historien des Monts-d'Or, était à l’époque membre de l’Académie des Monts d’Or, qui n’existe plus aujourd’hui. Egalement membre de la Société historique, littéraire et archéologique de Lyon, c’est peut-être vers eux que vous pourriez poursuivre vos recherches.
De notre côté, nous avons trouvé dans l’ouvrage, Vieilles pierres lyonnaises d’Emmanuel Vingtrinier, au Chapitre V : Lyon à la veille de la Révolution, deux dessins concernant le monastère Saint-Benoît du quai Saint Vincent, réalisés fin du XIXe par l’artiste-peintre-graveur, Joannès Drevet :
p. 246: Petit passage à l’intersection des rues Saint-Benoît et de la Vieille (dépendant sans doute des bâtiments de l’ancien monastère de Saint-Benoît)
p. 247 : Bâtiments de l’ancien monastère de Saint-Benoît
D’autre part, nous avons également à la bibliothèque les ouvrages du père Max Bobichon, prêtre et historien local du 1er arrondissement, qui a écrit et co-écrit plusieurs documents sur l’histoire du quartier Saint-Vincent. Dans Saint-Vincent, un quartier des bords de Saône, le texte décrivant l’histoire du prieuré Saint-Benoît couvent des Bénédictines fait l’inventaire de ce qu’il reste du couvent après la Révolution (p. 98) :
- le nom de la rue
- un corps de bâtiment important avec des cellules qui sont devenues des habitations
- des garages qui occupent aussi des parties du couvent. Je n’ai pas trouvé trace du lieu où sont enterrés les religieuses jusqu’en 1781 au moins (cf AD 30 H)
Sur les recommandations de l’association de sauvegarde du Clos Saint-Benoît, nous avons cherché à contacter le père Max Bobichon pour le questionner. A ce jour, nous n’avons pas réussi à le joindre et vous tiendrons informés si nous obtenons de sa part des informations supplémentaires.
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