Un arrêt cardiaque laisse t'il le temps d'appeler deux fois lorsque nous dormons ?
Question d'origine :
Bonjour , un arrêt cardiaque laisse t'il le temps d'appeler deux fois lorsque nous dormons ?
Réponse du Guichet
Nous ne sommes pas certaines d'avoir bien compris votre question mais un arrêt cardiaque arrive subitement et la personne "s'effondre".
Bonjour,
Nous avons bien pris connaissance de votre question relative à l’arrêt cardiaque. En revanche sa formulation ne nous apparaît pas assez claire pour que nous soyons sûrs de vous répondre avec efficacité.
En conséquence nous vous proposons de vous indiquer des sources qui envisagent la question des problèmes cardiaques selon différents angles d’attaque en espérant que vous pourrez y trouver des réponses satisfaisantes.
Santé publique France vous donnera des informations générales concernant les causes des maladies cardio-vasculaires et les programmes de santé publique qui cherchent à y remédier.
Puisque vous semblez vous questionner sur le moment de la crise l’organisme Cœur plus AVC vous informera sur l’arrêt cardiaque, sur les signes qui le précèdent et sur les gestes qui sauvent. Le site décrit ainsi :
Un arrêt cardiaque arrive subitement. Il n’y a habituellement aucun signe précurseur.
La personne s’effondre.
Elle ne répond pas au toucher ni au bruit.
La personne halète ou cesse de respirer.
Lorsque le cœur cesse de battre, le sang ne circule plus dans l’organisme. La mort cérébrale peut commencer en aussi peu que trois minutes
Ce même site explique la différence entre arrêt cardiaque et crise cardiaque.
A ce titre Allo docteurs qui diffuse des vidéos concernant la santé propose une vidéo utile pour agir en cas de crise cardiaque.
En espérant vous avoir apporté des éléments de réponse, nous vous souhaitons de passez de bonnes fêtes
Question d'origine :
Bonjour , la réponse n'étant pas claire : je le repose donc !
Une personne morte d'un arrêt cardiaque , en dormant , peut-elle appeller deux fois ?
Merci d'être concis : les médecins doivent en avoir une petite idée .
Reformulation :
Réponse du Guichet
Étant donné la nature soudaine de l'arrêt cardiaque, il ne semble pas possible à une personne, qui plus est endormie, victime d'un arrêt du cœur, d'appeler ne serait-ce qu'une seule fois par les voies de communication et télécommunication habituelles. Par contre il est possible d'en repérer les signes avant-coureurs et de réagir en fonction.
Bonjour,
Comme indiqué dans notre précédente réponse et dans l'article Qu'est-ce qu'un arrêt cardiaque ?,
l'arrêt cardiaque comme son nom l'indique est un arrêt brutal, inopiné, du fonctionnement du cœur.
Dans Qu’est ce qu’un arrêt cardiaque ?, le site Coeur+AVC précise que
l’arrêt cardiaque est une défaillance électrique qui entraîne l’interruption des battements du cœur, et provoque son arrêt – de la même façon qu’un disjoncteur interrompt l’alimentation électrique d’une maison. Les personnes victimes d’un arrêt cardiaque s’effondrent et perdent connaissance.
Étant donné la nature soudaine de cet arrêt du cœur, il ne semble pas possible à une personne, qui plus est endormie, victime d'une crise cardiaque, d'appeler ne serait-ce qu'une seule fois par les voies de communication et télécommunication habituelles.
Cependant, l'arrêt cardiaque peut être précédé de signes avant-coureurs qui ne sont pas forcément identiques pour les femmes et les hommes :
Douleur ou inconfort thoracique
pression ou inconfort, serrement, douleur vive, sensation de brûlure ou de lourdeur à la poitrine
Sueurs
Inconfort à d’autres régions du haut du corps
cou, mâchoire, épaule, bras ou dos
Nausée
Essoufflement
Étourdissements
Signes d’une crise cardiaque chez les femmes
Le signe le plus commun est la douleur ou l’inconfort thoracique. Toutefois, ces dernières peuvent subir une crise cardiaque sans ressentir de pression à la poitrine. Leurs symptômes peuvent comprendre un essoufflement; une pression ou une douleur à la mâchoire, dans le haut du dos, dans la partie inférieure du thorax ou dans la partie supérieure de l’abdomen; des étourdissements ou un évanouissement, ou encore une fatigue extrême.
Sur sa page Infarctus et arrêt cardiaque : comment réagir ?, l'Ameli explique que l'arrêt cardiaque est une complication de l'infarctus du myocarde et "c'est la rapidité d'intervention qui fait la différence". "Pour agir rapidement, il est important de connaître les signes avant-coureurs de l'infarctus du myocarde. Plus le traitement est débuté tôt, moins il y a de risques de séquelles." Il est donc vital de reconnaître ces signes dont les symptômes de l'infarctus du myocarde qui laissent le temps d'appeler le 15 ou le 112 :
Le principal symptôme de l'infarctus du myocarde est une douleur dans la poitrine. Elle survient au repos ou à l'effort et peut :
- être intense et "serrer" la poitrine comme un étau ;
- persister et ne pas diminuer, même après la prise de trinitrine ;
- s'étendre dans la mâchoire, dans le bras gauche ou les 2 bras ;
- parfois s'accompagner de pâleur, de sueurs, d'essoufflement, d'éructations (rots), de nausées, d'angoisse...
