A la préhistoire, les hommes occidentaux et asiatiques ont-ils la même souche ?
Question d'origine :
Bonjour. Est-ce que, suivant les connaissances actuelles, la souche des hommes préhistoriques occidentaux (Cluny) avant le sapiens sapiens est la même souche que celle des hommes préhistoriques asiatiques et leurs sapiens sapiens? Hommes préhistoriques tous partis de l'Afrique, est-ce exact? Merci. H.B.
Réponse du Guichet
Si Homo sapiens est bien originaire d'Afrique, il est difficile d’établir une phylogénie consensuelle de l’enchaînement des différentes espèces humaines préexistantes. Il existe différents scénarios d'hominisation et les résultats des recherches scientifiques actuelles ne font pas consensus. Pour certains scientifiques, les populations archaïques existantes en Europe et en Asie (comme Néandertal ou Denisova) avant Homo sapiens pourraient descendre d'Homo heidelbergensis qui serait lui-même descendant d’Homo erectus voire d'Homo ergaster...
Bonjour,
Si nous comprenons bien votre question, vous souhaitez savoir si les premiers hommes préhistoriques occidentaux (avant Néandertal) et les hommes préhistoriques asiatiques (avant Denisova) ont un ancêtre commun.
Les points de vue divergent quant à la composition de l'espèce. Certains chercheurs classent tous les restes trouvés en Afrique, en Asie, ainsi qu'en Géorgie au sein de l'espèce Homo erectus, qui fut la première nommée et qui a donc par convention la priorité. D'autres proposent qu'Homo ergaster pourrait être à l'origine d'Homo erectus. La première espèce se distinguerait alors de la seconde par quelques particularités anatomiques, mais serait uniquement représentée en Afrique, alors que la seconde, elle, aurait des occurrences plus récentes sur ce même continent et serait celle qui a colonisé l'Asie. Mais là n'est pas le plus important finalement. Le débat est ouvert et il n'y a pas de conclusion qui fasse consensus. La principale difficulté est que les ressemblances anatomiques entre tous ces individus trouvés sur deux continents sont insuffisantes pour que la controverse perdure, les deux points de vue sont tout à fait défendables. Au-delà de cette affaire de spécialistes, l'aspect le plus fondamental concernant cet ancêtre est que ces humains sont les premiers à avoir conquis tout l'ancien monde, au-delà de leur continent d'origine. Cette dispersion inédite a de nombreuses implications sur la compréhension des capacités biologiques et comportementales humaines. Les modalités de ce déplacement constituent aussi un sujet passionnant.
L'espèce Homo erectus, vue dans une définition large, incluant les fossiles anciens en Afrique et les plus récents en Asie, ainsi que tous les spécimens intermédiaires, est le premier humain en de nombreux domaines. Faisons le tour de ce florilège d'exploits. Ce serait l'espèce documentée sur la plus longue période de temps, presque deux millions d'années. Autre aspect marquant, hormis Homo sapiens, Homo erectus est le groupe connu sur la plus grande extension géographique. Même en considérant divers découpages chronologiques et / ou géographiques, ce taxon reste premier à avoir quitté le continent africain. Homo erectus fut ainsi le premier grand marcheur de l'humanité. Ses pas l'ont mené bien au-delà des limites du berceau originel. Cet événement est souvent nommé la "première sortie d'Afrique". Les illustrations associées montrent en général une carte du monde ornée d'une flèche qui barre l'Afrique et l'Asie, tracée du sud vers l'est et qui forme un seul trait, direct et unidirectionnel. Attention toutefois à cette image qui, bien que simple et percutante, n'est pas appropriée. Le terme de sortie, le sous-entendu de l'unicité de l'événement et sa direction à sens unique sont réducteurs. [...]
Nous vous laissons poursuivre cette lecture passionnante de l'ouvrage intitulé Brève histoire des origines de l'humanité [Livre] / Antoine Balzeau ; préface d'Yves Coppens aux chapitres X et suivants.
