Question d'origine :
bonjour,
cela peut paraître incroyable, mais je n'ai toujours pas compris s'il y avait une différence entre ces 2 noms.... quand utilise-t-on l'un sans l'autre ou vice-versa ...
Merci pour votre aide !
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 18/01/2016 à 10h34
Bonjour,
Napoléon Bonaparte ou Napoléon Ier fut empereur des français de 1804 à 1814 et en 1815.
L’encyclopédie Larousse donne la biographie de ce personnage historique :
« Enfance et formation
Né en Corse, deuxième fils de l'avocat Charles Bonaparte et de Maria Letizia Ramilo, il fréquente le collège d'Autun puis l'école militaire de Brienne, enfin celle de Paris.
Le révolutionnaire
Séjournant souvent en Corse depuis la mort de son père en 1785,Napoléon Bonaparte participe dès les débuts de la Révolution aux luttes politiques de l'île. Jouant un rôle important dans la répression du soulèvement royaliste en 1795, il est nommé commandant de l'armée d'Italie. La même année, il épouse Joséphine de Beauharnais.
Le jeune général
Après la brillante campagne d'Italie, au cours de laquelle Bonaparte se révèle un grand stratège et un habile négociateur, il est envoyé en Égypte pour couper la route des Indes aux Anglais, mais, apprenant les difficultés intérieures et extérieures de la France, rentre à Paris, où il ourdit un complot contre le Directoire.
Du Consulat à l'Empire (1799-1804)
Premier consul puis consul à vie (1802), il opère la réconciliation nationale et poursuit l'œuvre de réorganisation et de centralisation de la France révolutionnaire (→ Institut de France, Banque de France, Légion d'honneur, Code civil). À l'extérieur, il contraint l'Autriche à la paix et conclut avec l'Angleterre la paix d'Amiens qui met fin à dix années de guerre en Europe. Proclamé « empereur des Français » le 18 mai 1804, Bonaparte est sacré le 2 décembre suivant par le pape Pie VII.Il prend le nom de Napoléon Ier.
Le conquérant (1804-1810)
Poursuivant sa politique de conquête, il entre en guerre avec les grandes puissances européennes ; ayant échoué contre l'Angleterre (Trafalgar, 1805), il démantèle les coalitions continentales (Austerlitz, 1805 ; Iéna, 1806 ; Friedland, 1807), s'allie avec la Russie et met en place le Blocus continental contre l'Angleterre. Si la guerre d'Espagne (1806-1814) s'avère une terrible épreuve, il signe avec l'Autriche la paix de Vienne (1809). Ayant répudié Joséphine qui ne pouvait lui donner d'enfant (1809), il épouse Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine dont il a un fils un an plus tard, l'Aiglon, dont il fait le roi de Rome (→ Napoléon II).
L'empereur déchu (1810-1815)
Face à l'attitude belliqueuse du tsar Alexandre Ier, Napoléon engage en 1812 la campagne de Russie qui s'achève par une retraite désastreuse (la Berezina). L'Empereur doit encore faire face à une coalition (Russie, Prusse, Autriche) qui se solde par la défaite de Leipzig (1813) puis par l'invasion de la France. Contraint d'abdiquer une première fois (6 avril 1814), Napoléon est relégué à l'île d'Elbe. Parvenu à s'échapper, il rentre en France (les Cent-Jours), mais il doit de nouveau faire face à la coalition : battu à Waterloo (18 juin 1815), il abdique une seconde fois.
Interné à Sainte-Hélène, il y meurt le 5 mai 1821. Ses cendres ont été ramenées en France en 1840 et déposées aux Invalides. »
Les noms « Napoléon » ou « Bonaparte » désignent la même personne. Son prénom et son nom étant connus de tous, on utilise les deux pour désigner le même personnage. Il n’existe pas de règle concernant l’utilisation des noms.
Attention toutefois à ne pas le confondre avec son neveu Louis-Napoléon Bonaparte dit Napoléon III, président de la IIe République française (1848-1852) et empereur des français (1852-1870) :
« Une jeunesse aventureuse
Élevé dans le culte de son oncle, il mène une jeunesse aventureuse en Suisse et en Italie, puis tente à Strasbourg (1836) et à Boulogne (1840) de se faire proclamer empereur et de renverser Louis-Philippe Ier. Condamné à la détention perpétuelle, il est enfermé au fort de Ham, d'où il s'enfuit pour Londres (1846).
