Je cherche des informations sur Mme Caroline Loewengard
Question d'origine :
Bonjour,
Je cherche des informations sur Mme Caroline Loewengard qui publia à une date que je recherche, un poème commenté intitulé Le Sphinx ; le livret de 10 pages au format A5, fut imprimé par une maison lyonnaise, Imp. BOSC Frères & RIOU, 42 quai GaIlleton à Lyon au prix de 1, 50 franc. Cette personne était visiblement en lien avec des cercles ésotériques (Théosophes, martinistes, rosicruciens ou pourquoi pas, franc-maçons), si l'on en croit la dédicace : " Aux âmes de bonne volonté, fraternellement." Généanet m'indique qu'une personne répondant à ce nom serait décédée en 1923 à Ecully.
Je suis en train d'écrire un livre d'égyptologie et j'ai besoin de ces informations, pour ma bibliogrphie.
Je vous remercie par avance de votre aide précieuse,
Bien cordialement,
Réponse du Guichet
Il semblerait que Caroline Loewengard, de son nom de jeune fille Caroline Schmidt, ait publié Le sphinx en 1926 d'après un article du journal "La volonté" datant du 18 février 1926.
Bonjour,
Le Dictionnaire bio-bibliographique des écrivains lyonnais : 1880-1940 / Bernard Poche nous présente Caroline Loewengard en page 236 :
SCHMITT Karoline (active entre 1900 et 1926). Nom de plume de Caroline Schmidt, par la suite Mme Caroline LOEWENGARD (L.)
L'ouvrage qu'elle publie sur le tard, sous son nom marital de Caroline Loewengard, ainsi que la "confession" qu'écrit, après sa conversion, Paul Loewengard lui-même, permettent, bien que pour des raisons différentes ces deux textes soient quelque peu déguisés, de se faire une idée de la vie de cet écrivain ; qui, par ailleurs, semble avoir renoncé volontairement à toute activité d'écriture une fois son destin lié à celui qu'elle épousera. Née dans une famille bourgeoise, catholique bien que d'origine protestante, il semble que très tôt son adhésion aux doctrines spirites ait été chez elle dominante, même si elle accompagne Pol Levengard dans sa conversion. Très indépendante dans sa jeunesse, les quelques écrits que l'on connaît d'elle (en particulier un article du Monde Lyonnais en 1902) où elle déclare avoir revécu, devant un coucher de soleil alors qu'elle revenait d'une excursion dans les Monts d'Or, le spectacle de l'incendie de Rome, aux côtés de Néron) montrent l'orientation de son esprit vers le fantastique. Elle va s'y dédier tout entière après son veuvage, rejoignant ainsi l'esprit du poète défunt qui avait enfin trouvé la vérité...
- Soir d'été - Aux Armes - Océan - Les Souvenirs, L., A. Rey, 1900 ; (L.) Le Sphinx, poème, L., Ed. du Fleuve, ... ; (L.) Aimer, c'est s'oublier, L., Ed. du Fleuve, 1926.
Vous trouverez également quelques informations sur son époux Paul Loewengard (ou Pol Levengard) en page 176.
Ils semblent s'être mariés en 1905 d'après ce journal : Gil Blas du 25/12/1905
La consultation des archives d'Etat civil d'Ecully accessibles en ligne sur le site des archives départementales du Rhône ne nous a pas permis de retrouver l'acte de décès de Caroline Loewengard pour l'année 1923.
Ajoutons à la bibliographie mentionnée plus haut : Sous les Bois morts ! Chanson - rêverie, poésie de Karoline Schmitt, musique de Alexandre Georges
Un article la concernant est accessible sur Gallica : La Politique coloniale : journal quotidien, économique et littéraire - 02/03/1903
Les imprimeurs Bosc frères et Riou étaient également propriétaires des Editions du Fleuve et ont publié un roman de Caroline Loewengard, Aimer c'est s'oublier, actuellement conservé aux archives départementales du Rhône.
Les Editions du Fleuve appartenaient à des imprimeurs, Bosc frères et Riou, installés 42 quai Gailleton à Lyon. Leur équipée éditoriale semble démarrer en 1913 avec l'édition de A l'ombre du clocher. Contes de mon village d'E.-J. Vernet à Avignon sous la marque Bosc et Riou. Ce volume de 168 pages est le seul à porter cette adresse qui n'apparaîtra plus lors du nouveau départ de la maison, en 1923, à Lyon. Si l'on peut reconnaître ici ou là un nom un peu notoire (Aurel, Sirieyx de Villers, Ryner, Francis Ambrière, etc.), la maison n'a pas bouleversé la vie éditoriale nationale malgré ses tentatives variées dans le domaine du roman noir, sentimental voire du livre pratique.
On pourra noter quelques préfaciers de renom, ainsi que le soutien et la participation régulière de l'écrivain Noré Brunel (1886-1954).
source : Petite bibliographie lacunaire des éditions du Fleuve
Nous pouvons consulter un extrait de ce roman sur Gallica dans le journal Le Rappel du 25 août 1926.
La seule mention relative à la poésie "Le sphinx" que nous ayons trouvée indique qu'elle aurait été publiée en 1926.
C'est dans le journal "La volonté" du 18 février 1926 que nous avons pu consulter sur Retronews qu'est mentionnée cette publication.
Bonne journée.