Comment interpréter le chiffre rond de mon ticket de caisse ?
Question d'origine :
Comment interpréter ce phénomène hallucinant sinon comme une synchronicité, laquelle n'est autre qu'une confirmation d'être sur la bonne voie ?
La somme à payer du ticket de caisse de mon magasin est de 40,00 Euros.
Sachant que rares sont les produits affichant un chiffres rond, quelle est la probabilité d'une telle occurrence ? Depuis des mois je fais des recherches en électronique sur une application difficile. Quoique je sois certain de la méthode, je bute sur des problèmes intriqués qui démoralisent.
Mais que viennent faire ces 40 euros dans cette problématique ? Le symbolisme de 40 est très puissant, je ne liste pas tous les cas, bibliques ou non, qui le vérifient.
Pour la petite histoire, voici ma note (Colruyt) à payer :
- Friskies chat stérilis. saum- tho- lég. 4kg Quant. 1 Prix unitaire 17,49 Montant 17,49
- Argento Malbec 75cl Quant. 6 Prix unitaire 4,69 M/ontant 28,14
Réduction Quant 20% Montant -5,63
A PAYER 40, 00
Notez que la réduction ne concerne que le vin. Pourquoi ? Je ne sais pas. In vino veritas ?
Je rentre chez moi, et le soir tandis que je me remets à la tâche, tout se met en ordre, je sais que le plus gros du travail est terminé.
Voilà, et je vous épargne certains détails qui me prouvent que, "quelque part" une énergie nous assiste, par-delà le temps.
Réponse du Guichet

Le fait que le montant du ticket de caisse soit de 40,00 €, un nombre qui revêt pour vous une importance spécifique, relève effectivement de la synchronicité puisqu'il s'agit pour vous d'une "coïncidence signifiante".
Bonjour,
Si les chances que le total de votre note tombe sur un chiffre rond sont effectivement assez faibles, elles restent néanmoins réelles.
Le fait que ce total soit de 40,00 €, un nombre qui semble revêtir pour vous une importance spécifique, relève effectivement de la synchronicité puisqu'il s'agit pour vous d'une "coïncidence signifiante".
La notion de "synchronicité" a été conçue par Carl Gustav Jung qui la définit comme" l’occurrence simultanée d’au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour la personne qui les perçoit".
La synchronicité intègre donc la notion de subjectivité et de sens à un événement vécu par celui qui constate la coïncidence.
Voici comment Yung l'explique :
Pour Carl Gustav Jung, fondateur de la psychologie analytique, le phénomène de synchronicité est avant tout révélateur d’une union, d’une continuité entre le psychique et le physique, en opposition avec le dualisme cartésien.
Nous captons des millions d’informations à la seconde, et notre cerveau n’en retient que quelques-unes, car tout retenir serait impossible. Ainsi, ce que nous allons réellement percevoir, c’est ce qui fait sens pour nous, ce qui est lié à nos préoccupations, à nos réflexions du moment.
Certains pourraient voir dans la synchronicité un signe du destin, une aide cosmique ou divine, ou simplement le pur hasard. Mais si on s’en tient à une explication rationnelle, c’est notre inconscient qui lui, capte tout ce qu’il se passe et nous aide à percevoir ce qui a du sens au bon moment : une réponse à un besoin conscient ou inconscient.
Pour Jung en tout cas, ces hasards n’ont rien de fortuit. La synchronicité répond à la nécessité que quelque chose émerge de l’inconscient et amène une transformation. Cela fait partie de ce qu’il appelle le processus d’individuation, la réalisation du Soi, de qui l’on est réellement, en dehors des images parentales ou sociales.
source : Synchronicités : l’étrange pouvoir des coïncidences / Marie Desbonnet
Nous vous proposons un extrait d'un article de Marie-Louise von Franz intitulé "Nombre et synchronicité" qui explique que Yung a étudié notre relation aux nombres entiers :
Comme vous le savez, C.G. Jung a défini le principe de la synchronicité comme une coïncidence de faits extérieurs ou matériels avec des faits intérieurs ou psychiques. Une telle coïncidence peut être appelée un événement synchronistique seulement s'il nous frappe par son « sens » et aussi seulement si nous devons en même temps exclure une interdépendance de cause à effet.