Le prince-président
De retour en France après la révolution de 1848, il est élu à la présidence de la République le 10 décembre 1848. Menant une politique ultraconservatrice, il se heurte à l'Assemblée, à majorité monarchiste, qui s'oppose à une réforme de la Constitution ayant pour but sa réélection.
Le coup d'État du 2 décembre 1851
Il dissout l'Assemblée au terme du coup d'État qui a lieu dans la nuit du 1er au 2 décembre, et réprime le soulèvement qui se dessine à Paris ; un plébiscite ratifie le coup d'État et lui permet d'instaurer, en s'appuyant sur la Constitution du 14 janvier 1852, un régime autoritaire centralisé qui se transforme en monarchie héréditaire, ratifiée, elle-aussi, par plébiscite.
L'Empire autoritaire (1852-1860)
Proclamé empereur des Français sous le nom de Napoléon III, il exerce un pouvoir absolu à l'intérieur ; à l'extérieur, il engage la guerre de Crimée (1854-1856), jette les bases de l'Empire colonial français et aide l'Italie à se libérer de la domination autrichienne.
L'Empire parlementaire et la déroute militaire
Devant le développement des mécontentements, Napoléon III libéralise le régime et désigne Émile Ollivier comme Premier ministre, mais son expédition malheureuse au Mexique (1862-1867) puis la guerre contre la Prusse, déclarée le 9 juillet 1870 « le cœur léger », débouche sur la capitulation de Sedan le 2 septembre.
L'empereur déchu
Fait prisonnier, l'empereur est déclaré déchu (4 septembre 1870) et emmené en captivité dans la Hesse. Parti pour l'Angleterre en mars 1871, il y meurt le 9 janvier 1873. »
Généralement on ajoute le chiffre III au neveu de Napoléon pour le distinguer de son oncle.
Il y a donc Napoléon Bonaparte nommé Napoléon Ier ou Napoléon ou Bonaparte et Louis-Napoléon Bonaparte dit Napoléon III (seulement).
Pour en savoir plus :
- De Bonaparte à Napoléon, Silvia Marzagalli.
- Louis-Napoléon Bonaparte : le coup d'Etat du 2 décembre 1851, Arnaud-Dominique Houte.
- Napoléon et Joseph Bonaparte : le pouvoir et l'ambition, Vincent Haegele.
Bonne journée.
Napoléon Bonaparte ou Napoléon Ier fut empereur des français de 1804 à 1814 et en 1815.
L’encyclopédie Larousse donne la biographie de ce personnage historique :
« Enfance et formation
Né en Corse, deuxième fils de l'avocat Charles Bonaparte et de Maria Letizia Ramilo, il fréquente le collège d'Autun puis l'école militaire de Brienne, enfin celle de Paris.
Le révolutionnaire
Séjournant souvent en Corse depuis la mort de son père en 1785,
Le jeune général
Après la brillante campagne d'Italie, au cours de laquelle Bonaparte se révèle un grand stratège et un habile négociateur, il est envoyé en Égypte pour couper la route des Indes aux Anglais, mais, apprenant les difficultés intérieures et extérieures de la France, rentre à Paris, où il ourdit un complot contre le Directoire.
Du Consulat à l'Empire (1799-1804)
Premier consul puis consul à vie (1802), il opère la réconciliation nationale et poursuit l'œuvre de réorganisation et de centralisation de la France révolutionnaire (→ Institut de France, Banque de France, Légion d'honneur, Code civil). À l'extérieur, il contraint l'Autriche à la paix et conclut avec l'Angleterre la paix d'Amiens qui met fin à dix années de guerre en Europe. Proclamé « empereur des Français » le 18 mai 1804, Bonaparte est sacré le 2 décembre suivant par le pape Pie VII.
Le conquérant (1804-1810)
Poursuivant sa politique de conquête, il entre en guerre avec les grandes puissances européennes ; ayant échoué contre l'Angleterre (Trafalgar, 1805), il démantèle les coalitions continentales (Austerlitz, 1805 ; Iéna, 1806 ; Friedland, 1807), s'allie avec la Russie et met en place le Blocus continental contre l'Angleterre. Si la guerre d'Espagne (1806-1814) s'avère une terrible épreuve, il signe avec l'Autriche la paix de Vienne (1809). Ayant répudié Joséphine qui ne pouvait lui donner d'enfant (1809), il épouse Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine dont il a un fils un an plus tard, l'Aiglon, dont il fait le roi de Rome (→ Napoléon II).
