Question d'origine :
Bonjour à tous. Je désirerais comprendre ce que sont les survivalistes, quels sont leurs dogmes et quelles sont leurs pratiques. A quoi ou à qui se réfèrent-ils ? Merci de m'éclairer. Je n'ai accès à aucun ouvrage de bibliothèque ou de librairie. A bientôt.
Réponse du Guichet
bml_soc
- Département : Société
Le 24/04/2021 à 14h20
Bonjour,
Les survivalistes sont des individus ou groupe d’individus persuadés que la fin de notre civilisation est proche et qui décident de s’y préparer afin de survivre au mieux. Selon eux, toutes sortes de raisons peuvent mener à l’effondrement de notre civilisation. Elles vont des plus évidentes comme le changement climatique, la crise économique ou sanitaire, à des scénarios plus cataclysmiques tels qu’une guerre atomique ou une invasion extraterrestre.
Bertrand Vidal, sociologue spécialiste de l’imaginaire et auteur du livre « Survivalisme, êtes-vous prêt pour la fin du monde », donne une définition des survivalistes pour Franceculture. Il les détermine comme des personnes qui développent des techniques de survie en vue d’une catastrophe imminente. Il ajoute que c’est un mouvement qui évolue depuis quelques années. Il va même plus loin en précisant qu’à travers ces préparations, ils espèrent qu’une catastrophe se produise.
« Les survivalistes sont, en effet, dans ce que l’on appelle en sociologie un "désir de catastrophe". Pour eux, la fin du monde, la catastrophe imminente, cela représente ce que j’appelle "un espoir méphitique que les choses changent radicalement". C’est un tabula rasa, une palingenèse des choix et des actes. Chez les survivalistes, la catastrophe fait office d’apocatastase, de révélation. C’est assez paradoxal : ils se préparent, ils essaient d’éviter une catastrophe, et en même temps la catastrophe représente un espoir que la société reparte sur de nouvelles bases. »
C’est en effet le cas de ce survivaliste français, interviewé par Konbini, justifiant que cela « remettra un peu de plomb dans le crane à certaines personnes »
Une des notions qui se dégage clairement de ce discours est la notion d’ "élu de l’apocalypse". « Il n'en demeure pas moins que le survivalisme fait peur étant donné qu'il se construit sur une opposition, en fait, entre "winners" et "loosers" de l'apocalypse. » précise Bertrand Vidal pour Franceinter.
Historiquement, les premières notions de survivalisme apparaissent dès le début du XX° siècle sans en porter vraiment le nom. C’est dans les années 60 que le terme survivalisme est inventé par Kurt Saxon, écrivain et animateur de radio, lui-même survivaliste. Bertrand Vidal complète :
« Le survivalisme a évolué au gré des peurs collectives. Le terme est inventé par Kurt Saxon pendant les années 60, aux Etats-Unis. Cet individu distillait sa pensée du survivalisme via des séminaires ou des livrets. Ces livrets étaient en partie imprimés par le Parti Nazi Américain. C’était donc un survivalisme d’extrême droite qui se préparait à la menace nucléaire venue d’URSS et annoncée par le réchauffement de la guerre froide. Il fallait donc quitter la ville, parce que si une bombe devait tomber, c’était en ville. Ensuite, au fil des années, les peurs ont changé et le survivalisme a évolué. Dans les années 70 et 80, le survivalisme s’est centré sur la peur de la catastrophe économique et monétaire. Ces peurs ont resurgit également après les crises de 2004 et 2008, aux Etats-Unis comme en Europe. »
En effet le survivalisme a évolué et donné naissance à plusieurs tendances, notamment les « néo-survivalistes » ou « preppers ». Parmi ces différentes branches du survivalisme, les survivalistes eux-mêmes sont très divers, allant des plus extrêmes aux simples personnes souhaitant être autosuffisants.
Les différences entre preppers ou néo-survivalisme et survivalisme sont assez difficiles à définir avec exactitudes. En fonction des sources, la définition peut varier.
