Manipulation mentale chimique animale
SCIENCES ET TECHNIQUES
+ DE 2 ANS
Le 27/03/2021 à 21h06
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Question d'origine :
Quels sont les cas les plus spectaculaires de manipulation mentale chimique dans le règne animal et chez les insectes ? L'être humain peut-il les subir ?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 30/03/2021 à 14h15
Bonjour,
On trouve chez les insectes des exemples assez spectaculaires (et terrifiants) de manipulation du comportement par des parasites. Spontanément nous pensons aux fourmis zombies parasitées par le champignon Ophiocordyceps unilateralis, ou encore aux larves parasites de certaines guêpes qui prennent le contrôle de leurs hôtes, notamment des araignées, des blattes, des chenilles...
Ailleurs dans le règne animal, on trouve l’exemple non moins horrifique du ver Leucochloridium paradoxum qui prend le contrôle d’un escargot et le pousse au suicide pour achever son cycle de reproduction :
« Ils ont beau avoir besoin d'un hôte pour survivre, les parasites sont de redoutables organismes. Et le Leucochloridium paradoxum en est un parfait exemple. Ce ver plat que l'on retrouve en Europe et en Amérique du nord, a des cibles bien désignées : les gastéropodes qui lui servent d'hôte intermédiaire.
Une fois les escargots infectés, le parasite a un plan très bien pensé. Ils les transforment en véritables zombies et les poussent au suicide. En effet, logé dans les antennes de l'escargot, le ver les rend plus grosses et surtout beaucoup plus voyantes. Il force ainsi sa victime à quitter la protection de la végétation puis à se percher bien en vue. Le but ? Attirer l'oeil des oiseaux.
En mangeant les escargots, les oiseaux ingèrent du même coup les vers. Une fois dans l'estomac de l'oiseau, ces derniers peuvent alors se reproduire en toute tranquillité afin de continuer leur cycle de vie. La dissémination des œufs du parasite est assurée par les fientes du volatile, ce qui permettra de redémarrer un nouveau cycle. »
Source : L'incroyable parasite qui transforme les escargots en zombies, maxisciences.com
Voir aussi la vidéo de National Geographic : Comment ce parasite contrôle-t-il l'esprit des escargots ?
Le protozoaire responsable de la toxoplasmose, quant à lui, déclenche chez le rat une attirance sexuelle pour les chats. Spoiler alert : l’histoire d’amour finit très mal pour le rat :
« Pour les chercheurs, le coupable est bien sûr le parasite, qui a besoin de l'intestin d'un félin pour se reproduire sexuellement et boucler ainsi son cycle de vie complexe. Il détournerait à son profit deux émotions puissantes, l'attirance sexuelle et la peur, pour faciliter la rencontre entre une proie et son prédateur. »
Source : Manipulation mentale : un parasite rend les rats amoureux des chats ! futura-sciences.com
Une étude de 2016 a montré que le chimpanzé était lui aussi affecté par la manipulation parasitaire de Toxoplasma gondii :
« au lieu de fuir l’odeur de leur principal prédateur (notamment de son urine ), le léopard, les singes infectés par ce parasite sont attirés vers le félin. »
Source : Un parasite pousse les chimpanzés dans les griffes des léopards ! Jump to Science, université de Genève
Certains chercheurs soupçonnent le même parasite d’affecter le comportement des humains contaminés, comme l’expliquent ces articles :
- Etes-vous contrôlé par un parasite ? sciencepresse.qc.ca
- Le parasite qui nous manipule, cerveauetpsycho.fr
- Manipulation mentale : il n’y a pas que le chat qui ne fait plus peur aux souris infectées par le parasite Toxoplasma gondii, gurumed.org
Chez les humains les effets seraient un peu différents : ils ne développeraient pas un soudain amour pour les chats, mais l’infection pourrait entraîner des problèmes de santé mentale, notamment la schizophrénie.
