Question d'origine :
Qui était l'oncle, guerrier et astrologue, de Mobutu ? Que connait-on de lui et de l'enfance de Mobutu ? Comment se prononce la ville qu'il a fait jaillir de la jungle : Gbadolite ? (Certains écrivent « gbadolité ») ? Merci
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 02/03/2021 à 09h57
Bonjour,
Précisons qu’en raison de la situation sanitaire, nous sommes actuellement en télétravail et n’avons pas accès aux documents de la bibliothèque. Pour vous répondre nous devons nous contenter des ressources disponibles en ligne.
Sur l’enfance de Mobutu et la personnalité de son oncle (ou plutôt grand oncle), vous trouverez quelques informations dans les ouvrages suivants :
L'ascension de Mobutu : du sergent Désiré Joseph au général Sese Seko / Jules Chomé
« Né à Lisala le 14 octobre 1930, d’Albéric Bemany, cuisinier des pères capucins de Molegbe et de Marie-Madeleine Yemo (qui venait de s’échapper du harem d’un grand chef de la région dont elle avait été environ la soixantième épouse et à qui elle avait donné quatre enfants), il avait reçu au baptême les prénoms de Joseph-Désiré et le nom d’un oncle : Mobutu, qui avait été guerrier féticheur : Mobutu-Seko-Kuku. »
(extrait disponible dans Google Books)
L'Afrique aux Africains : 20 ans d'indépendance en Afrique noire francophone / Pierre Biarnès
« Né en 1930 à Gbado-Lite, un tout petit village proche de Lisala, dans la province de l’Equateur, d’un cuisinier des pères capucins de l’endroit, Albéric Bemany, le futur maître du Zaïre a toujours porté en fait le nom d’un de ses oncles, Mobutu-Seko-Kuku, un guerrier féticheur assez réputé dans son village. Après des études primaires, à Léopoldville et une année d’études secondaires à Coquithaville, il s’était enrôlé, à 20 ans, dans la Force publique, où il avait suivi des cours de secrétariat. »
(extrait disponible dans Google Books)
Mobutu, l'homme seul / Francis Monheim
« Tous les matins, à la première heure, Joseph-Désiré quittait le village en compagnie de son grand-père et de son grand-oncle, le fameux guerrier Mobutu-Seko-Kuku. Les deux hommes lui apprirent tous les secrets de la chasse. […] Il était brave, Mobutu-Seko-Kuku et pourtant il avait la réputation de n’avoir jamais versé de sang humain. Sa tactique était d’impressionner ses ennemis en criant très fort et en agitant sa lance à sonnettes. Il s’avançait seul, au devant de l’adversaire et faisait rouler ses muscles. D'habitude, l'ennemi n'en demandait pas davantage… »
(extraits disponibles dans Google Books)
Cadres et dirigeants au Zaïre, qui sont-ils? : dictionnaire biographique / Mabi Mulumba, Mutamba Makombo
Après avoir quitté Kinshasa en 1940 avec sa mère Marie Madeleine Yemo, le jeune orphelin est pris en charge par son grand'père paternel et son grand'oncle dont il porte le nom. Tous deux lui apprennent les secrets de la chasse, de la pêche et de l'agriculture. Il est placé chez les Scheutistes et les Capucins à Molegbe, Bwamanda, Mawuya et Libenge. Sous la garde d'un oncle maternel, il reprend ses études primaires en février 1946 au Groupe Scolaire de Coquilhatville tenu par les Frères des Ecoles Chrétiennes. Sa scolarité se poursuit à l'Ecole Moyenne du même établissement en 1949.
(extrait disponible dans Google Books)
Quelques autres biographies de Mobutu dans lesquelles vous pourriez poursuivre vos recherches :
Mobutu / Jean-Pierre Langellier
L'ascension de Mobutu : comment la Belgique et les USA ont fabriqué un dictateur / Ludo De Witte ; préface Jean Ziegler
Quatre chefs d'Etat de la République démocratique du Congo : mystère des noms et des prénoms : une interprétation socio-politique... / Charles Bukassa Kadiata et Liévin Mulumba-Kapulu ; Préface de Grégoire Bakandeja wa Mpungu ; Postface de Pierre Banywesize Bulanga
Vous trouverez également plusieurs références bibliographiques dans la page Wikipedia consacrée à Mobutu.