L'empereur déchu (1810-1815)
Face à l'attitude belliqueuse du tsar Alexandre Ier, Napoléon engage en 1812 la campagne de Russie qui s'achève par une retraite désastreuse (la Berezina). L'Empereur doit encore faire face à une coalition (Russie, Prusse, Autriche) qui se solde par la défaite de Leipzig (1813) puis par l'invasion de la France. Contraint d'abdiquer une première fois (6 avril 1814), Napoléon est relégué à l'île d'Elbe. Parvenu à s'échapper, il rentre en France (les Cent-Jours), mais il doit de nouveau faire face à la coalition : battu à Waterloo (18 juin 1815), il abdique une seconde fois.
Interné à Sainte-Hélène, il y meurt le 5 mai 1821. Ses cendres ont été ramenées en France en 1840 et déposées aux Invalides. »
Les noms « Napoléon » ou « Bonaparte » désignent la même personne. Son prénom et son nom étant connus de tous, on utilise les deux pour désigner le même personnage. Il n’existe pas de règle concernant l’utilisation des noms.
Attention toutefois à ne pas le confondre avec son neveu Louis-Napoléon Bonaparte dit Napoléon III, président de la IIe République française (1848-1852) et empereur des français (1852-1870) :
« Une jeunesse aventureuse
Élevé dans le culte de son oncle, il mène une jeunesse aventureuse en Suisse et en Italie, puis tente à Strasbourg (1836) et à Boulogne (1840) de se faire proclamer empereur et de renverser Louis-Philippe Ier. Condamné à la détention perpétuelle, il est enfermé au fort de Ham, d'où il s'enfuit pour Londres (1846).
Le prince-président
De retour en France après la révolution de 1848, il est élu à la présidence de la République le 10 décembre 1848. Menant une politique ultraconservatrice, il se heurte à l'Assemblée, à majorité monarchiste, qui s'oppose à une réforme de la Constitution ayant pour but sa réélection.
Le coup d'État du 2 décembre 1851
Il dissout l'Assemblée au terme du coup d'État qui a lieu dans la nuit du 1er au 2 décembre, et réprime le soulèvement qui se dessine à Paris ; un plébiscite ratifie le coup d'État et lui permet d'instaurer, en s'appuyant sur la Constitution du 14 janvier 1852, un régime autoritaire centralisé qui se transforme en monarchie héréditaire, ratifiée, elle-aussi, par plébiscite.
L'Empire autoritaire (1852-1860)
Proclamé empereur des Français sous le nom de Napoléon III, il exerce un pouvoir absolu à l'intérieur ; à l'extérieur, il engage la guerre de Crimée (1854-1856), jette les bases de l'Empire colonial français et aide l'Italie à se libérer de la domination autrichienne.
L'Empire parlementaire et la déroute militaire
Devant le développement des mécontentements, Napoléon III libéralise le régime et désigne Émile Ollivier comme Premier ministre, mais son expédition malheureuse au Mexique (1862-1867) puis la guerre contre la Prusse, déclarée le 9 juillet 1870 « le cœur léger », débouche sur la capitulation de Sedan le 2 septembre.
L'empereur déchu
Fait prisonnier, l'empereur est déclaré déchu (4 septembre 1870) et emmené en captivité dans la Hesse. Parti pour l'Angleterre en mars 1871, il y meurt le 9 janvier 1873. »
Généralement on ajoute le chiffre III au neveu de Napoléon pour le distinguer de son oncle.
Il y a donc Napoléon Bonaparte nommé Napoléon Ier ou Napoléon ou Bonaparte et Louis-Napoléon Bonaparte dit Napoléon III (seulement).
Pour en savoir plus :
- De Bonaparte à Napoléon, Silvia Marzagalli.
- Louis-Napoléon Bonaparte : le coup d'Etat du 2 décembre 1851, Arnaud-Dominique Houte.
- Napoléon et Joseph Bonaparte : le pouvoir et l'ambition, Vincent Haegele.
Bonne journée.
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