Mais parfois, la douleur est très atypique et la personne ressent une gène douloureuse du creux de l'estomac qui lui paraît d'origine digestive, surtout si elle a simultanément des nausées ou des vomissements.
Attention ! Il existe des infarctus du myocarde non douloureux, en particulier chez la femme, les personnes âgées et les diabétiques. Il se manifeste alors par un ou plusieurs de ces symptômes :
- un malaise ;
- un essoufflement soudain ;
- une fatigue inexpliquée ;
- des sensations inhabituelles dans le bras gauche.
Lorsque l'arrêt cardiaque survient, seules la ou les personnes témoins de l'accident peuvent appeler le 15 ou le 112. L'Ameli indique qu'il faut sans attendre apporter "assistance de toute urgence à la personne en arrêt cardiaque par un massage cardiaque ou par l'utilisation d'un défibrillateur cardiaque. Même si vous ne connaissez pas ces pratiques, tentez-les."
Voici l'infographie de l'assurance maladie sur le déclenchement de la chaîne de survie et les premiers secours à prodiguer en cas d'arrêt cardiaque :
Effectuer le plus tôt possible un massage cardiaque
- Allongez la personne en arrêt cardiaque sur une surface dure.
- Mettez-vous à genoux contre elle, sur le côté.
- Positionnez vos mains l'une sur l'autre, au milieu de son thorax, entre les deux seins, les bras bien tendus.
- Bien à la verticale, appuyez de tout votre poids : ce ne sont pas les bras ni les mains qui appuient mais tout votre corps.
- Exercez des pressions fortes. Enfoncez vos mains de 5 à 6 centimètres dans la poitrine, et remontez-les entre chaque pression pour faire circuler le sang.
- Effectuez les pressions à un rythme régulier (100 pressions par minute), en comptant jusqu'à 30.
- Toutes les 30 pressions, suspendez le massage pour insuffler deux fois de l'air par "bouche-à-bouche" ; si vous ne savez pas pratiquer la ventilation par le "bouche à bouche", poursuivez le massage qui est le geste majeur jusqu’à ce que le défibrillateur vous ordonne d’arrêter ou jusqu’à l’arrivée des secours.
- Reprenez ensuite le massage cardiaque : série de 30 pressions, etc.
Pratiquer le bouche-à-bouche, lorsqu'on connaît la technique
- Basculez la tête de la victime vers l'arrière et soulevez son menton.
- Placez une main sur son front et pincez ses narines entre le pouce et l'index.
- De l'autre main, maintenez son menton de telle sorte que sa bouche s'ouvre.
- Inspirez normalement, penchez-vous vers la victime et couvrez entièrement sa bouche par la vôtre.
- Insufflez lentement et régulièrement de l'air dans la bouche de la victime tout en vérifiant que sa poitrine se soulève.
- Tout en maintenant la tête de la victime basculée en arrière et son menton relevé, redressez-vous légèrement pour vérifier que sa poitrine s'abaisse à l'expiration.
- Inspirez de nouveau normalement et pratiquez une seconde insufflation.
- Repositionnez correctement vos mains et pratiquez 30 nouvelles compressions thoraciques.
Utiliser un défibrillateur cardiaque automatisé externe
Cet appareil (disponible dans certains centres commerciaux, mairies, pharmacies, gares, entreprises...) vous guide vocalement, étape par étape, et garantit une utilisation sans risque. S'il n'y en a pas à proximité, massez sans vous arrêter jusqu'à l'arrivée des secours.
- Mettez-le en marche et prenez connaissance des instructions figurant sur l'appareil, pendant qu'une autre personne poursuit le massage cardiaque.
- Placez les électrodes sur la poitrine, à même la peau, conformément aux instructions.
- Assurez-vous que personne ne touche la victime lorsque le défibrillateur analyse son rythme cardiaque.
- Si un choc électrique doit être administré, assurez-vous que toutes les personnes présentes sont éloignées de la victime et de son environnement immédiat.
- Appuyez sur le bouton si cela vous est demandé. Le défibrillateur automatique administre le choc électrique sans votre intervention.
- Si le défibrillateur vous y invite, effectuez des compressions thoraciques sans tarder en alternant les séries de 30 compressions et de 2 insufflations.
- Continuez à suivre les indications du défibrillateur jusqu'à ce que la victime retrouve une respiration normale ou jusqu'à l'arrivée des secours.
- Si la respiration redevient normale, arrêtez la réanimation, mais n'éteignez pas le défibrillateur et laissez les électrodes en place sur la poitrine de la victime. Si celle-ci reste inconsciente, mettez-la sur le côté, en position latérale de sécurité et attendez les secours.
Nos réponses n'étant pas rédigées par des praticiens de la médecine, nous vous conseillons de vous renseigner auprès de professionnels médicaux.
Nous vous souhaitons une bonne année, bonne santé et bonne journée.