Pourriez-vous m'en dire plus sur J. MAGNIN, peintre verrier à Lyon ?

Quelques-unes des rares traces que nous avons pu retrouver de cet artiste :

• Dans le Salon des expositions à Lyon (1786-1918), on découvre un Jules Magnin, domicilié au 60, rue Saint-Georges, exposant au Salon de 1903 pour un vitrail (appartenant à la société immobilière des hôtels particuliers). Ni le Bénézit, ni le De Gruyter généralement assez complet ne recensent de Jules Magnin.
• Dans Les Vitraux de Bourgogne, Franche-Comté et Rhône-Alpes, l'index ne renvoit qu'à une unique mention à ce maître verrier : à propos de la rénovation de l'église Notre-Dame de Bourg-en-Bresse (la remise en état des verrières de la nef est confiée à Félix Gaudin et Jules Magnin).
• Visiblement la rénovation constitue une part non négligeable de son activité puisque c'est à nouveau à ce titre qu'il est cité sur le site POP, la plateforme ouverte du patrimoine dans une notice sur la réfection d'un vitrail de l'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Mionnay dans l'Ain. "Ces verrières ont été réalisées en 1868, par l'atelier lyonnais Paré et Aubriot. L'une de ces trois verrières a été restaurée, en 1890, par Jules Magnin, maître-verrier à Lyon."
• Dans le Vitrail dans l'Ouest Lyonnais, un chapitre trace l'historique des ateliers Lyonnais, mais après s'être attardé sur les ateliers les plus importants se contente de citer brièvement Jules Magnin : "D'autres peintres-verriers ont également oeuvré pour la beauté des églises campagnardes. Il faut citer : Roux A. et Magnin Jules, Dibost et Simon (1896-1913) pour la fin du 19eme siècle..." Jules Magnin est également mentionné dans la "liste des peintres-verriers ayant oeuvré dans les communes inventoriées" à la fin du même ouvrage accompagné des dates entre paranthèses : 1875-1891, bornant probablement son activité professionnelle selon les données relevées par l'ouvrage, car sinon il faudrait croire qu'il est mort à 16 ans après avoir réalisé, comme vous l'avez constaté par vous-même, un bon nombre de vitraux.
• On trouve son nom dans l'Indicateur lyonnais Henry. Par exemple dans l'édition de 1898 : "Magnin (J.), St-Georges, 60 et m. des Epies, 15. Vitraux d'églises et d'appartements, modernes et artistiques, restauration de vitraux anciens."
• D'autres ouvrages que nous avons pu consulter restent muets sur cet artiste : catalogue de l'exposition Objectif vitrail Rhône-Alpes,  Dictionnaire des peintres sculpteurs à Lyon aux XIXe et XXe siècles, Presse ancienne et Revue du Lyonnais etc. mais dans le Dictionnaire des peintres sculpteurs à Lyon aux XIXe et XXe siècles on apprend l'existence d'un Serge Magnin (de son vrai prénom Jacques) né en 1934 et ayant vécu à Lyon Saint-Jean, auteur de quelques vitraux comme celui de la chapelle du Collet à St Jean-d'Arves ou d'un vitrail de l'oratoire St Alban-Leysse, réalisé avec René Maria Burlet.
• Une recherche sur le site filae nous permet en revanche d'en apprendre un peu plus sur Jules Magnin par le biais de son acte de décès : né le 22 février 1840 de Joseph Magnin et Joséphine Jemet, il s'éteint le 22 décembre 1915 à Lyon en son domicile au 22 rue Creuzet. Il est alors veuf de Jeanne Marie Vassel.