Question d'origine :
Bonjour, Où se trouvaient les bureaux et le lieu d'impression du journal l'Echo de la Fabrique, paru entre 1831 et 1834 ? Merci
Réponse du Guichet

Bonjour,
Votre question concerne la première pèriode de l'Echo de la Fabrique qui parait du 31 octobre 1831 au 4 mai 1834.
Nous possédons une version numérisée de l'Echo de la Fabrique dans notre bibliothèque numérique. Une consultation du titre nous renseigne sur le siège du journal (voir la manchette du titre) : On s'abonne au bureau du journal, place Neuve-des-Carmes, n°14 à l'entresol, de 9 heures du matin à 5 heure du soir. au 31 octobre 1831. Dès le 4 décembre 1831 cependant, le bureau change d'adresse pour le
D'après la notice de l'Echo de la Fabrique à la BNF, le journal a été imprimé par Charvin. Dans L'Echo de la fabrique, ouvrage collectif sous la direction de Ludovic Frobert, on peut lire à son sujet :
Hyacinthe Charvin a exercé comme imprimeur typographe, à Lyon, de 1830 à 1843. Il était né le 9 septembre 1787 de François Charvin, chamoiseur, et d’Angélique Conord. Il fut d’abord prote, c’est-à-dire chef d’atelier, chez l’imprimeur Mathieu-Placide Rusand, l’un des grands noms de la place de Lyon. Il obtint son brevet d’imprimeur en lettres en 1830, et s’installa 5, rue de Chalamont. Là, il succédait à Jean-François Rolland, né en 1771, et qui fut imprimeur-libraire de 1797 à 1830. Son devancier était quelque peu marginal, puisqu’il écrivait à l’administration en 1824 : « J’exerce la profession d’imprimeur-libraire seulement pour entretenir un commerce de livres, qui se compose principalement d’ouvrages que je rédige moi-même presque tous en faveur de la religion et de l’éducation ».
Entre 1840 et 1843, Charvin fut associé à un nommé Jacques Nigon, né en 1801. Ce dernier aurait dirigé l’imprimerie de la veuve Claudine Ayné de 1835 à 1840, avant d’obtenir cette année-là un brevet d’imprimeur-lithographe, puis un brevet d’imprimeur en lettres le 3 février 1842. Nous ignorons la raison de la cessation d’activité de cet atelier en 1843. Deux ans plus tard, Charvin s’installait comme libraire à Belley, dans l’Ain. Il mourut après 1851. Son nom demeure associé à l’impression de la première série de L’Écho de la fabrique, et à celle de La Glaneuse.
Ce passage est extrait d'un chapitre intitulé Les imprimeurs des journaux canuts.
Autre source d'intérêt particulièrement riche sur ce titre : L'Echo de la Fabrique, édition commentée, à l'ENS
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