Laurence Talleux de l’association Echapées Sauvages, spécialiste des plantes sauvages comestibles explique sa vision à Franceculture. Pour elle il y a une vision à l’américaine du survivalisme où les personnes stockent de la nourriture à outrance et s’arment en prévision d’une situation de survie, tandis que les preppers ont des peurs plus rationnelles comme le réchauffement climatique ou l’effondrement de l’économie, et se prépare pour savoir comment vivre dans la nature, connaitre les plantes sauvages, purifier l’eau, faire une cabane, et surtout être auto-suffisant.
Denis Duclos, anthropologue et directeur de recherche au CRNS, lui, explique dans le Monde Diplomatique : « A la différence des hippies et des survivalistes des années 1990, les preppers ne professent pas particulièrement le rejet d’un mode de vie, ou la défiance à l’égard d’un gouvernement suspecté de trahison en faveur des élites du prétendu nouvel ordre mondial. Ils se veulent de simples citoyens qui cherchent à s’informer utilement. Mais, si renouer avec des savoirs pratiques et entretenir sa cabane comme le philosophe Henry David Thoreau (1817-1862) relève d’une tradition qui mérite d’être revivifiée, on observe, parmi les contributions aux blogs preppers, la récurrence de deux thèmes qui vont bien au-delà : la fuite vers l’isolement et la défiance armée vis-à-vis des « non préparés », suspects car risquant de se muer en pillards. »
Le blog survivaliste resterenvie.com définit cette différence ainsi : « Les survivants sont des minimalistes. Ils sont bien formés et ont perfectionné leurs compétences pour pouvoir survivre, peu importe où ils se trouvent. Les préparateurs [(preppers)] adoptent une approche de stockage, se préparant à l’inconnu et rassemblant et en accumulant tout ce dont ils pourraient avoir besoin jusqu’à ce que la société réapparaisse ou qu’ils établissent une ferme. De nombreux survivalistes se préparent à vivre une vie simple mais difficile. Les préparateurs sont plus déterminés à préserver leur mode de vie actuel. »
Sur resilience-effondrement.com, blog survivaliste également, vous pouvez trouver un tableau regroupant les différences entre survivalistes, preppers et doomers.
En ce qui concerne les pratiques concrètes du survivaliste ou du preppers, nous avons tiré nos informations du livre « Les fiches pratiques du survivaliste » de Robin Boclet-Weller, Yoann Gonçalves, Rémi Vollot.
Il faut être préparé ! Pour cela il faut de l’entrainement, faire des simulations, et avoir un sac avec l’essentiel toujours prêt au cas où. Il est donc de principe d’étudier la météorologie locale, planifier l’itinéraire et lister les lieux de campement et de ressources naturelles. Si l’on est en équipe, il faut répartir les rôles et évaluer tous les risques possibles (maladie, accident, désorientation, perte de l’équipement, etc.). Il faut établir les priorités qui sont : s’abriter, s’hydrater, dormir, se nourrir. Bien sûr savoir se mettre en sécurité et élaborer une stratégie. Enfin, la gestion du stress est aussi primordiale. Il y a donc une préparation physique et mentale
Il est essentiel d’acquérir des équipements de qualité et du matériel de base. Il faut apprendre à s’orienter avec une boussole, une carte ou naturellement (avec le soleil, les étoiles). Puis, savoir construire un abri en fonction de son environnement, faire un feu, récolter de l’eau et la purifier, faire des signaux pour être repéré, se trouver à manger et donc faire des pièges et connaitre les plantes. Enfin avoir des notions de premier secours, voire de soins pour des blessures graves.
Derrière cette pratique il y a un véritable marché économique du survivalisme. Maria Mercanti-Guérin, maître de conférences en marketing digital à l’IAE de Paris, écrit dans theconversation.com
« De même, le survivalisme ne vous pousse pas à fréquenter de petits commerces locaux et à acheter du frais. Il vous incite à aller faire un tour chez Costco, la chaîne de magasins américaine fonctionnant sous le système de club-entrepôt pour stocker le maximum en un minimum de temps et surtout à choisir des produits peu périssables (boîtes de conserve, riz, pâtes, etc.). […] leur rapport à la nature apparaît plus utilitaire qu’écologiste». Ce « marketing de l’apocalypse » passe par la nourriture, les vêtements, les outils et les armes. Un salon du survivalisme a notamment lieu depuis 3 ans à Paris.