Concernant la prononciation de Gbadolite, l’écriture phonétique montre que le « e » final se prononce comme le "é" de "beauté". Toutefois la voyelle finale semble être différente dans cette vidéo et se rapprocher davantage du son œ…
Bonne journée.
Précisons qu’en raison de la situation sanitaire, nous sommes actuellement en télétravail et n’avons pas accès aux documents de la bibliothèque. Pour vous répondre nous devons nous contenter des ressources disponibles en ligne.
Sur l’enfance de Mobutu et la personnalité de son oncle (ou plutôt grand oncle), vous trouverez quelques informations dans les ouvrages suivants :
L'ascension de Mobutu : du sergent Désiré Joseph au général Sese Seko / Jules Chomé
« Né à Lisala le 14 octobre 1930, d’Albéric Bemany, cuisinier des pères capucins de Molegbe et de Marie-Madeleine Yemo (qui venait de s’échapper du harem d’un grand chef de la région dont elle avait été environ la soixantième épouse et à qui elle avait donné quatre enfants), il avait reçu au baptême les prénoms de Joseph-Désiré et le nom d’un oncle : Mobutu, qui avait été guerrier féticheur : Mobutu-Seko-Kuku. »
(extrait disponible dans Google Books)
L'Afrique aux Africains : 20 ans d'indépendance en Afrique noire francophone / Pierre Biarnès
« Né en 1930 à Gbado-Lite, un tout petit village proche de Lisala, dans la province de l’Equateur, d’un cuisinier des pères capucins de l’endroit, Albéric Bemany, le futur maître du Zaïre a toujours porté en fait le nom d’un de ses oncles, Mobutu-Seko-Kuku, un guerrier féticheur assez réputé dans son village. Après des études primaires, à Léopoldville et une année d’études secondaires à Coquithaville, il s’était enrôlé, à 20 ans, dans la Force publique, où il avait suivi des cours de secrétariat. »
(extrait disponible dans Google Books)
Mobutu, l'homme seul / Francis Monheim
« Tous les matins, à la première heure, Joseph-Désiré quittait le village en compagnie de son grand-père et de son grand-oncle, le fameux guerrier Mobutu-Seko-Kuku. Les deux hommes lui apprirent tous les secrets de la chasse. […] Il était brave, Mobutu-Seko-Kuku et pourtant il avait la réputation de n’avoir jamais versé de sang humain. Sa tactique était d’impressionner ses ennemis en criant très fort et en agitant sa lance à sonnettes. Il s’avançait seul, au devant de l’adversaire et faisait rouler ses muscles. D'habitude, l'ennemi n'en demandait pas davantage… »
(extraits disponibles dans Google Books)
Cadres et dirigeants au Zaïre, qui sont-ils? : dictionnaire biographique / Mabi Mulumba, Mutamba Makombo
Après avoir quitté Kinshasa en 1940 avec sa mère Marie Madeleine Yemo, le jeune orphelin est pris en charge par son grand'père paternel et son grand'oncle dont il porte le nom. Tous deux lui apprennent les secrets de la chasse, de la pêche et de l'agriculture. Il est placé chez les Scheutistes et les Capucins à Molegbe, Bwamanda, Mawuya et Libenge. Sous la garde d'un oncle maternel, il reprend ses études primaires en février 1946 au Groupe Scolaire de Coquilhatville tenu par les Frères des Ecoles Chrétiennes. Sa scolarité se poursuit à l'Ecole Moyenne du même établissement en 1949.
(extrait disponible dans Google Books)
Quelques autres biographies de Mobutu dans lesquelles vous pourriez poursuivre vos recherches :
Mobutu / Jean-Pierre Langellier
L'ascension de Mobutu : comment la Belgique et les USA ont fabriqué un dictateur / Ludo De Witte ; préface Jean Ziegler
Quatre chefs d'Etat de la République démocratique du Congo : mystère des noms et des prénoms : une interprétation socio-politique... / Charles Bukassa Kadiata et Liévin Mulumba-Kapulu ; Préface de Grégoire Bakandeja wa Mpungu ; Postface de Pierre Banywesize Bulanga
Vous trouverez également plusieurs références bibliographiques dans la page Wikipedia consacrée à Mobutu.
Concernant la prononciation de Gbadolite, l’écriture phonétique montre que le « e » final se prononce comme le "é" de "beauté". Toutefois la voyelle finale semble être différente dans cette vidéo et se rapprocher davantage du son œ…
Bonne journée.
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