L'ouvrage intitulé Ecce homo : la formidable histoire de l'humanité de Jean-Christophe Guéguen explique que :
"les premières populations humaines arrivées en Europe sont des descendantes des Homo erectus asiatiques arrivés il y a deux millions d'années via la Géorgie. On les a appelés Homo antecessor. Les seconds viennent d'Afrique, et on les a nommés Homo Heidelbergensis, en référence à une mandibule vieille de 650 000 ans, trouvée à Mauer près d'Heidelberg en Allemagne. En France, on les connaît sous le nom de l'Homme de Tautavel, qui a vécu en Occitanie il y a 450 000 ans. Tous sont des erectus au sens large. Homo heidelbergensis, isolé au bout de l'Europe, va évoluer vers un type morphologique bien particulier, l'homme de Néandertal." [...]
Les plus anciens Homininés retrouvés [descendants d'Homo erectus] ont reçu le nom d'Homo antecessor et les plus récents d'Homo heidelbergensis.
Homo antecessor, arrivé en Europe il y a un million d'années, pourrait descendre de la première lignée d'Homo erectus, arrivée en Eurasie il y a deux millions d'années. Homo antecessor semble s'être éteint sans descendance.
Quand à Homo heidelbergensis, il est issu d'une population d'Homo ergaster (la souche africaine d'Homo erectus) qui a évolué en Afrique et serait arrivée en Europe il y a 700 000 ans via le Proche-Orient, ou par d'autres voies de passage qui font toujours l'objet de nombreuses discussions. Selon certains auteurs, la variabilité des fossiles trouvés à ce jour laissent à penser que plusieurs espèces, ou sous-espèces du genre Homo, encore non identifiées, se seraient côtoyées en Europe. [....]
Selon le paléoanthropologue Jean-Jacques Hublin, Homo heidelbergensis aurait évolué entre 500 000 et 400 000 ans pour donner naissance aux pré-Néandertaliens, en Europe et en Dénisoviens, en Asie, tandis que leurs cousins restés en Afrique, donnaient les Homo sapiens archaïques, que l'on nomme parfois Homo rhodesiensis.
Certains chercheurs proposent également Homo ergaster comme l’ancêtre d’Homo heidelbergensis. Suivant les études et les scientifiques Homo heidelbergensis pourrait être l’ancêtre d’Homo neanderthalensis et d’Homo sapiens… ou seulement un pré-néandertalien.
Sur les questions relatives à la phylogénie, plusieurs modèles s'affrontent. Si l'origine africaine des premiers hominines semble faire consensus, les origines d'homo sapiens sont discutées entre partisans de l'évolution multirégionale, de l'évolution monocentrique (Out of Africa) et du modèle de l'Assimilation :
Jusque dans les années 1990, les paléontologues pouvaient encore défendre l'idée d'une émergence de Sapiens multiple et ancienne : selon cette hypothèse, dite multirégionaliste, les populations modernes seraient directement issues de groupes archaïques locaux enracinés depuis des centaines de milliers d'années en Afrique, en Asie et en Europe, descendant eux-mêmes d'espèces humaines, comme Homo erectus, sorties d'Afrique dès 2 millions d'années. « Cette hypothèse s'inscrit dans une tradition historique très ancienne. Elle fait écho aux thèses polygénistes du XVIIIe siècle [les hommes modernes seraient les descendants d'autant d'Adam et Ève qu'il y a de continents, ndlr], explique Jean-Jacques Hublin. Au début du XXe siècle, on est allé jusqu'à falsifier des données paléoanthropologiques pour l'accréditer, par exemple avec les fossiles de l'homme de Piltdown. » Les ossements en question, « découverts » en Grande-Bretagne, étaient présentés comme les preuves de l'existence en Europe du chaînon manquant entre l'homme et le singe. Il s'agissait en réalité d'un crâne d'homme moderne accolé à une mandibule d'orang-outan !
