Question d'origine :
Bonjour et bravo pour ce guichet du savoir que je découvre...
Je suis à la recherche des paroles d'une chanson chantée par les Frères Jacques qui s'intitule, sauf erreur de ma part, "les 400 coups" et dont je ne me souviens que du premier couplet :
"On a vécu nos 400 coups
En mettant du coeur à l'ouvrage
Et notre enfance fut pour nous
Comme un de ces livres d'images
Qu'on ne donnait qu'aux enfants sages
Le temps de nos vertes années n'avaient pas deux sous de malice
Il sentait bon le foin coupé, l'amour et le bon pain d'épice..."
Je cherche cette chanson partout sur internet et ne la trouve pas.
Si vous pouvez m'aider...
Réponse du Guichet
Le 01/09/2006 à 13h25
« NOS QUATRE CENTS COUPS
On a vécu nos quatre cents coups
En mettant du cœur à l’ouvrage
Et notre enfance fut pour nous
Comme un de ces livres d’images
Qu’on ne prêtait qu’aux enfants sages.
Le temps de nos vertes années
N’avait pas deux sous de malice,
Il sentait bon le foin coupé.
L’amour et le bon d’épice.
On avait l’cœur à la charrue,
On avait la tête au moulin,
Quand on allait le cul dans l’eau
Et les deux pieds dans l’même sabot.
Dans quelque lit de vagabond
Nous avons pris, ma bonne étoile,
Par-dessus la jambe et, pardon,
Plus d’un amour à rebrousse poil,
Puis le printemps a mis les voiles,
Alors s’en revenait bientôt,
Tapi sous les branches de houx,
L’hiver qui fleurait le vin chaud,
Dans les veillées de par chez nous.
On avait l’cœur qu’avait trop bu,
Et la tête au creux de nos mains.
On s’endormait le cul au chaud
Et les deux pieds dans l’même sabot.
Le bon temps de claque galoche
S’en est allé au fil de l’eau
Et notre enfance s’effiloche
Comme sonnailles d’un troupeau,
Dans la brume bleue des côteaux.
Va, je n’oublierai jamais plus
La chanson de nos gros sabots,
Quand nous allions, les trous au cul,
Par les ruelles du hameau.
On avait l’cœur à la charrue,
On avait la tête au moulin,
Quand on allait le sac au dos
Et les deux pieds dans l’même sabot.
Le temps s’enfuit, le temps s’en fut,
Pour nous comme un livre d’images.
La fin de l’histoire t’a déplu,
T’es parti pour un long voyage,
T’as tourné la dernière page,
J’imagine ton dernier chant
Comme la porte d’un jardin,
Entr’ouverte sur le couchant,
Dans les ormes du vieux moulin.
Je n’ai plus l’cœur à la charrue
Et si j’ai la tête au moulin,
C’est que j’y ai jeté dans l’eau,
Notre jeunesse et tes sabots… »
Paroles : Gilbert Bréhant
Musique : Gaby Verlor
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