Je souhaiterais savoir ce qu'est le "bureau des marguilliers".
Question d'origine :
Bonjour
faisant dse recherches sur la vie d'une église je souhaiterais savoir ce qu'est le "bureau des marguilliers" en 1837 . J'ai un document qui montre que le bureau des marguilliers fait partie du Conseil de fabrique mais il est élu en son sein;Quel peut être le rôle dse marguilliers? ( qui ne sont pas les sacristains ici )
d'autre part comment était rémunéré le sonneur de cloches au 19 ie s ?
je vous remercie
Cordialement
Claier Veaux
Réponse du Guichet

Le site de l’abbaye de Saint-Hilaire dans le Vaucluse explique précisément ce qu’est un marguillier et quelle est son rôle. Sur ce site, on trouve également des informations sur la rémunération du sonneur de cloches au XIXe siècle.
Bonjour,
"Le marguillier est un laïc, membre du conseil de fabrique, chargé de l'administration des biens de la paroisse (terres, locations de terres, écoles, rentes et impôts), de veiller à l'entretien des locaux, de tenir le registre de la paroisse et de préparer les affaires qui doivent être portées au conseil. Les membres de ce conseil sont au nombre de trois : un président, un trésorier, un secrétaire.
Le marguillier (du latin ‘matricularis’, qui tient un registre) avait, dans chaque paroisse, la charge du registre des personnes qui recevaient les aumônes de l'Église. Il servait d'aide au sacristain, nommait et révoquait les chantres, les bedeaux.
Sous l’empire du décret du 30 décembre 1809, les sonneurs, employés de l’église et non de la commune, étaient nommés et révoqués dans toutes les paroisses par le bureau des marguilliers. Depuis l’ordonnance royale du 12 janvier 1825, cette prérogative accordée aux marguillier sa été limitée aux villes.
Par ailleurs, conformément aux dispositions de l’article 37 du décret impérial du 30 décembre 1809, les sonneurs étaient payés par la fabrique.
Dans plusieurs paroisses le sonneur ne recevait d’autres gages que le produit d’une quête en nature. Cette quête, à laquelle personne n’était tenu de contribuer, était considérée comme un salaire, dont la forme de payement était autorisée par l’usage.
Mais dans les communes où, par tolérance, et en vertu du règlement épiscopal, ou d’une décision particulière de l’évêque, les cloches servaient à un usage d’utilité civile, le Conseil d’État a précisé "qu’il paraît juste, que la commune contribue au payement du sonneur de cloche de l’église, en proportion des sonneries affectées à ses besoins communaux." (Avis du Conseil d’Etat du 17 juin 1840).
Parmi les réponses déjà fournies par le Guichet du Savoir, vous trouverez également des informations qui peuvent vous intéresser, et notamment sur le rôle des fabriques de paroisse jusqu'en 1904, accompagnées de bibliographie. "
Pour aller plus loin :
Le premier conseil de fabrique de Saint-François-de-Sales : les fabriques à Lyon jusqu'au décret du 30 décembre 1809, Abbé A. Sachet, Imprimerie du Nouvelliste à Lyon, 1917 ;
Cloches : voix de Dieu, messagères des hommes, Arnaud Robinault-Jaulin, Desclée de Brouxer, 2003.
Nous vous souhaitons une agréable lecture !
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