Machine à remonter le temps
Une falsification impossible aujourd'hui. Car si les données paléoanthropologiques - essentiellement l'anatomie des ossements - peuvent être sujettes à controverse lorsque l'on a affaire à des restes humains anciens, un outil apparu voilà une trentaine d'années permet de trancher avec une certitude quasi absolue : l'analyse génétique. Certes, l'ADN ancien demande des conditions de préservation presque parfaites, et beaucoup d'ossements sont trop abîmés pour pouvoir nous enseigner quoi que ce soit. Mais l'analyse ADN ne se limite pas aux fossiles. Les génomes contemporains gardent en mémoire les dynamiques des populations passées, comme une machine à remonter le temps conservée en chacun de nous. « Depuis les années 1990, les données génétiques nous permettent d'affirmer que Sapiens est bien originaire d'Afrique, note Étienne Patin, chercheur CNRS au laboratoire de génétique évolutive humaine de l'institut Pasteur. L'analyse des génomes contemporains montre que la diversité génétique hors d'Afrique est plus faible qu'au sein du continent : ce qui confirme que l'ensemble des groupes humains non africains ne forme qu'une seule branche sur l'arbre des Homo sapiens. Toutes les autres sont représentées par des groupes africains. Le tronc de l'arbre est donc bien africain. » Génétiquement, il y a plus de différences entre deux groupes africains qu'il peut y en avoir entre, par exemple, des Européens et des Polynésiens.
[...]
Si l'origine africaine d'Homo sapiens fait aujourd'hui généralement consensus, les tenants du multirégionalisme continuent de lui opposer leur modèle : celui d'une émergence locale et différenciée. Plusieurs publications produites par des chercheurs chinois argumentent ainsi que la présence en Asie de nombreux ossements vieux de plus de 100 000 ans fragilise la théorie du out of Africa et fait peut-être de l'Asie (et de la Chine en particulier) l'un des berceaux, si ce n'est le berceau de l'humanité. C'est le cas notamment avec un article publié dans Nature en 2015, après la découverte d'une cinquantaine de dents appartenant à Homo sapiens, pourtant datées d'entre 80 000 et 120 000 ans. Ou encore en 2018, à la faveur de la redécouverte d'un crâne vieux de 200 000 ans que les scientifiques chinois n'ont pas hésité à attribuer à Homo heidelbergensis, disparu 100 000 ans plus tôt. En collant au crâne une étiquette portant cette datation, les scientifiques tentent d'accréditer la théorie d'une évolution parallèle : Homo heidelbergensis ne serait pas seulement l'ancêtre de Néandertal et de Denisova, mais aussi celui des Homo sapiens asiatiques, qui représenteraient donc une branche séparée des Sapiens africains. Rappelons que d'autres espèces humaines peuplaient la planète avant qu'Homo sapiens ne quitte son berceau africain. L'homme de Néandertal, habitant d'Europe, est particulièrement bien connu grâce à de très nombreux fossiles. Ce n'est pas le cas pour les Dénisoviens d'Asie, pour lesquels nous ne disposons que d'une mandibule, quelques fragments de phalanges et des dents. Un cousin au visage encore flou, ce qui permet de maintenir le doute sur de nombreux fossiles.
C'est en 1988 que les paléoanthropologues britanniques Peter Andrews et Christopher Stringer en ont posé les bases. Compilant toutes les données issues des fossiles et de la génétique alors disponibles, ils concluent que c'est bien en Afrique, et uniquement en Afrique, qu'il faut situer l'origine des humains peuplant aujourd'hui tous les continents. Les deux chercheurs contrent ainsi les thèses « multirégionalistes » qui défendaient une apparition simultanée d'Homo sapiens dans toutes les régions du monde. « Nous avons postulé que Sapiens est sorti d'Afrique puis a remplacé toutes les autres espèces existantes dans le monde, notamment Néandertal », se souvient Christopher Stringer. En toute rigueur, cette théorie devrait d'ailleurs être baptisée « Out of Africa II ». Car bien des millénaires auparavant, de vieux Homo avaient déjà quitté le berceau africain : il y a environ deux millions d'années, des Erectus avaient tenté leur chance, laissant notamment à Dmanisi, en Géorgie, des fossiles datés de 1,8 million d'années, ainsi que des outils à Shangchen, en Chine (2,1 millions d'années). Possible descendante d'Homo erectus, une autre espèce, Homo heidelbergensis, a atteint non seulement l'Allemagne, où un fossile daté d'environ 600000 ans a été mis au jour en 1907, mais aussi l'Espagne, la Grèce, l'Éthiopie. Heidelbergensis est-il l'ancêtre de deux nouvelles espèces du genre Homo, Néandertal en Europe et Denisova en Asie ? Est-il aussi celui de Sapiens en Afrique? Ces questions divisent les scientifiques.