Vous trouverez bien d'autres exemples de parasites manipulateurs dans cet ouvrage : Les parasites manipulateurs : sommes-nous sous influence ? / Clément Lagrue
"Parasitisme : fait de tirer profit d'un autre organisme vivant pour se nourrir, s'abriter ou se reproduire." Les parasites sont partout dans la nature et la forme d'intelligence qu'ils déploient leur permet d'exploiter et de manipuler leurs hôtes, jusqu'à les transformer en zombies dignes des meilleurs films du genre. Ils ont conquis le monde et rien ni personne n'est à l'abri. Pas même l'être humain. Car, oui, les parasites manipulateurs nous influencent aussi... pour le meilleur et pour le pire. Laissez-vous guider par l'auteur, spécialiste de la manipulation comportementale, et vous réaliserez combien vous pouvez apprendre de ces créatures fascinantes qui nous accompagnent depuis toujours dans l'histoire de la vie. Et vous, êtes-vous sous influence ?"
(étant en télétravail, nous n'avons pas eu la possibilité de le consulter pour vous répondre)
En mettant de côté les parasites, l’influence du microbiote intestinal sur notre comportement interpelle de plus en plus les chercheurs :
« Notre microbiote peut influencer notre cerveau par plusieurs voies. Il peut modifier la perméabilité intestinale (c’est-à-dire le passage des molécules à travers la paroi de l’intestin vers la circulation sanguine et de là vers le cerveau), moduler l’inflammation au niveau de l’intestin et dans le sang, l’absorption de nutriments bénéfiques ou essentiels pour le cerveau, et influencer le système nerveux autonome responsable des réactions d’éveil et de fuite. Ces phénomènes semblent être à l’œuvre dans plusieurs types de troubles.
À ce jour, les chercheurs ont surtout étudié le lien entre la perturbation du microbiote intestinal et l’autisme, un trouble neurodéveloppemental caractérisé par la diminution des interactions sociales et de la communication, avec des comportements stéréotypés et répétitifs. L’autisme s’accompagne très fréquemment de troubles digestifs. Les enfants autistes, comparés aux non-autistes, auraient dix fois plus de bactéries de type Clostridium, une augmentation des Bacteroidetes et Desulfovibrio, et une diminution des Firmicutes et Bifidobacterium.
Une augmentation de la perméabilité intestinale (l’intestin jouant moins bien son rôle de filtre retenant les pathogènes) a également été décrite dans l’autisme, ainsi qu’une élévation de marqueurs d’inflammation dans le sang. De nombreuses autres anomalies au niveau de la paroi de l’intestin et de la composition des selles chez ces enfants ont également été rapportées.
Le syndrome de l’intestin irritable associé à l’anxiété
À l’inverse, des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, comme le syndrome de l’intestin irritable, sont associées à des taux très élevés d’anxiété et de dépression. De tels taux ne sont pas retrouvés dans d’autres maladies chroniques non-inflammatoires pourtant tout aussi difficiles à vivre au quotidien.
Chez les patients souffrant de troubles dépressifs majeurs, une faible sécrétion d’acide gastrique a été rapportée. Cette diminution de l’acidité gastrique a été associée à la croissance (réversible) du microbiote au niveau de l’intestin grêle, ce qui peut entraîner des troubles digestifs, une augmentation de la perméabilité intestinale, de la malabsorption des nutriments, des épisodes de diarrhée ou de constipation.
Une autre observation plaide en faveur du rôle du microbiote intestinal dans la régulation ou le déclenchement des troubles anxio-dépressifs. Des bactéries sécrètent des substances qui sont aussi des neurotransmetteurs, c’est à dire des composés chimiques produits par les neurones pour agir comme messager en direction des autres neurones. Ainsi, certaines souches de Lactobacillus et de Bifidobacterium produisent de l’acide gamma-amino-butyrique (GABA). Les genres Escherichia, Bacillus, et Saccharomyces produisent de la noradrénaline ; Candida, Streptococcus, Escherichia, et Enterococcus produisent de la sérotonine ; alors que Bacillus et Serratia peuvent produire de la dopamine. Tous ces neurotransmetteurs jouent un rôle majeur dans les mécanismes de la dépression.
