Question d'origine :
Bonjour, à quoi sert le Dublin Core ? Quels sont ses objectifs ? Merci pour vos réponses
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 16/11/2020 à 09h24
Bonjour,
Une simple recherche Google sur le Dublin Core vous permettra de trouver des ressources sur le site de l’enssib, de la BnF, du figoblog, de la bibliothèque de l’Université Laval… Et bien sûr, si l’anglais n’est pas une barrière, dublincore.org. Par ailleurs, la page Wikipedia sur le Dublin Core fournit un certain nombre de références.
Voici par exemple les explications du blog Openweb sur la création du Dublin Core et sa raison d’être :
« Depuis toujours, les bibliothécaires ont rédigé des notices, ou des index, pour décrire les documents disponibles. Pour reprendre le vocabulaire utilisé en informatique, ces notices constituent des données, qui servent à décrire d'autres données (le contenu des livres) : on parle alors de métadonnées.
Ces données à propos de données s'appliquent particulièrement bien aux pages Web. On peut ainsi vouloir coder de façon claire certains renseignements essentiels des pages : le titre, l'auteur, la date, les mots-clefs, etc.
Avec ces métadonnées, le travail des moteurs d'indexation et de recherche est grandement facilité car ils peuvent extraire automatiquement de nombreuses informations sur le document, ainsi que reconstituer les relations qui existent entre documents (par exemple, on peut savoir qu'une page est la cinquième d'un ensemble cohérent de quinze pages chaînées les unes aux autres).
Cependant, il est nécessaire que tous les acteurs (publicateurs, éditeurs de logiciels clients, etc.) partagent une définition et une nomenclature communes des métadonnées. Par exemple, aucun échange ne serait possible si la liste des mots-clefs était parfois nommée « keywords », d'autres fois « key-words », ou parfois « mots-clefs » !
Partant de ce constat, un certain nombre d'équipes impliquées dans la sémantique sur le Web ont organisé un atelier à Dublin (Ohio) en 1995. Ils ont défini une liste précise de quelques métadonnées liées aux pages Web. Ce jeu de métadonnées a été surnommé « Dublin Core metadata ». Désormais, l'ensemble de ces « propriétés » cataloguées par la Dublin Core Metadata Initiative (DCMI) comprend plusieurs dizaines de termes, mais 15 d'entre elles, plus fondamentales, ont été normalisées (ISO 15836-2003, RFC 5013). Dans cette introduction, nous traiterons presque exclusivement de ces 15 propriétés principales.
Principes
Le Dublin Core définit donc un certain nombre de propriétés utilisables pour décrire (entre autres) des pages Web. Mais il ne décrit en aucun cas la façon de représenter ces métadonnées en pratique. Ainsi, il existe plusieurs représentations utilisées, et d'autres sont envisageables. Dans la suite, nous utiliserons la présentation qui intéresse plus particulièrement les concepteurs de sites Web : l'inclusion des métadonnées dans les pages HTML.
Une description de page web selon le Dublin Core se présente donc sous la forme d'un ensemble de couples « propriété – valeur ». Ces valeurs peuvent être données dans un format libre (chaînes de caractères interprétables par des humains, mais sans signification particulières pour les machines), mais elles peuvent aussi se conformer à des formats de données bien définis. À cet effet, le Dublin Core référence un certain nombre de formats de données officiels. Une valeur peut également consister en un pointeur vers une ressource (un terme ou un autre document). »
Sur les objectifs du Dublin Core, voici également ce que nous lisons sur la page de la BnF :
« L’objectif du Dublin Core est de fournir un socle commun d’éléments descriptifs pour améliorer le signalement et la recherche de ressources au-delà des diverses communautés et des nombreux formats descriptifs propres à chaque spécialité, tout en restant suffisamment structuré.
Le Dublin Core prévoit 15 éléments tous facultatifs et tous répétables, qui portent sur la description :
• du contenu : Title, Subject, Description, Source, Language, Relation, Coverage ;
• de la propriété intellectuelle : Creator, Contributor, Publisher, Rights ;
• de l’instanciation : Date, Type, Format, Identifier. »
Bonne journée.