source : Et Sapiens entama sa lente conquête du monde / Jean-François Haït - Sciences et Avenir - Hors Serie Une longue histoire, mercredi 16 décembre 2020
Aux yeux de plus en plus de chercheurs, la thèse monocentrée dite «Out of Africa», encore majoritaire et qui veut que tous les humains modernes descendent des mêmes ancêtres communs africains, nécessite d'être révisée, et avec elle l'arbre phylogénique du genre Homo.«Les dernières découvertes montrent très clairement que l'évolution de l'espèce humaine n'est pas linéaire et est bien plus complexe qu'on ne le pensait jusqu'alors», indiquait récemment le principal auteur de l'étude des restes d'Homo luzonensis, Florent Détroit, paléoanthropologue au musée de l'Homme à Paris.
En juillet dernier, dans la revue « Trends in Ecology and Evolution », un consortium composé de spécialistes de l'évolution humaine, de la génétique et des climats du passé suggérait que nos ancêtres auraient été présents assez tôt sur tous les continents, évoluant dans des environnements très différents, et qu'au cours des 300.000 dernières années,«c'est une dynamique complexe de connexions, de séparations et de métissages entre les différentes lignées et cultures qui aurait engendré, à la manière d'un puzzle, la diversité de notre espèce». En comptant Homo luzonensis, six représentants différents du genre Homo ont pu croiser la route de sapiens.
source : Origines de l'homme : de nouvelles pièces au puzzle / Paul Molga - Les Echos - 4 mai 2019
Que s'est-il passé après ? Sur la suite de l'histoire, voici quelques extraits d'un article qui vous intéresseront certainement :
Selon l'histoire habituelle, Sapiens est sorti d'Afrique il y a environ 60 000 ans, juste avant de rencontrer Néandertal au Proche-Orient. Ce dernier n'a jamais mis le pied en Afrique, où des groupes de Sapiens ont donc poursuivi leur histoire sans le fréquenter. Cependant, d'après une étude conduite par Joshua Akey, de l'université américaine de Princeton (New Jersey), tous les humains modernes portent des séquences héritées de Néandertal, y compris les Africains. C'est une nouvelle méthode d'analyse qui a permis au généticien d'ouvrir cette brèche dans la théorie dominante. Il a ainsi calculé que l'apport génétique de Néandertal est en moyenne de 17 mégabases (lire le lexique p. 61) chez les Africains, soit 0,3 % de leur génome, quand les Européens 51 en possèdent et les Asiatiques 55. Beaucoup plus que les précédentes estimations, qui considéraient les Africains comme des Homo Sapiens dépourvus de tout métissage archaïque. Comme souvent avec l'histoire de l'humanité, la « pureté » est à nuancer. Un groupe d'Homo Sapiens serait donc retourné en Afrique après avoir rencontré Néandertal. Que s'est-il passé alors ? En l'absence de traces, la science l'ignore encore.En suivant les côtes de l'océan Indien
Ce que l'on sait en revanche, c'est qu'un autre Hominien s'est frotté à Sapiens : Homo denisovensis. De ce cousin proche de Néandertal - les deux espèces ont divergé il y a seulement 350 000 ans environ -, on ne connaît presque rien. Quelques fossiles plus ou moins putatifs - dont une dent - en Asie, et une phalange, découverte dans la grotte de Denisova en Sibérie, de laquelle on a pu extraire de l'ADN de bonne qualité et séquencer un génome complet. Homo Sapiens s'est donc aussi métissé aux Dénisoviens, quelques millénaires après sa rencontre avec Néandertal. « Mais comme nous ne disposons pour Denisova que du génome d'un seul individu, l'estimation du pourcentage de gènes hérités de ce groupe archaïque reste imprécise », souligne Céline Bon, paléogénéticienne au musée de l'Homme. Cette hybridation ne concerne que les humains partis vers l'est, après leur rencontre avec Néandertal. Parmi nos contemporains, on distingue ainsi deux groupes détenteurs de ces séquences archaïques : les Asiatiques d'Extrême-Orient (Chinois, Japonais, Vietnamiens ) et les Mélanésiens. 