Comment est organisée la préservation des céréales anciennes ?
Question d'origine :
bonjour madame monsieur j'ai ouïe - dire que des états ( dont la France ) possèdent des installations dans un but d'études scientifiques de protections et de conservations des céréales actuelles ou très anciennes afin de sauvegarder les espèces pourriez vous s'il vous plait me donner des informations sur les différents sites retenus par les pays ainsi que les conditions nécessaires exigées pour le traitement de ces céréales ( a combien est évaluée leurs nombres ! ) avec mes remerciements recevez madame monsieur mes respectueuses salutations je présente a tout le personnel du guichet du savoir les meilleurs vœux pour l'année 2020 merci pour tout
Réponse du Guichet
Des instituts nationaux et internationaux organisent la préservation des plantes alimentaires.
Bonjour,
En France, c’est l’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) qui est chargé de l’étude et de la conservation des plantes céréalières.
Le principal centre INRAE dévolu à l’étude des céréales est le centre Clermont-Auvergne-Rhône-Alpes, situé 5 chemin de Beaulieu, 63000 Clermont-Ferrand
L’Unité de Recherche « Génétique, Diversité, Ecophysiologie des Céréales (GDEC) » est une Unité Mixte de Recherche (UMR 1095) entre l'INRA et l’Université Clermont II Blaise Pascal (UBP). Elle est rattachée aux Départements « Biologie et Amélioration des Plantes (BAP) », « Santé des Plantes et Environnement (SPE) » et «Environnement et Agronomie (EA) » de l'INRA. A l’exception d’une antenne sur le Campus Universitaire des Cézeaux à Aubière, ses locaux sont localisés sur le site INRA de Crouël à Clermont-Ferrand.
Ses projets de recherche sont principalement focalisés sur une même espèce végétale, le blé tendre, 3ème céréale pour la production et 1ère pour les échanges commerciaux au niveau mondial, à la base de l’alimentation d’un tiers de la population mondiale. Ils s’intègrent dans un objectif commun, l’amélioration de la qualité et du rendement du blé dans un contexte d’agriculture durable et de changement globaux, en particulier climatique.
[…]
Au niveau international, l’UMR GDEC développe des collaborations avec l’ensemble des acteurs majeurs sur le blé et les céréales (structures de recherche publics et privés, organismes internationaux), formalisées par des projets européens et plusieurs réseaux et consortia, dont elle contribue à l’animation et la coordination. Elle est impliquée dans les structures de gouvernance et d’expertise de la Wheat Initiative. L’UMR GDEC est aujourd’hui considérée comme un des leaders au niveau mondial en génomique du blé.
Travaillent également sur les céréales :
route de Saint-Cyr RD 10 78026 VERSAILLES CEDEX
400 route des Chappes
BP 167
06903 Sophia-Antipolis Cédex
Satisfaire les enjeux agronomiques et écologiques de la protection phytosanitaire des cultures, dans la perspective d’une préservation optimale des écosystèmes concernés, des ressources biologiques et des milieux et d’une production compétitive.
Contribuer pour cela à la construction scientifique d’une Agro-Ecologie des interactions biotiques, prise dans son sens le plus large allant des études les plus globales et systémiques en écologie dans l’espace agricole jusqu’aux travaux les plus fins sur les mécanismes qui sous-tendent les interactions biotiques impliquées, ainsi que la physiologie des interacteurs, en passant par leur écologie évolutive, populationnelle et communautaire.
Ces centres donnent lieu à des publications régulières, dont on trouve les références en ligne.
Nous ne pouvons vous donner une liste exhaustives de tous les centres publics d’étude et
rassemblés au sein de la Wheat initiative, créée en 2011 sous le patronage des Ministres de l’agriculture du G20 dans le but de coordonner les recherches et innovations sur le blé.
Y siègent les représentants des pays suivants :
- Argentine
- Australie
- Brésil
- Canada
- Chine
- Etats-Unis
- France
- Allemagne
- Hongrie
- Inde
- Irlande
- Royaume-Uni
- Italie
- Japon
- Espagne
- Turquie
- Uruguay
Auxquels il faut ajouter deux organismes internationaux :
- Le Centre international d'amélioration du maïs et du blé (CIMMYT)
- Le Centre international de recherche agricole dans les zones arides (ICARDA)
Le site Agropolis donne les noms d’un certain nombre d'homologues étrangers de l'INRAE, tels que :
- Centre du Riz pour l'Afrique (Bénin)
- Institut international de recherche sur les ressources phytogénétiques (Italie)
- Centre international d’agriculture tropicale (CIAT) (Colombie)
- Institut international de recherche sur les cultures des zones tropicales semi-arides (ICRISAT) (Inde)
En complément, vous pouvez consulter les pages des situations agricoles de pays ne figurant pas sur cette liste sur le site de notre Ministère de l’agriculture.
