Question d'origine :
Bonjour
je fais des recherches sur une église ( MOLIERES 24480) et je souhaiterais savoir ce qu'est un "larmier" quand ce n'est pas un rebord en pierre qui permet d'éloigner l'eau d'un mur. est-ce que ça peut être une toiture à un pan accolée à un mur d'église par exemple . S'il je faut je peux essayer d'envoyer une photo de "corbeaux" sur le mur de l'église , qui auraient pu soutenir une toiture .mais est-ce cela un larmier?
je vous remercie
Réponse du Guichet

Bonjour,
Les documents mentionnés ne parlent pas du larmier comme d'une "toiture" à un pan. Voici quelques définitions extraites de dictionnaires d'architecture :
D'après le Nouveau manuel complet de l'architecte des monuments religieux, ou, Traité d'application pratique de l'archéologie chrétienne :
"Larmier : membre carré de la corniche, placé au-dessous de la cimaise. Le dessous du larmier très saillant, par rapport à la frise, forme un plafond (ou soffite), qui est creusé par un petit canal parallèle à la face, pour faire égoutter l’eau, et la rejeter loin de celle du mur. Le larmier antique, essentiellement lisse, reçoit pourtant quelquefois des cannelures verticales (…].
Dans l’architecture romane , le larmier est quelquefois incliné en biseau mais plus ordinairement il forme une surface verticale, portée par une imbrication, une arcature, ou immédiatement par des corbeaux ou par un ou plusieurs cordons de billettes (…). Ce larmier est quelquefois décoré de têtes de clous, de gravures.
Le larmier gothique qui sert en même temps de cimaise est formé d’un plan supérieur, très incliné et saillant, d’une face assez étroite, plate, décrivant par son inclinaison interne, un angle droit avec le plan supérieur (…) bordé en dessous d’une cavité quelconque, formant un petit canal."
D'après Architecture: description et vocabulaire méthodiques de Jean-Marie Pérouse de Montclos :
"Membre horizontal en saillie sur le nu du mur, destiné à en écarter les eaux pluviales. Sa surface inférieure est inclinée ou creusée d'une mouchette, sorte de canal ou de gorge qui permet d'éviter les ruissellements. Le coupe-larme est la moulure dégagée par la mouchette à l'extrémité du larmier, d'où l'eau tombe en gouttes. la surface supérieure du larmier est souvent un chanfrein. Larmier chanfreiné. Elle porte quelquefois des crétiaux, petits taquets servant à diviser l'écoulement de l'eau. Compris dans un membre plus important comme la corniche ou l e chéneau, le larmier n'est que la surface inférieure de la partie saillante de ce corps. Ne pas confondre le larmier avec certains solins de toit restés en place après destruction du toit. ne pas appeler larmier les cordons et bandeaux qui n'ont pas de fonction précise."
D'après le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle rédigé par Eugène Viollet-le-Duc :
"Profil pris dans une hauteur d’assise, formant bandeau ou membre supérieur de la corniche, et destiné à protéger les parements, en faisant écouler loin des murs l’eau pluviale..."
cf Encyclopaedia universalis.
Sur l'église de Molières, une petite partie du larmier a été détruite pour placer une croix à cet endroit. Il s'agit ici de la saillie de la corniche creusée par dessous en gouttière.

source : Site officiel du tourisme en Pays de Bergerac
Bonne journée.
Les documents mentionnés ne parlent pas du larmier comme d'une "toiture" à un pan. Voici quelques définitions extraites de dictionnaires d'architecture :
D'après le Nouveau manuel complet de l'architecte des monuments religieux, ou, Traité d'application pratique de l'archéologie chrétienne :
"
D'après Architecture: description et vocabulaire méthodiques de Jean-Marie Pérouse de Montclos :
"Membre horizontal en saillie sur le nu du mur, destiné à en écarter les eaux pluviales. Sa surface inférieure est inclinée ou creusée d'une mouchette, sorte de canal ou de gorge qui permet d'éviter les ruissellements. Le coupe-larme est la moulure dégagée par la mouchette à l'extrémité du larmier, d'où l'eau tombe en gouttes. la surface supérieure du larmier est souvent un chanfrein. Larmier chanfreiné. Elle porte quelquefois des crétiaux, petits taquets servant à diviser l'écoulement de l'eau. Compris dans un membre plus important comme la corniche ou l e chéneau, le larmier n'est que la surface inférieure de la partie saillante de ce corps. Ne pas confondre le larmier avec certains solins de toit restés en place après destruction du toit. ne pas appeler larmier les cordons et bandeaux qui n'ont pas de fonction précise."
D'après le Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle rédigé par Eugène Viollet-le-Duc :
"Profil pris dans une hauteur d’assise, formant bandeau ou membre supérieur de la corniche, et destiné à protéger les parements, en faisant écouler loin des murs l’eau pluviale..."
cf Encyclopaedia universalis.
Sur l'église de Molières, une petite partie du larmier a été détruite pour placer une croix à cet endroit. Il s'agit ici de la saillie de la corniche creusée par dessous en gouttière.

source : Site officiel du tourisme en Pays de Bergerac
Bonne journée.
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