A la fin de son ouvrage sur la synchronicité, Jung a posé un nouveau problème en se demandant si les phénomènes synchronistiques n'étaient pas uniquement des cas rares et spéciaux d'un principe plus général dans la nature - un principe qu'il appelle «ordre a-causal». Nous en trouvons un semblable dans la décomposition radioactive et - dans le domaine psychique - dans les qualités individuelles des nombres (positifs) entiers. Ce sont, dans les deux cas, des qualités caractéristiques qui sont telles - a priori - sans que nous puissions en trouver une raison ultérieure.
Vers la fin de sa vie, Jung a plusieurs fois exprimé l'idée qu'en étudiant les nombres entiers dans leurs qualités individuelles, nous pourrions probablement découvrir davantage sur le principe de l'ordre a-causal de la nature et sur les phénomènes synchronistiques. Dans presque toutes les vieilles techniques de divination par lesquelles l'humanité a essayé de prédire des faits contingents futurs, on a employé les nombres naturels : dans le Yi King chinois, dans la géomancie, dans l'astrologie, dans le jeu d'échecs divinatoire et tous les autres jeux de hasard employés pour la divination (dés, Tarot, etc.). Pour nous, il est devenu évident qu'il n'y a aucune possibilité de prédire un événement synchronistique car ce dernier est, d'après Jung, un acte créateur dans le temps, mais on a toujours cru par les jeux de nombres pouvoir prédire la qualité générale d'un moment temporel qualité avec laquelle un possible événement synchronistique participerait en principe. Ceci présuppose que le phénomène du temps n'est pas seulement un cadre vide pour des événements qui le rempliraient, mais serait plutôt de la nature d'un continuum à phases qualitatives et c'est avec ces dernières que Jung croyait que les nombres peuvent posséder une relation spéciale.
Nous vous laissons poursuivre la lecture de cet article dans son intégralité.
Quelle est la symbolique du chiffre 40 et notre rapport à ce nombre ? Le journaliste
Cette prééminence se retrouve dans les cultures anciennes et particulièrement dans la Bible, où le nombre 40 revient sans cesse, à l'égal du chiffre 7 selon les exégètes. Les 40 jours de pluie du déluge, les 40 ans du séjour du peuple hébreu dans le désert, les 40 jours passés par Moïse sur le mont Sinaï. C'est également la durée du séjour de Jésus dans le désert au lendemain de son baptême, et le temps pour enseigner ses disciples après sa Résurrection et jusqu'à son Ascension. Il n'y a pas que les durées qui soient en jeu : quand il faut décompter les étables du roi Salomon ou les vaches offertes par Jacob à Esaü, c'est immanquablement le 40 qui revient.
Selon jewishencyclopedia. com, la précision de ce nombre ne doit pas trop faire illusion. Il s'agit tout simplement de désigner une certaine quantité d'objets ou une population, dont l'importance ne peut se compter sur les doigts des deux mains, sans pour autant être hors d'imagination.
source : L'omniprésence du nombre 40 dans nos vies / - Le Figaro - 03/03/2008
Là aussi, nous vous laissons lire l'article en ligne dans son intégralité.
Pour aller plus loin :
- Synchronicité et Hasard / Institut Métapsychique International
- La Symbolique des nombres / Raoul Berteaux
- La symbolique des nombres / Jean-Pierre Brach
- La symbolique des nombres dans la Chine traditionnelle / Elisabeth Rochat de la Vallée
- Une précédente réponse sur la synchronicité : 212121
Nous ne sommes pas certaines de bien avoir compris l'objet de votre questionnement. Si nous n'y répondons pas vraiment, n'hésitez pas à nous reposer une nouvelle question, plus précise.
Bonne lecture.
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