Je cherche des informations sur le pensionnat de Tourvielle au Point du jour.
Question d'origine :
bonjour !
J'ai trouvé sur internet un message d'une personne qui possédait une carte postale du pensionnat de Tourvielle au Point du jour.
Je cherche des renseignements fournis sur cet établissement. J'y ai été pensionnaire avec un de mes frères de 1945 à 1947.
Auteur déjà de 6 ouvrages, je suis à l'écriture d'un livre qui va retracer sans concession ce long séjour et j'ai besoin d'enrichir d'autres informations.. Je crois avoir trouvé que l'établissement date de 1922, mais quelle a été sa destination initiale ?
Je pensais aussi que son emplacement tel que repéré sur une carte internet de trouvait à l'emplacement du lycée Branly.
Avez-vous des éléments à me communiquer ? je ne manquerai pas de vous adresser l'ouvrage dès son édition. Sa relation authentique va insister particulièrement sur la directrice d'alors très autoritaire et les difficultés soutenues des internes dans cette période d'après guerre.
Etant actuellement dans le Var, je ne peux pas passer vous voir.
Natif d'Heyrieux, j'ai par ailleurs remis à la rédaction locale une partie rédactionnelle d'un ouvrage sur le village notamment pendant la guerre.
Merci de m'aider à retrouver un peu plus ce passé !
Réponse du Guichet
Voici les informations que nous avons recuillies :
Sur le site Delcampe, des exemplaires de cartes postales de l’internat qui vous intéresse sont visibles : "Ecole de rééducation professionnelle de Tourvielle" et "Un coin de l’internat municipal de Tourvielle".
Voici des réponses au Guichet du savoir qui peuvent vous intéresser :
Nous n’avons pas trouvé d’information au sujet de Tourvielle dans l’ouvrage Lyon 5e arrondissement : aux origines de la ville / Annick Lioud, Yves Neyrolles, Gérard Nioulou, André Pelletier, Simone Wyss ; sous la direction d'André Pelletier ; préface de Thomas Rudigoz
Dans l'ouvrage Le Point-du-Jour depuis les origines (1973), on lit (p. 10) :
«Tourvielle doit son nom à une maison seigneuriale qui était là bien avant la révolution. On ne sait rien de cette famille disparue depuis trop longtemps. L’Institution des Minimes qui était autrefois à St-Just, dans les bâtiments qu’on vient de démolir avait fait du domaine de Tourvielle sa maison de campagne. En 1904, au moment de la séparation, il tomba dans le domaine de l’Etat. Après la guerre, il devint une maison de rééducation pour les mutilés, puis un internat municipal de garçons enfin le Lycée électronique. Au début du 19e siècle, il y avait encore quatre tours plus ou moins en ruines, dans ce domaine, dont une touchait l’actuelle rue François Genin. Elles furent démolies pour les nécessités des constructions nouvelles.»
L’internat municipal de garçons ayant été créé par la Ville, des documents d’archives doivent se trouver aux Archives municipales de Lyon.
Voici des photographies consultables sur le portail Photographes en Rhône-Alpes :
1915 Fonds Jules Sylvestre [Ecole professionnelle municipale de blessés militaires : l'ancien atelier de cordonnerie]
Construction d'un lycée [Lycée Edouard-Branly à Tourvielle] Fonds Georges Vermard