Bertrand Vidal ajoute que contrairement aux écologistes, les survivalistes, dans leur rapport à la nature et à l’autosuffisance, n’ont pas pour vocation de rendre le monde meilleur, mais de survivre à la catastrophe qui plane.
En ce qui concerne leurs références, ils ne semblent pas avoir de figures particulières. Comme nous l’avons vu plus tôt, chaque survivaliste peut-être différent car ce n’est pas une notion structurée. Néanmoins des émissions télévisées comme « Koh-Lanta » ou « Man vs Wild » ont popularisé la pratique et de plus en plus de stages de survie attirent des personnes de tous horizons. Il y a aussi une augmentation de la parution documentaire sur le sujet.
Pour terminer, il est important de rappeler que toutes les personnes qui aiment la survie ne sont pas survivalistes et que tous les survivalistes ne sont pas extrémistes. Bertrand Vidal fait part de son expérience sur Franceinter: "La plupart des survivalistes que j'ai pu rencontrer sont des individus très cultivés, des individus qui appartiennent à notre société, qui rêvent d'en sortir, de passer sous le radar, s'extraire de toutes les normes, de tous les impératifs de la société. Mais de là à franchir le pas, c'est vraiment une tendance très minoritaire. Là on parle des mouvements les plus extrêmes, les plus caricaturaux aussi. Tous les survivalistes ne sont pas comme ça. […] Les survivalistes jouent un jeu, en fait, quand ils participent à des stages de survie, quand ils participent à des séminaires où l'on va dire quelles sont les méthodes pour survivre dans le monde d'après. »
Pour aller plus loin :
- Conférence filmée de Bertrand Vidal à la bibliothèque de La Part-Dieu.
- Article de résilience-urbaine.com, blog d’un survivaliste français.
- Interview d’un survivaliste pour Le Parisien
- Portrait (en anglais) d’un preppers américan pour Brut.
Les survivalistes sont des individus ou groupe d’individus persuadés que la fin de notre civilisation est proche et qui décident de s’y préparer afin de survivre au mieux. Selon eux, toutes sortes de raisons peuvent mener à l’effondrement de notre civilisation. Elles vont des plus évidentes comme le changement climatique, la crise économique ou sanitaire, à des scénarios plus cataclysmiques tels qu’une guerre atomique ou une invasion extraterrestre.
Bertrand Vidal, sociologue spécialiste de l’imaginaire et auteur du livre « Survivalisme, êtes-vous prêt pour la fin du monde », donne une définition des survivalistes pour Franceculture. Il les détermine comme des personnes qui développent des techniques de survie en vue d’une catastrophe imminente. Il ajoute que c’est un mouvement qui évolue depuis quelques années. Il va même plus loin en précisant qu’à travers ces préparations, ils espèrent qu’une catastrophe se produise.
« Les survivalistes sont, en effet, dans ce que l’on appelle en sociologie un "désir de catastrophe". Pour eux, la fin du monde, la catastrophe imminente, cela représente ce que j’appelle "un espoir méphitique que les choses changent radicalement". C’est un tabula rasa, une palingenèse des choix et des actes. Chez les survivalistes, la catastrophe fait office d’apocatastase, de révélation. C’est assez paradoxal : ils se préparent, ils essaient d’éviter une catastrophe, et en même temps la catastrophe représente un espoir que la société reparte sur de nouvelles bases. »
C’est en effet le cas de ce survivaliste français, interviewé par Konbini, justifiant que cela « remettra un peu de plomb dans le crane à certaines personnes »
Une des notions qui se dégage clairement de ce discours est la notion d’ "élu de l’apocalypse". « Il n'en demeure pas moins que le survivalisme fait peur étant donné qu'il se construit sur une opposition, en fait, entre "winners" et "loosers" de l'apocalypse. » précise Bertrand Vidal pour Franceinter.