La schizophrénie et les troubles bipolaires, des maladies psychiatriques chroniques sévères, ont également fait l’objet de travaux. Une étude récente s’est intéressée aux marqueurs de translocation bactérienne anormale, des molécules qui, en temps normal, doivent être trouvées seulement à l’intérieur de l’intestin. Quand ces molécules sont trouvées dans le sang, cela peut être le signe d’une augmentation de la perméabilité de l’intestin. Ce phénomène a précisément été observé chez des personnes touchées par ces deux maladies.
La recherche sur le rôle du microbiote et son influence sur nos comportements en est à ses balbutiements. Ce champ de recherche apparaît aujourd’hui comme un possible chaînon manquant pour expliquer comment se déclenchent ou perdurent certaines maladies mentales. Des probiotiques, des prébiotiques (des substrats favorisant la croissance de souches de bactéries bénéfiques) et des approches nutritionnelles spécifiques sont utilisés actuellement dans certaines pathologies intestinales. Pourraient-ils trouver, un jour, une utilité dans le domaine de la santé mentale ? De nouvelles études seront nécessaires avant de pouvoir confirmer, ou infirmer, l’efficacité de telles interventions.
Source : Le microbiote intestinal dicte-t-il notre humeur et nos comportements ? theconversation.com
Enfin, l’homme étant un prédateur pour l’homme, mentionnons quelques exemples de drogues utilisées avec l’objectif de manipuler mentalement des victimes :
- le GHB ou « drogue du violeur », dont les effets attendus sont « un sentiment de quiétude, une désinhibition et une légère euphorie. Lorsqu’il est pris à forte dose, le GHB peut faire l’effet d’un somnifère puissant. […]. Le caractère amnésiant du GHB renforce sa dangerosité puisque la personne abusée ne se souvient pas toujours de ce qu’il lui est arrivé. »
Source : Le GHB : qu'est-ce que la drogue du violeur ? passeportsante.net
- La scopolamine, utilisée notamment par des bandes d'escrocs pour dépouiller ou violer : sous son effet les victimes perdent leur volonté et se laissent faire, oubliant ensuite ce qui s'est passé. Voir aussi cet article de Sciences et Avenir qui en parle : Le souffle du diable, ou l'incroyable arnaque à l'hypnose chimique.
Bonne journée.
On trouve chez les insectes des exemples assez spectaculaires (et terrifiants) de manipulation du comportement par des parasites. Spontanément nous pensons aux fourmis zombies parasitées par le champignon Ophiocordyceps unilateralis, ou encore aux larves parasites de certaines guêpes qui prennent le contrôle de leurs hôtes, notamment des araignées, des blattes, des chenilles...
Ailleurs dans le règne animal, on trouve l’exemple non moins horrifique du ver Leucochloridium paradoxum qui prend le contrôle d’un escargot et le pousse au suicide pour achever son cycle de reproduction :
« Ils ont beau avoir besoin d'un hôte pour survivre, les parasites sont de redoutables organismes. Et le Leucochloridium paradoxum en est un parfait exemple. Ce ver plat que l'on retrouve en Europe et en Amérique du nord, a des cibles bien désignées : les gastéropodes qui lui servent d'hôte intermédiaire.
Une fois les escargots infectés, le parasite a un plan très bien pensé. Ils les transforment en véritables zombies et les poussent au suicide. En effet, logé dans les antennes de l'escargot, le ver les rend plus grosses et surtout beaucoup plus voyantes. Il force ainsi sa victime à quitter la protection de la végétation puis à se percher bien en vue. Le but ? Attirer l'oeil des oiseaux.
En mangeant les escargots, les oiseaux ingèrent du même coup les vers. Une fois dans l'estomac de l'oiseau, ces derniers peuvent alors se reproduire en toute tranquillité afin de continuer leur cycle de vie. La dissémination des œufs du parasite est assurée par les fientes du volatile, ce qui permettra de redémarrer un nouveau cycle. »
Source : L'incroyable parasite qui transforme les escargots en zombies, maxisciences.com
Voir aussi la vidéo de National Geographic : Comment ce parasite contrôle-t-il l'esprit des escargots ?
