Quand c'est opéré, à Lyon le passage du foulon à la lavandière ?
Question d'origine :
Bonjour,
Dans l'Antiquité c'est le foulon/teinturier qui avait en charge le nettoyage des vêtements, au XVIe siècle ce sont des lavandières étaient en chargées.
Quand c’est opéré à Lyon le passage du foulon à la lavandière ?
Merci d'avance
Réponse du Guichet

Nous n’avons trouvé aucune indication concernant votre recherche. L’activité de lavandière n’est pas répertoriée comme métier dans les documents que nous avons regardés. Vous pouvez contacter La Maison du blanchisseur-le Musée à Grézieu-la-Varenne afin d'obtenir des renseignements.
Bonjour,
Nous avons cherché dans les livres qui listent les métiers anciens et/ou peu connus à Lyon et dans le Lyonnais. Ainsi le document Métiers lyonnais d'hier et d'aujourd'hui : l'exemple d'Ecully de Nicole Lemoine indique une liste de 26 métiers mais aucun ne correspond au métier qui vous intéresse. C’est aussi le cas pour Les Métiers lyonnais sous la Révolution indiquant qu’à la veille de la Révolution, une quarantaine de communautés de métiers était formée en corporations. Cela ne semble pas être le cas pour les lavandières car aucune corporation ne correspond à ce type de travail.
Le terme "fouton" n’est pas non plus mentionné contrairement à celui de teinturier qui relate une activité donnant des couleurs différentes aux fils de la chaîne. Le document Les anciens métiers dans la campagne lyonnaise évoque des teinturiers à Messimy, Thurins, Vaugneray dans le Rhône.
L’association "Patrimoine" de Cognac la Forêt a réalisé une fiche sur le métier de lavandière.
On retrouve le terme de lavandière dans le livre Sujets bateaux : embarcations sur le Rhône et la Saône en région lyonnaise de Romain Charbonnier. En voici un passage : A Lyon, les plattes sont arrivées sur les rives dès 1810, bien que des documents fassent état d’embarcations sur les fleuves au milieu du XVIe siècle, mais ce n’était alors que des bancs à laver flottants. Également anecdotique, une platte vit le jour du côté de la Saône: dès l’année 1807, près du pont Montazet [aujourd’hui Pont Bonaparte], l’une d’elles, répondant au nom de Tilsitt, était amarrée… Et c’est véritablement trois ans après que les bateaux lavoirs seront utilisés pour l’activité de blanchisserie.
Certains métiers ont fait la réputation de villages. C’est le cas du métier de blanchisseur pour Craponne. Le syndicat des blanchisseurs de Craponne, créé pendant la première Guerre mondiale, fut dissous en novembre 1991. Au début du 20e siècle on comptait 150 artisans, puis 250 en 1940 mais 160 en 1950 et seulement 9 en 1990. (Des Craponnois, 1875-1945 : une famille, des associations / Groupe de recherche et d'étude de l'histoire de Craponne).
Vous pouvez contacter La maison du blanchisseur - le Musée à Grézieu-la-Varenne.
Vous avons poursuivi nos recherches dans des livres relatifs aux lavoirs comme La France des lavoirs mais sans trouver réponse à votre question.
Autres documents consultés :
- Histoire de la teinturerie à Villefranche : article de Chroniques du pays beaujolais ; No 24, 2000, p. 61-70,
- Travailleurs et métiers lyonnais / Justin Godart ; préface de M. Edouard Herriot,
- Que savez-vous des lavandières lyonnaises à la fin du XIXe siècle ? : question du Guichet du Savoir,
- Métier de nos ancêtres : question du Guichet du Savoir.