Historiquement, les premières notions de survivalisme apparaissent dès le début du XX° siècle sans en porter vraiment le nom. C’est dans les années 60 que le terme survivalisme est inventé par Kurt Saxon, écrivain et animateur de radio, lui-même survivaliste. Bertrand Vidal complète :
« Le survivalisme a évolué au gré des peurs collectives. Le terme est inventé par Kurt Saxon pendant les années 60, aux Etats-Unis. Cet individu distillait sa pensée du survivalisme via des séminaires ou des livrets. Ces livrets étaient en partie imprimés par le Parti Nazi Américain. C’était donc un survivalisme d’extrême droite qui se préparait à la menace nucléaire venue d’URSS et annoncée par le réchauffement de la guerre froide. Il fallait donc quitter la ville, parce que si une bombe devait tomber, c’était en ville. Ensuite, au fil des années, les peurs ont changé et le survivalisme a évolué. Dans les années 70 et 80, le survivalisme s’est centré sur la peur de la catastrophe économique et monétaire. Ces peurs ont resurgit également après les crises de 2004 et 2008, aux Etats-Unis comme en Europe. »
En effet le survivalisme a évolué et donné naissance à plusieurs tendances, notamment les « néo-survivalistes » ou « preppers ». Parmi ces différentes branches du survivalisme, les survivalistes eux-mêmes sont très divers, allant des plus extrêmes aux simples personnes souhaitant être autosuffisants.
Les différences entre preppers ou néo-survivalisme et survivalisme sont assez difficiles à définir avec exactitudes. En fonction des sources, la définition peut varier.
Laurence Talleux de l’association Echapées Sauvages, spécialiste des plantes sauvages comestibles explique sa vision à Franceculture. Pour elle il y a une vision à l’américaine du survivalisme où les personnes stockent de la nourriture à outrance et s’arment en prévision d’une situation de survie, tandis que les preppers ont des peurs plus rationnelles comme le réchauffement climatique ou l’effondrement de l’économie, et se prépare pour savoir comment vivre dans la nature, connaitre les plantes sauvages, purifier l’eau, faire une cabane, et surtout être auto-suffisant.
Denis Duclos, anthropologue et directeur de recherche au CRNS, lui, explique dans le Monde Diplomatique : « A la différence des hippies et des survivalistes des années 1990, les preppers ne professent pas particulièrement le rejet d’un mode de vie, ou la défiance à l’égard d’un gouvernement suspecté de trahison en faveur des élites du prétendu nouvel ordre mondial. Ils se veulent de simples citoyens qui cherchent à s’informer utilement. Mais, si renouer avec des savoirs pratiques et entretenir sa cabane comme le philosophe Henry David Thoreau (1817-1862) relève d’une tradition qui mérite d’être revivifiée, on observe, parmi les contributions aux blogs preppers, la récurrence de deux thèmes qui vont bien au-delà : la fuite vers l’isolement et la défiance armée vis-à-vis des « non préparés », suspects car risquant de se muer en pillards. »
Le blog survivaliste resterenvie.com définit cette différence ainsi : « Les survivants sont des minimalistes. Ils sont bien formés et ont perfectionné leurs compétences pour pouvoir survivre, peu importe où ils se trouvent. Les préparateurs [(preppers)] adoptent une approche de stockage, se préparant à l’inconnu et rassemblant et en accumulant tout ce dont ils pourraient avoir besoin jusqu’à ce que la société réapparaisse ou qu’ils établissent une ferme. De nombreux survivalistes se préparent à vivre une vie simple mais difficile. Les préparateurs sont plus déterminés à préserver leur mode de vie actuel. »
Sur resilience-effondrement.com, blog survivaliste également, vous pouvez trouver un tableau regroupant les différences entre survivalistes, preppers et doomers.
