Question d'origine :
Plusieurs fois on m'a dit que les abeilles ne piquent pas, seules les guêpes nous attaquent. Comme n'est pas une source fiable, je me tourne vers vous...
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 28/06/2019 à 07h35
Bonjour,
Contrairement à ce qu'on vous a affirmé,les abeilles piquent . Mais pas à la légère, car nos héroïques ouvrières du miel meurent sitôt qu'elles ont enfoncé leur dard dans l'agresseur potentiel :
"Si les abeilles -- les abeilles ouvrières uniquement finalement -- meurent après avoir piqué, c'est que leur dard prend la forme d'un harpon (alors que celui des guêpes est très lisse). Lorsque celui-ci s'enfonce dans notre peau -- et dans celle des autres vertébrés --, nos chairs se referment littéralement sur lui et les crochets du harpon l'empêchent ensuite d'en ressortir.
Pour s'échapper, l'abeille se voit alors contrainte d'abandonner sur place une partie de son abdomen contenant la glande à venin. Éviscérée, l'abeille est donc condamnée à mourir à plus ou moins court terme, et nous, à tenter de soulager la piqûre autant que faire se peut."
(Source : futura-sciences.com)
Ces piqûres peuvent être plus ou moins douloureuses selon la partie du corps touchée. C'est ce qu'a révélé l'étude d'un étudiant de Californie, véritable kamikaze de la science :
"Pour les besoins d'une étude scientifique plutôt atypique, Michael Smith, un étudiant de l'université Cornell (États-Unis) a comparé l'effet d'une piqûre d’abeille sur les différentes parties de son corps. Il a attribué une note à chaque piqûre, allant de 1 à 10, en fonction de la douleur ressentie. Les résultats, publiés dans le journal PeerJ, se basent sur le Schmidt Sting Pain Index, une échelle de classement de la douleur.
Après avoir sélectionné 25 zones clés, et à raison de cinq piqûres quotidiennes pendant 38 jours, Michael Smith a réussi son objectif. « Les résultats ne sont pas toujours ceux que l'on aurait pu penser », explique-t-il. Par exemple, le pénis n'est pas la zone la plus douloureuse et détient une note de 7, comme la joue. La narine, bien plus sensible, obtient un 9, comme la lèvre supérieure. Le crâne et la partie supérieure du bras occasionnent quant à eux moins de douleurs."
(Source : futura-sciences.com)
A noter qu'aucune de ces piqûres n'est comparable à celle de l'abeille africaine, ou abeille tueuse, qui peut se révéler mortelle.
Pour aller plus loin :
- Abeilles mellifères à l'état sauvage [Livre] : une histoire naturelle / Vincent Albouy
- Abeilles sauvages [Livre] / Nicolas Vereecken et Bernhard Jacobi
- Eloge de l'abeille : quand les insectes ont le bourdon / Christophe Gatineau, Sylvie Corré
- Petit manuel d'apiculture douce en ruche Warré [Livre] / Yves Robert ; photographies d'Aurélie Jeannette
- Abeilles [Livre] : une histoire naturelle / Noah Wilson-Rich, Kelly Allin, Norman Carreck... [et al.] ; traduit de l'anglais par Catherine Bricourt
Bonne journée.
Contrairement à ce qu'on vous a affirmé,
"Si les abeilles -- les abeilles ouvrières uniquement finalement -- meurent après avoir piqué, c'est que leur dard prend la forme d'un harpon (alors que celui des guêpes est très lisse). Lorsque celui-ci s'enfonce dans notre peau -- et dans celle des autres vertébrés --, nos chairs se referment littéralement sur lui et les crochets du harpon l'empêchent ensuite d'en ressortir.
Pour s'échapper, l'abeille se voit alors contrainte d'abandonner sur place une partie de son abdomen contenant la glande à venin. Éviscérée, l'abeille est donc condamnée à mourir à plus ou moins court terme, et nous, à tenter de soulager la piqûre autant que faire se peut."
(Source : futura-sciences.com)
Ces piqûres peuvent être plus ou moins douloureuses selon la partie du corps touchée. C'est ce qu'a révélé l'étude d'un étudiant de Californie, véritable kamikaze de la science :
"Pour les besoins d'une étude scientifique plutôt atypique, Michael Smith, un étudiant de l'université Cornell (États-Unis) a comparé l'effet d'une piqûre d’abeille sur les différentes parties de son corps. Il a attribué une note à chaque piqûre, allant de 1 à 10, en fonction de la douleur ressentie. Les résultats, publiés dans le journal PeerJ, se basent sur le Schmidt Sting Pain Index, une échelle de classement de la douleur.
Après avoir sélectionné 25 zones clés, et à raison de cinq piqûres quotidiennes pendant 38 jours, Michael Smith a réussi son objectif. « Les résultats ne sont pas toujours ceux que l'on aurait pu penser », explique-t-il. Par exemple, le pénis n'est pas la zone la plus douloureuse et détient une note de 7, comme la joue. La narine, bien plus sensible, obtient un 9, comme la lèvre supérieure. Le crâne et la partie supérieure du bras occasionnent quant à eux moins de douleurs."
(Source : futura-sciences.com)
A noter qu'aucune de ces piqûres n'est comparable à celle de l'abeille africaine, ou abeille tueuse, qui peut se révéler mortelle.
- Abeilles mellifères à l'état sauvage [Livre] : une histoire naturelle / Vincent Albouy
- Abeilles sauvages [Livre] / Nicolas Vereecken et Bernhard Jacobi
- Eloge de l'abeille : quand les insectes ont le bourdon / Christophe Gatineau, Sylvie Corré
- Petit manuel d'apiculture douce en ruche Warré [Livre] / Yves Robert ; photographies d'Aurélie Jeannette
- Abeilles [Livre] : une histoire naturelle / Noah Wilson-Rich, Kelly Allin, Norman Carreck... [et al.] ; traduit de l'anglais par Catherine Bricourt
Bonne journée.
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