2 à 3,7 % du génome de ces derniers provient de Denisova. « D'après la plupart des modèles de peuplement, ces populations aujourd'hui installées sur des îles de l'océan Pacifique se sont déplacées en longeant les côtes de l'océan Indien. Elles n'ont donc pas pu rencontrer les Dénisoviens de Sibérie, mais un autre groupe », précise la chercheuse. Il existait donc plusieurs groupes de Dénisoviens à l'époque où nos ancêtres Sapiens étendaient leur territoire. D'ailleurs, les Chinois, et les Asiatiques d'Extrême-Orient en général, présentent des séquences dénisoviennes issues de deux populations distinctes. Il semble en effet que les populations de Néandertal et de Denisova aient été de petite taille, et assez isolées les unes des autres. Une situation qui favorise le maintien d'une importante diversité entre les groupes. En revanche, on retrouve une grande continuité génétique entre les différents Sapiens depuis leur sortie d'Afrique, ce qui doit résulter d'échanges constants entre ses populations. « Mais attention ! rappelle Alicia Sanchez-Mazas, qui dirige l'unité d'anthropologie du département de Génétique et Évolution de l'université de Genève. Nous ne disposons de l'ADN que de très peu d'individus archaïques. » Comprendre cet héritage archaïque, c'est aussi regarder les séquences que nous avons conservées. « Les gènes hérités de ces échanges ont été perdus, expurgés de notre génome il y a longtemps, indique Céline Bon. L'ADN d'origine archaïque qui s'est maintenu dans le génome de Sapiens concerne principalement des régions en dehors des gènes. » Néanmoins, des variants d'origine néandertalienne ou dénisovienne ont été associés à certaines caractéristiques biologiques. « On a notamment lié la couleur de la peau à des variants provenant de Néandertal, poursuit la chercheuse, sans qu'il soit possible de déterminer s'ils donnent une peau plus claire ou plus foncée. » La modeste influence de Néandertal « On a beaucoup parlé de gènes associés à l'immunité, complète Alicia Sanchez-Mazas. Ils dépendent énormément de l'environnement, les agents pathogènes n'étant pas les mêmes d'un milieu à l'autre. Or, après sa sortie d'Afrique, Homo Sapiens a été confronté à d'importants changements climatiques. » Il n'est donc pas étonnant qu'il ait gardé, de ses rencontres avec des hominiens vivant dans ces conditions depuis plus longtemps, des séquences qui ont facilité son adaptation au milieu.
source : Une dose de Néandertal, un doigt de Denisova / Agnès Vernet - Sciences et Avenir - Hors Série UNE LONGUE HISTOIRE, mercredi 16 décembre 2020
Quelques articles :
Expansion de l’homme moderne – Le berceau africain – Les origines de l’Homme
HOMINIDÉS - Les sorties d'Afrique / Encyclopaedia universalis
Homo erectus serait arrivé plus tard que prévu en Asie du Sud-Est /
La lignée de l'Homme de Denisova pourrait représenter trois espèces humaines / Maya Wei-Haas
Une nouvelle espèce d'homme préhistorique plus proche de nous que Néandertal / AFP et Sciences et avenir - 25.06.2022
Bibliographie :
Nos ancêtres dans les arbres : penser l'évolution humaine / Claudine Cohen aux pages 46 et suivantes
Une belle histoire de l'homme / sous la direction d'Evelyne Heyer ; préface d'Yves Coppens
Premier homme / Pascal Picq ; d'après le film de Frédéric Fougea et Jérôme Guiot
Bonne journée.