Question d'origine :
Bonjour à vous tous.
Quelle est la valeur numérique des lettres de l'alphabet, tout au moins pour la plupart d'entre elles.
Est-ce que l'addition de ces dites valeurs numériques permet de "chiffrer" un mot afin de le traduire.
Merci.
Réponse du Guichet

Bonjour,
Tout dépend de quel alphabet vous parlez. En effet, dans La Bible Plus Justement: La Bible Plus Justement (LBPJ), redécouvrir la Tora, Hervé Taïeb explique que "Les lettres de l’alphabet hébraïque sont utilisées depuis longtemps comme des chiffres. C’est une forme de numérotation, appelée « guématria » ou « guématrie » (autres ortographes : « gématria « ou « gématrie »). Parfois appelée aussi « numérologie », elle accorde à chaque lettre une valeur..."
Nous vous laissons poursuivre la lecture afin de voir les correspondance
Par ailleurs, l'ouvrage Culture européenne et Kabbale indique que " Les langues hébraïque, grecque et latine avaient chacune un système alphabétaire proche, la première un alphabet de vingt-deux lettres de aleph à tav, la seconde un alphabet de vingt-quatre lettres de alpha à omega, la troisième, un alphabet de vingt lettres de A à X, auxquelles seront ajoutées plus tard le Y et le Z, vingt-deux lettres, faisant vingt-trois avec l’addition tardive du K. EN hébreu comme e, grec et en latin, chaque lettre de l’alphabet avait non seulement une valeur phnoétique, mais aussi une valeur numérique : a Alpeh=1, b Beth=2, g Ghimel=3, α Alpha+1, β Bêta=2, ϒ Gamma=3, A=1, B=2, C=3, de sorte que chaque nom propre, chaque nom de lieu, chaue mot comportait, en plus des significations qui lui étaient associées, une guématrie, terme venant peut-^tre du terme GEMETRIA. Dans un tel système, en hébreu Iba « Abel » est équivalent 5+2+30 soit 37 (…) Dans l’alphabet latin de vingt-trois lettres, BRITTANNIA a pour somme =2+17+9+19+19+1+13+13+9+1 soit 103, HIBERNIA = 8+9+2+5+17+13+9+1 soit 64, et BRIGITA=2+17+9+7+9+19+1 soit 64 … »
Nous vous laissons aussi consulter les deux études suivantes :
- Idel Moshe, Aslanoff Cyril. La kabbale juive et le platonisme au Moyen Age et à la Renaissance, Revue des Sciences Religieuses, tome 67, fascicule 4, 1993. Voies négatives. pp. 87-117.
- Meillier Claude, Acrostiches numériques chez Théocrite, Revue des Études Grecques, tome 102, fascicule 487-489, Juillet-décembre 1989. pp. 331-338.
Enfin, divers sites dont signification-prenom.com proposent des correspondances.
Bonnes fêtes.
Tout dépend de quel alphabet vous parlez. En effet, dans La Bible Plus Justement: La Bible Plus Justement (LBPJ), redécouvrir la Tora, Hervé Taïeb explique que "Les lettres de l’alphabet hébraïque sont utilisées depuis longtemps comme des chiffres. C’est une forme de numérotation, appelée « guématria » ou « guématrie » (autres ortographes : « gématria « ou « gématrie »). Parfois appelée aussi « numérologie », elle accorde à chaque lettre une valeur..."
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Par ailleurs, l'ouvrage Culture européenne et Kabbale indique que " Les langues hébraïque, grecque et latine avaient chacune un système alphabétaire proche, la première un alphabet de vingt-deux lettres de aleph à tav, la seconde un alphabet de vingt-quatre lettres de alpha à omega, la troisième, un alphabet de vingt lettres de A à X, auxquelles seront ajoutées plus tard le Y et le Z, vingt-deux lettres, faisant vingt-trois avec l’addition tardive du K. EN hébreu comme e, grec et en latin, chaque lettre de l’alphabet avait non seulement une valeur phnoétique, mais aussi une valeur numérique : a Alpeh=1, b Beth=2, g Ghimel=3, α Alpha+1, β Bêta=2, ϒ Gamma=3, A=1, B=2, C=3, de sorte que chaque nom propre, chaque nom de lieu, chaue mot comportait, en plus des significations qui lui étaient associées, une guématrie, terme venant peut-^tre du terme GEMETRIA. Dans un tel système, en hébreu Iba « Abel » est équivalent 5+2+30 soit 37 (…) Dans l’alphabet latin de vingt-trois lettres, BRITTANNIA a pour somme =2+17+9+19+19+1+13+13+9+1 soit 103, HIBERNIA = 8+9+2+5+17+13+9+1 soit 64, et BRIGITA=2+17+9+7+9+19+1 soit 64 … »
Nous vous laissons aussi consulter les deux études suivantes :
- Idel Moshe, Aslanoff Cyril. La kabbale juive et le platonisme au Moyen Age et à la Renaissance, Revue des Sciences Religieuses, tome 67, fascicule 4, 1993. Voies négatives. pp. 87-117.
- Meillier Claude, Acrostiches numériques chez Théocrite, Revue des Études Grecques, tome 102, fascicule 487-489, Juillet-décembre 1989. pp. 331-338.
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