Je cherche de la documentation sur l'ébéniste et sculpteur Pierre Dedieu.
Question d'origine :
Bonjour,
J'effectue des recherches et je cherche de la documentation sur Pierre DEDIEU, ébéniste à l'observatoire de Paris et sculpteur.
Je vos remercie.
Réponse du Guichet
Pierre Dedieu, ébéniste d'art raffiné
Malgré nos recherches, trouvé peu d’informations, les voici :
«Pierre Dedieu est né à Boulognes-sur-Mer, en 1928. Il découvre les premières sculptures en Nouvelle-Calédonie. De retour en France, il rencontre les arts d'Afrique noire et commence un apprentissage chez un ébéniste d'art. En 1965, à l'Observatoire de Paris, il restaure, construit, mais consacre tout son temps libre à la sculpture. Armé de ses plus de huit cent gouges, Pierre Dedieu a sculpté tous les bois, même s'il avoue quelque tendresse aujourd'hui pour le peuplier.
Principales expositions : Salon d'Automne, de Milan, des Artistes Français, d'Art sacré ; diverses galeries ont exposé ses œuvres dont : Mai, Jean Pascaud, à Paris, Carnot à Poitiers, à Chicago et Seattle, notamment»
Source: Bio Dedieu pages perso orange
«Pierre Dedieu est un sculpteur français né en 1928 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) et décédé en 2013 à Valence (Drôme). Formé à la restauration des meubles anciens précieux par un ébéniste d'art, il acquiert très tôt un savoir-faire exceptionnel dans le travail du bois, qui restera à jamais son matériau de prédilection. Un voyage en Nouvelle-Calédonie pendant son enfance, lui ouvre l'univers fascinant et onirique des arts premiers qu'il n'oubliera jamais. Son goût pour les formes libres et abstraites allié au raffinement extrême de son travail (il utilisait huit-cents gouges différentes !) s'accorde parfaitement à l'esprit novateur des années 1950. Un temps proche d'Alexandre Noll, Pierre Dedieu expose à la Galerie de Jean Royère de 1950 à 1953 et sera fidèle au salon des Réalités Nouvelles durant toute la décennie 1950. Michel Seuphor, dans son ouvrage La sculpture de ce siècle, paru à Lausanne aux éditions du Griffon en 1959» [que nous avons au silo moderne de la bibliothèque*], lui consacre un article et souligne l'habileté de ses choix en matière de bois. Fin connaisseur des essences et de leurs propriétés, Pierre Dedieu en utilisera de très nombreuses, privilégiant dans ces dernières pièces le léger et fragile peuplier, si difficile à sculpter. Employé à partir de 1965 au sein de l'observatoire de Paris pour restaurer les vieilles pièces de bois du musée et construire de fabuleux outils de polissage des miroirs optiques, ses créations personnelles glissent un intime surréaliste dans lequel il réinvente les figures d'une humanité silencieuse et colorée. Largement méconnu, l'oeuvre sculpté, rare et sincère, de ce mélomane féru d'astronomie, mérite amplement d'être diffusé et reconnu.»
Source: interencheres
*"Né à Boulogne-sur-Mer en 1928. D’abord apprenti ébéniste chez un restaurateur de meubles anciens. Long séjour en Nouvelle-Calédonie qu’il met à profit en étudiant la technique de la sculpture canaque et de l’art nègre en général. Revenu en France, il exécute ses premières œuvres, figures à stylisation surréaliste. Aborde en 1952 la réalisation de bas-reliefs constitués de formes abstraites de bois reliées par des barres métalliques. Revient à la ronde basse en 1954. Œuvres en bois réalisées dans une matière habilement choisie. Vit à Paris.» (p.256 de La sculpture de ce siècle, donc)
Une de ses œuvres apparaît sur le site de la galerie Patrick Fourtin
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