Le protozoaire responsable de la toxoplasmose, quant à lui, déclenche chez le rat une attirance sexuelle pour les chats. Spoiler alert : l’histoire d’amour finit très mal pour le rat :
« Pour les chercheurs, le coupable est bien sûr le parasite, qui a besoin de l'intestin d'un félin pour se reproduire sexuellement et boucler ainsi son cycle de vie complexe. Il détournerait à son profit deux émotions puissantes, l'attirance sexuelle et la peur, pour faciliter la rencontre entre une proie et son prédateur. »
Source : Manipulation mentale : un parasite rend les rats amoureux des chats ! futura-sciences.com
Une étude de 2016 a montré que le chimpanzé était lui aussi affecté par la manipulation parasitaire de Toxoplasma gondii :
« au lieu de fuir l’odeur de leur principal prédateur (notamment de son urine ), le léopard, les singes infectés par ce parasite sont attirés vers le félin. »
Source : Un parasite pousse les chimpanzés dans les griffes des léopards ! Jump to Science, université de Genève
Certains chercheurs soupçonnent le même parasite d’affecter le comportement des humains contaminés, comme l’expliquent ces articles :
- Etes-vous contrôlé par un parasite ? sciencepresse.qc.ca
- Le parasite qui nous manipule, cerveauetpsycho.fr
- Manipulation mentale : il n’y a pas que le chat qui ne fait plus peur aux souris infectées par le parasite Toxoplasma gondii, gurumed.org
Chez les humains les effets seraient un peu différents : ils ne développeraient pas un soudain amour pour les chats, mais l’infection pourrait entraîner des problèmes de santé mentale, notamment la schizophrénie.
Vous trouverez bien d'autres exemples de parasites manipulateurs dans cet ouvrage : Les parasites manipulateurs : sommes-nous sous influence ? / Clément Lagrue
"Parasitisme : fait de tirer profit d'un autre organisme vivant pour se nourrir, s'abriter ou se reproduire." Les parasites sont partout dans la nature et la forme d'intelligence qu'ils déploient leur permet d'exploiter et de manipuler leurs hôtes, jusqu'à les transformer en zombies dignes des meilleurs films du genre. Ils ont conquis le monde et rien ni personne n'est à l'abri. Pas même l'être humain. Car, oui, les parasites manipulateurs nous influencent aussi... pour le meilleur et pour le pire. Laissez-vous guider par l'auteur, spécialiste de la manipulation comportementale, et vous réaliserez combien vous pouvez apprendre de ces créatures fascinantes qui nous accompagnent depuis toujours dans l'histoire de la vie. Et vous, êtes-vous sous influence ?"
(étant en télétravail, nous n'avons pas eu la possibilité de le consulter pour vous répondre)
En mettant de côté les parasites, l’influence du microbiote intestinal sur notre comportement interpelle de plus en plus les chercheurs :
« Notre microbiote peut influencer notre cerveau par plusieurs voies. Il peut modifier la perméabilité intestinale (c’est-à-dire le passage des molécules à travers la paroi de l’intestin vers la circulation sanguine et de là vers le cerveau), moduler l’inflammation au niveau de l’intestin et dans le sang, l’absorption de nutriments bénéfiques ou essentiels pour le cerveau, et influencer le système nerveux autonome responsable des réactions d’éveil et de fuite. Ces phénomènes semblent être à l’œuvre dans plusieurs types de troubles.
À ce jour, les chercheurs ont surtout étudié le lien entre la perturbation du microbiote intestinal et l’autisme, un trouble neurodéveloppemental caractérisé par la diminution des interactions sociales et de la communication, avec des comportements stéréotypés et répétitifs. L’autisme s’accompagne très fréquemment de troubles digestifs. Les enfants autistes, comparés aux non-autistes, auraient dix fois plus de bactéries de type Clostridium, une augmentation des Bacteroidetes et Desulfovibrio, et une diminution des Firmicutes et Bifidobacterium.