Une simple recherche Google sur le Dublin Core vous permettra de trouver des ressources sur le site de l’enssib, de la BnF, du figoblog, de la bibliothèque de l’Université Laval… Et bien sûr, si l’anglais n’est pas une barrière, dublincore.org. Par ailleurs, la page Wikipedia sur le Dublin Core fournit un certain nombre de références.
Voici par exemple les explications du blog Openweb sur la création du Dublin Core et sa raison d’être :
« Depuis toujours, les bibliothécaires ont rédigé des notices, ou des index, pour décrire les documents disponibles. Pour reprendre le vocabulaire utilisé en informatique, ces notices constituent des données, qui servent à décrire d'autres données (le contenu des livres) : on parle alors de métadonnées.
Ces données à propos de données s'appliquent particulièrement bien aux pages Web. On peut ainsi vouloir coder de façon claire certains renseignements essentiels des pages : le titre, l'auteur, la date, les mots-clefs, etc.
Avec ces métadonnées, le travail des moteurs d'indexation et de recherche est grandement facilité car ils peuvent extraire automatiquement de nombreuses informations sur le document, ainsi que reconstituer les relations qui existent entre documents (par exemple, on peut savoir qu'une page est la cinquième d'un ensemble cohérent de quinze pages chaînées les unes aux autres).
Cependant, il est nécessaire que tous les acteurs (publicateurs, éditeurs de logiciels clients, etc.) partagent une définition et une nomenclature communes des métadonnées. Par exemple, aucun échange ne serait possible si la liste des mots-clefs était parfois nommée « keywords », d'autres fois « key-words », ou parfois « mots-clefs » !
Partant de ce constat, un certain nombre d'équipes impliquées dans la sémantique sur le Web ont organisé un atelier à Dublin (Ohio) en 1995. Ils ont défini une liste précise de quelques métadonnées liées aux pages Web. Ce jeu de métadonnées a été surnommé « Dublin Core metadata ». Désormais, l'ensemble de ces « propriétés » cataloguées par la Dublin Core Metadata Initiative (DCMI) comprend plusieurs dizaines de termes, mais 15 d'entre elles, plus fondamentales, ont été normalisées (ISO 15836-2003, RFC 5013). Dans cette introduction, nous traiterons presque exclusivement de ces 15 propriétés principales.
Le Dublin Core définit donc un certain nombre de propriétés utilisables pour décrire (entre autres) des pages Web. Mais il ne décrit en aucun cas la façon de représenter ces métadonnées en pratique. Ainsi, il existe plusieurs représentations utilisées, et d'autres sont envisageables. Dans la suite, nous utiliserons la présentation qui intéresse plus particulièrement les concepteurs de sites Web : l'inclusion des métadonnées dans les pages HTML.
Une description de page web selon le Dublin Core se présente donc sous la forme d'un ensemble de couples « propriété – valeur ». Ces valeurs peuvent être données dans un format libre (chaînes de caractères interprétables par des humains, mais sans signification particulières pour les machines), mais elles peuvent aussi se conformer à des formats de données bien définis. À cet effet, le Dublin Core référence un certain nombre de formats de données officiels. Une valeur peut également consister en un pointeur vers une ressource (un terme ou un autre document). »
Sur les objectifs du Dublin Core, voici également ce que nous lisons sur la page de la BnF :
« L’objectif du Dublin Core est de fournir un socle commun d’éléments descriptifs pour améliorer le signalement et la recherche de ressources au-delà des diverses communautés et des nombreux formats descriptifs propres à chaque spécialité, tout en restant suffisamment structuré.
Le Dublin Core prévoit 15 éléments tous facultatifs et tous répétables, qui portent sur la description :
• du contenu : Title, Subject, Description, Source, Language, Relation, Coverage ;
• de la propriété intellectuelle : Creator, Contributor, Publisher, Rights ;
• de l’instanciation : Date, Type, Format, Identifier. »
Bonne journée.
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