étymologie de l'ours
DIVERS
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Le 05/11/2005 à 19h32
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Question d'origine :
je souhaiterais connaître l'origine de l'ours . Non, pas celui qui pose des problèmes aux bergers des pyrénées, mais celui qui se trouve dans les magazines ou les journaux et qui liste les fonctions et noms des personnes qui participent à leurs rédactions.
Merci encore pour votre savoir !
Réponse du Guichet

En imprimerie, l’ours est un petit pavé, situé généralement au début d'un ouvrage, qui recense les noms et adresses de l'éditeur et de l'imprimeur, et le nom des collaborateurs ayant participé à la fabrication de l'imprimé. À ne pas confondre avec le colophon.
Dans un journal français, l'ours contient les mentions légales obligatoires suivantes : l’éditeur de la publication, le directeur de publication, les nom et adresse de l’imprimeur, le dépôt légal, l'ISSN. Sont aussi souvent mentionnés les noms des rédacteurs.
Le terme serait à l'origine un surnom donné à l'imprimeur au XIXe siècle. Juridiquement responsable de ce qu'il publiait, celui-ci était tenu de mentionner son nom, celui de l'imprimerie et son adresse, sur les livres et journaux qu'il imprimait.
Autre origine souvent avancée mais sujette à caution : le mot viendrait de l'anglais ours, « les nôtres », désignant l'ensemble des personnes ayant participé à la fabrication du journal..
source : Wikipedia
Le Dictionnaire de l'argot des typographes (1883) fournit deux sens à l'ours :
Ours
s. m Imprimeur ou pressier. Ce Séchard était un ancien compagnon pressier que dans leur argot typographique, les ouvriers chargés d’assembler les lettres appellent un ours. (Balzac) Cette expression a vieilli. V. SINGE.
Ours
s. m. Bavardage ennuyeux. Poser un ours, ennuyer par son bavardage insipide. Se dit d’un compagnon peu disposé au travail, qui vient en déranger un autre sans que celui-ci puisse s’en débarrasser. Une barbe commençante se manifeste souvent de cette manière. Ce mot est récent dans ce sens.
Au XVIIIe et au XIXe siècles, "ours" a pris des valeurs argotiques : il se dit en typographie de l'ouvrier chargé de la presse (1713), par comparaison entre son mouvement et le balancement lourd de l'animal.
source : Dictionnaire historique de la langue française

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