Une augmentation de la perméabilité intestinale (l’intestin jouant moins bien son rôle de filtre retenant les pathogènes) a également été décrite dans l’autisme, ainsi qu’une élévation de marqueurs d’inflammation dans le sang. De nombreuses autres anomalies au niveau de la paroi de l’intestin et de la composition des selles chez ces enfants ont également été rapportées.
Le syndrome de l’intestin irritable associé à l’anxiété
À l’inverse, des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, comme le syndrome de l’intestin irritable, sont associées à des taux très élevés d’anxiété et de dépression. De tels taux ne sont pas retrouvés dans d’autres maladies chroniques non-inflammatoires pourtant tout aussi difficiles à vivre au quotidien.
Chez les patients souffrant de troubles dépressifs majeurs, une faible sécrétion d’acide gastrique a été rapportée. Cette diminution de l’acidité gastrique a été associée à la croissance (réversible) du microbiote au niveau de l’intestin grêle, ce qui peut entraîner des troubles digestifs, une augmentation de la perméabilité intestinale, de la malabsorption des nutriments, des épisodes de diarrhée ou de constipation.
Une autre observation plaide en faveur du rôle du microbiote intestinal dans la régulation ou le déclenchement des troubles anxio-dépressifs. Des bactéries sécrètent des substances qui sont aussi des neurotransmetteurs, c’est à dire des composés chimiques produits par les neurones pour agir comme messager en direction des autres neurones. Ainsi, certaines souches de Lactobacillus et de Bifidobacterium produisent de l’acide gamma-amino-butyrique (GABA). Les genres Escherichia, Bacillus, et Saccharomyces produisent de la noradrénaline ; Candida, Streptococcus, Escherichia, et Enterococcus produisent de la sérotonine ; alors que Bacillus et Serratia peuvent produire de la dopamine. Tous ces neurotransmetteurs jouent un rôle majeur dans les mécanismes de la dépression.
La schizophrénie et les troubles bipolaires, des maladies psychiatriques chroniques sévères, ont également fait l’objet de travaux. Une étude récente s’est intéressée aux marqueurs de translocation bactérienne anormale, des molécules qui, en temps normal, doivent être trouvées seulement à l’intérieur de l’intestin. Quand ces molécules sont trouvées dans le sang, cela peut être le signe d’une augmentation de la perméabilité de l’intestin. Ce phénomène a précisément été observé chez des personnes touchées par ces deux maladies.
La recherche sur le rôle du microbiote et son influence sur nos comportements en est à ses balbutiements. Ce champ de recherche apparaît aujourd’hui comme un possible chaînon manquant pour expliquer comment se déclenchent ou perdurent certaines maladies mentales. Des probiotiques, des prébiotiques (des substrats favorisant la croissance de souches de bactéries bénéfiques) et des approches nutritionnelles spécifiques sont utilisés actuellement dans certaines pathologies intestinales. Pourraient-ils trouver, un jour, une utilité dans le domaine de la santé mentale ? De nouvelles études seront nécessaires avant de pouvoir confirmer, ou infirmer, l’efficacité de telles interventions.
Source : Le microbiote intestinal dicte-t-il notre humeur et nos comportements ? theconversation.com
Enfin, l’homme étant un prédateur pour l’homme, mentionnons quelques exemples de drogues utilisées avec l’objectif de manipuler mentalement des victimes :
- le GHB ou « drogue du violeur », dont les effets attendus sont « un sentiment de quiétude, une désinhibition et une légère euphorie. Lorsqu’il est pris à forte dose, le GHB peut faire l’effet d’un somnifère puissant. […]. Le caractère amnésiant du GHB renforce sa dangerosité puisque la personne abusée ne se souvient pas toujours de ce qu’il lui est arrivé. »
Source : Le GHB : qu'est-ce que la drogue du violeur ? passeportsante.net
- La scopolamine, utilisée notamment par des bandes d'escrocs pour dépouiller ou violer : sous son effet les victimes perdent leur volonté et se laissent faire, oubliant ensuite ce qui s'est passé. Voir aussi cet article de Sciences et Avenir qui en parle : Le souffle du diable, ou l'incroyable arnaque à l'hypnose chimique.
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