Question d'origine :
Bonjour à tous Albert Champdor Biographie. Albert Champdor est né en 1904 à ? , auteur d'ouvrages d’histoire. Il reçut en 1984 le Grand prix des Auteurs et écrivains lyonnais. Il a commencé par se consacrer à l'étude des grandes civilisations antiques. Avant d’écrire sur le passé de Lyon, notamment avec la fameuse série des ‘’Vieilles chroniques de Lyon’’. C’est tout ce que je sais, avouez que c’est peu. Question I : Je voudrais en savoir un peu plus sur cet écrivain surtout sur sa vie. Que pouvez-vous m’en dire ? Quand et où est-il mort ? Question II : Je possède 15 livres des ‘’Vieilles chroniques de Lyon’’ À part les titres annoncés et non publiés comme vous le faite justement remarquer dans votre chronique du 04/07/2017 à propos du livre "LYON sous le règne de Charles VI". Je voudrais connaitre si possible la liste exhaustive des ‘’Vieilles chroniques de Lyon’’ effectivement parues. Merci à vous. nafnaf (de Bretagne)
Réponse du Guichet
Bonjour,
Effectivement nous trouvons très peu de renseignements concernant Albert Champdor.
L’autorité auteur du catalogue de la Bibliothèque de Lyon précise qu’Albert Champdor (de son vrai nom Albert Guillot) est né en 1904 à Evian-les-Bains (74). Elle fait référence au registre des naissances d'Evian, 1904, acte no.39. Vous pouvez le consulter sur le site des Archives départementales de Haute Savoie.
Notre notice mentionne aussi sa date de décès 1999, sans plus de précision. Albert Champdor fut un libraire régionnaliste et orientaliste, éditeur à Lyon (éditions "Albert Guillot") et un auteur d'ouvrages d'histoire et d'érudition sous le pseudonyme d'Albert Champdor. Il a eu le Grand Prix de l'Association des auteurs et écrivains lyonnais (1984).
Voici ce que l’on peut trouver le concernant sur différents sites dont celui de l'edaf : Albert Champdor est un écrivain et auteur de plusieurs ouvrages sur l'histoire et l'érudition. Il a reçu plusieurs prix pour son travail d'historien tout au long de sa carrière. Il convient de mentionner son travail de chercheur et ses études rigoureuses des civilisations et cultures anciennes, en particulier celle de l'Égypte. Basé à Lyon, il se consacre à la peinture et à la poésie. Son travail, avec plus de cinquante publications, constitue en soi un panorama large et complet de l'histoire des cultures.
En poursuivant nos recherches à partir d’Europresse (articles notamment du Progrès depuis 1997 consultables depuis le réseau des Bibliothèques municipales de Lyon) nous apprenons qu’en avril 2003, une plaque a été dévoilée par Nicole Chevassus, maire du 6e arrondissement. Posée sur la façade du Grand Café de Genève, elle rappelle qu'à deux pas de là, au 4 de la rue de Sèze, Albert Guillot avait, en 1955, créé la librairie du même nom, la seule librairie de Lyon spécialisée dans le régionalisme et l'orientalisme. L'initiative de cette démarche du Souvenir revient à la Société des écrivains et du livre lyonnais rhônalpin (Selyre) présidée par Jean Etévenaux ; l'Association Orient-Méditerranée présidée par Jacques Bruyas, et l'Association du Château de la Motte présidée par Jean-Pierre Philibert. Le libraire Albert Guillot était aussi, sous le nom d'Albert Champdor, éditeur et écrivain. On lui doit, entre autres ouvrages, « Vieilles chroniques de Lyon » « Délos, l'île d'Apollon » « Les ruines de Pétra » « Le livre des morts ». La librairie a disparu à la fin des années 80.
Nous avons contacté l'Association des auteurs et écrivains lyonnais et nous vous ferons part de leur réponse dès réception de celle-ci.
Concernant votre deuxième question, le catalogue de la Bibliothèque de Lyon possède 10 séries des Vielles chroniques de Lyon (1974 à 1984), la dixième série comprenant 18 gravures dont 4 aquarelles de Nicolas Sokolff (1899-1985). Elles sont pratiquement toutes éditées par les Editions Albert Guillot.
Réponse du Guichet
Nous remercions vivement M. Etévenaux, président de la Société des écrivains et du livre lyonnais et régionaux, qui nous a transmis les informations que voici :
Albert Guillot a également traduit et publié en 1953 La peinture égyptienne ancienne, de Nina M. Davies. Lorsqu'il était établi à Paris, il a publié des dizaines d'œuvres, dont au moins une en co-édition avec Elsevier ; il y avait surtout des classiques du XIXe siècle et des livres d'art.
En 1984, il a reçu le Grand Prix des Auteurs et Écrivains lyonnais, décerné par l'association qui s'appelle maintenant Société des écrivains et du livre lyonnais et régionaux, que je préside.
Son épouse avait été cantatrice.
Son pseudonyme viendrait de la petite commune bugiste de Champdor, fondue depuis 2015 dans Champdor Corcelles.