Nous ne sommes pas tout à fait sûres de comprendre ce que vous entendez lorsque vous demandez « à combien est évalué leur nombre ».
S’il s’agit du nombre de céréales actuellement cultivées dans le monde, vous trouverez de beaux dossiers thématiques à ce sujet sur le site Passion céréales. Aux céréales les plus communes, soit le blé tendre, le maïs, l’orge, le blé dur, le triticale, l’avoine, le riz, le sorgho et le seigle, il faut ajouter l’épeautre, le millet, le quinoa et le sarrasin.
Si en revanche vous désirez connaître les quantités de céréales effectivement produites et consommées actuellement, vous trouverez ces informations sur le site de la FAO, branche de l’ONU spécialisée dans les questions alimentaires et agricoles :
Selon les dernières prévisions de la FAO pour 2019, la
[…]
En ce qui concerne le blé, l’emblavement en vue de la récolte 2020 a bien avancé dans les pays de l’hémisphère Nord. Aux États-Unis d’Amérique, les semis de blé d’hiver étaient presque terminés fin novembre, en avance par rapport à l’année dernière mais dans le rythme du calendrier habituel. Les premières indications suggèrent que la superficie emblavée pourrait se contracter car il est prévu que les prix reculent par rapport à l’année dernière. Les conditions de culture devraient quant à elles être un peu moins bonnes que la normale. Dans l’Union européenne, après un déficit de pluviométrie au début de la campagne, la hausse des précipitations en novembre a permis de retrouver de bons niveaux d’humidité des sols, ce qui a favorisé les cultures d’hiver. Toutefois, aux extrémités orientale et occidentale de l’Union européenne, la persistance d’un temps sec a donné lieu à des conditions de culture médiocres qui pourraient peser sur la croissance des cultures précoces. En Fédération de Russie, les conditions favorables à la culture du blé d’hiver et le soutien continu du gouvernement, qui cherche à stimuler les exportations, pourraient doper la superficie cultivée. En revanche, en Ukraine, des pluies faibles et des températures plus élevées que la moyenne ont handicapé les cultures de blé d’hiver dans les principales régions de production.
Dans l’hémisphère Sud, les semis de céréales secondaires ont lieu actuellement, tandis que le blé sera semé plus tard au cours l’année. En Amérique du Sud, les prix élevés des céréales, qui s’expliquent par une forte demande à l’exportation, devraient permettre de maintenir des niveaux élevés de surfaces emblavées en maïs en Argentine, malgré une pluviométrie défavorable qui a perturbé les semis, ainsi qu’au Brésil. De même, en Afrique du Sud, le plus important producteur de maïs du continent africain, les prix rémunérateurs des céréales devraient entraîner une hausse des plantations de maïs, les premières indications montrant que la superficie ensemencée devrait dépasser la moyenne enregistrée au cours des cinq dernières années. Toutefois, les prévisions météorologiques à court terme indiquent que les précipitations devraient être limitées, facteur qui pourrait faire reculer les perspectives de production pour 2020.
Les prévisions de la FAO concernant la production mondiale de riz en 2019 ont été relevées de 1,6 million de tonnes par rapport à novembre, à 515 millions de tonnes, soit un recul de la production de 0,5 pour cent seulement par rapport au record historique de 2018. Les mauvaises conditions météorologiques et le resserrement des disponibilités en eau destinée à l’irrigation ont dégradé ce mois-ci les perspectives concernant les récoltes hors saison en Thaïlande et au Viet Nam. Toutefois, ces ajustements ont été compensés par la révision à la hausse de la production locale au Pakistan et dans divers pays africains, à savoir l’Égypte et le Nigéria, qui, avec Madagascar, devraient désormais entraîner dans leur sillage un rebond de la production africaine de riz lors de la campagne actuelle.
L’
Les prévisions concernant les
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