Question d'origine :
Quelle est l'importance de la nourriture dans le domaine de la santé? Quelles ont été les études les plus reconnues menées? Quelles sont les références ?
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 16/03/2021 à 17h44
Bonjour,
Comme nous vous le précisions dans votre autre question, si vous faites un travail de recherche ou un mémoire autour d'un sujet, c'est à vous et non au Guichet du savoir d'effectuer vos recherches. Pour vous aider, vous pouvez consulter ces dossiers :
- Documentation en santé – TFE : les astuces du guichet du savoir
- Mémoires de fin d’études en santé, TFE : guides et outils
- Réaliser un TPE
L'importance de la nourriture dans le domaine est souligné par de multiples études. L'Organisation mondiale de la santé s'investit d'ailleurs dans la promotion de ce domaine :
- un article Accorder plus d’importance à la nutrition dans les systèmes de santé pourrait permettre de sauver 3,7 millions de vies d’ici 2025
- un dossier : Alimentation
Une mauvaise alimentation est l'un des principaux facteurs de risque pour une série de maladies chroniques, y compris les maladies cardiovasculaires, le cancer, le diabète ainsi que celles liées à l'obésité. Pour avoir une alimentation saine, on recommande de consommer davantage de fruits et légumes ainsi que de légumineuses, céréales complètes et des fruits secs. Il est conseillé de réduire la consommation de sel, sucres et graisses, notamment les graisses saturées et les acides gras trans.Améliorer des habitudes alimentaires ne relève pas du seul individu, c'est aussi un problème sociétal qui requiert une approche pluridisciplinaire, multisectorielle et culturellement adaptée.
Un dossier très complet de l'Inserm, rappelant les principes d'une alimentation saine : Nutrition et santé : La santé passe par l’assiette et l’activité physique
Les liens entre nutrition et santé sont de mieux en mieux connus, et le risque de développer de nombreuses maladies - cancer, maladies cardiovasculaires, obésité ou encore de diabète de type 2 - peut être réduit en suivant les recommandations nutritionnelles nationales. Fondées sur de multiples études scientifiques, ces recommandations évoluent avec l’acquisition de nouvelles connaissances. Toutefois, les français sont encore trop peu nombreux à se les être appropriées, en particulier parmi les moins favorisés. Des mesures permettant d’améliorer la qualité nutritionnelle et l’accessibilité (physique et économique) de l’offre alimentaire, ainsi qu’un environnement favorable à l’activité physique ont été recommandées par le Haut conseil de la Santé publique dans le cadre de la préparation du prochain programme national nutrition-santé.
La conception moderne de la nutrition intègre non seulement l’alimentation et ses déterminants psychologiques, mais aussi l’activité physique qui conditionne les dépenses énergétiques. Un déséquilibre de cet ensemble complexe est impliqué dans l’apparition et le développement de la plupart des maladies chroniques les plus fréquentes aujourd'hui. De nombreux travaux ont par exemple montré l’impact de facteurs nutritionnels sur la survenue de certains cancers, des maladies cardiovasculaires, de l’obésité, de l’ostéoporose, ou encore de troubles métaboliques comme le diabète de type 2 ou l’hypercholestérolémie. La recherche s’est dans un premier temps focalisée sur ces problèmes de santé publique, mais elle s’élargit aujourd'hui à d’autres domaines : de nouveaux travaux suggèrent en effet l’existence de liens entre la nutrition et certaines maladies inflammatoires auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde ou les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), ou encore les allergies, la dépression, les troubles du sommeil, le déclin cognitif et la dégénérescence oculaire (DMLA, cataracte)…
Et s'il est encore difficile de décrire les mécanismes biologiques capables d’expliquer les effets très complexes de la nutrition sur la santé, de nombreuses études épidémiologiques ont permis d’établir qu’une alimentation suffisante, équilibrée et diversifiée est indispensable à la croissance, au maintien de l’immunité, à la fertilité ou encore à un vieillissement réussi (performances cognitives, entretien de la masse musculaire, lutte contre les infections…).
Ces études montrent aussi que certains aliments, nutriments et comportements augmentent le risque de développer certaines pathologies. D'autres vont au contraire avoir une action préventive.
Concernant les études en cours, vous pouvez consulter le site de l’EREN (Equipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle) qui en propose une liste complète.
Cordialement,
L’équipe de la Médiathèque du Bachut Santé .
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