En ce qui concerne les pratiques concrètes du survivaliste ou du preppers, nous avons tiré nos informations du livre « Les fiches pratiques du survivaliste » de Robin Boclet-Weller, Yoann Gonçalves, Rémi Vollot.
Il faut être préparé ! Pour cela il faut de l’entrainement, faire des simulations, et avoir un sac avec l’essentiel toujours prêt au cas où. Il est donc de principe d’étudier la météorologie locale, planifier l’itinéraire et lister les lieux de campement et de ressources naturelles. Si l’on est en équipe, il faut répartir les rôles et évaluer tous les risques possibles (maladie, accident, désorientation, perte de l’équipement, etc.). Il faut établir les priorités qui sont : s’abriter, s’hydrater, dormir, se nourrir. Bien sûr savoir se mettre en sécurité et élaborer une stratégie. Enfin, la gestion du stress est aussi primordiale. Il y a donc une préparation physique et mentale
Il est essentiel d’acquérir des équipements de qualité et du matériel de base. Il faut apprendre à s’orienter avec une boussole, une carte ou naturellement (avec le soleil, les étoiles). Puis, savoir construire un abri en fonction de son environnement, faire un feu, récolter de l’eau et la purifier, faire des signaux pour être repéré, se trouver à manger et donc faire des pièges et connaitre les plantes. Enfin avoir des notions de premier secours, voire de soins pour des blessures graves.
Derrière cette pratique il y a un véritable marché économique du survivalisme. Maria Mercanti-Guérin, maître de conférences en marketing digital à l’IAE de Paris, écrit dans theconversation.com
« De même, le survivalisme ne vous pousse pas à fréquenter de petits commerces locaux et à acheter du frais. Il vous incite à aller faire un tour chez Costco, la chaîne de magasins américaine fonctionnant sous le système de club-entrepôt pour stocker le maximum en un minimum de temps et surtout à choisir des produits peu périssables (boîtes de conserve, riz, pâtes, etc.). […] leur rapport à la nature apparaît plus utilitaire qu’écologiste». Ce « marketing de l’apocalypse » passe par la nourriture, les vêtements, les outils et les armes. Un salon du survivalisme a notamment lieu depuis 3 ans à Paris.
Bertrand Vidal ajoute que contrairement aux écologistes, les survivalistes, dans leur rapport à la nature et à l’autosuffisance, n’ont pas pour vocation de rendre le monde meilleur, mais de survivre à la catastrophe qui plane.
En ce qui concerne leurs références, ils ne semblent pas avoir de figures particulières. Comme nous l’avons vu plus tôt, chaque survivaliste peut-être différent car ce n’est pas une notion structurée. Néanmoins des émissions télévisées comme « Koh-Lanta » ou « Man vs Wild » ont popularisé la pratique et de plus en plus de stages de survie attirent des personnes de tous horizons. Il y a aussi une augmentation de la parution documentaire sur le sujet.
Pour terminer, il est important de rappeler que toutes les personnes qui aiment la survie ne sont pas survivalistes et que tous les survivalistes ne sont pas extrémistes. Bertrand Vidal fait part de son expérience sur Franceinter: "La plupart des survivalistes que j'ai pu rencontrer sont des individus très cultivés, des individus qui appartiennent à notre société, qui rêvent d'en sortir, de passer sous le radar, s'extraire de toutes les normes, de tous les impératifs de la société. Mais de là à franchir le pas, c'est vraiment une tendance très minoritaire. Là on parle des mouvements les plus extrêmes, les plus caricaturaux aussi. Tous les survivalistes ne sont pas comme ça. […] Les survivalistes jouent un jeu, en fait, quand ils participent à des stages de survie, quand ils participent à des séminaires où l'on va dire quelles sont les méthodes pour survivre dans le monde d'après. »
Pour aller plus loin :
- Conférence filmée de Bertrand Vidal à la bibliothèque de La Part-Dieu.
- Article de résilience-urbaine.com, blog d’un survivaliste français.
- Interview d’un survivaliste pour Le Parisien
- Portrait (en anglais) d’un preppers américan pour Brut.
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