Le parc de la Tête d'Or a t-il gardé son authenticité ?

Le livre Tête d'Or : un parc d'exception créé par Denis Bühler évoque les différents aménagements et évolutions du Parc au XIXe siècle et au XXe siècle. En 1891, par exemple, les voitures sont autorisées à circuler dans le parc. À la suite de plusieurs accidents, le maire Antoine Gailleton, décide de rendre obligatoire le port d’une plaque portant un numéro d’identification unique sur chaque véhicule. En 1894, pour l'Exposition internationale et coloniale, le chalet des gardes, le chalet du parc et le vélodrome sont construits. A la fin du XIXe siècle, une clotûre est également construite autour du parc.

La page Wikipédia du parc dresse une chronologie presque exhaustive des principales constructions.

Enfin, l'article du Progrès : "Parc de la Tête d'Or : et maintenant, un retour aux sources ?" évoque les transformations à la fin du XXe siècle :

 dans les années 1990, le parc devient un Luna Park. On se précipite en nombre pour tout un tas d’animations et on assiste à une lente dérive… Alors, on dit halte. Et c’est encore un préfet, qui, à l’époque, veut y mettre le holà. Le parc se dégrade, il y va de la survie de ce précieux patrimoine.

Une Charte du Parc est alors rédigée pour protéger le Parc. Des éléments comme la grille et les grandes serres du parc de La Tête d’Or étaient néanmoins déjà protégés au titre des monuments historiques (voir le pdf) ; ils ont été inscrits le 4 novembre 1982.

Pour compléter cette réponse, nous vous conseillons la lecture de ces documents :

• Le parc de la Tête d'Or / Olivier Perrin
• Le parc de la Tête d'Or : 1856-1971 / [éd. par] Société lyonnaise d'horticulture,
• Dictionnaire historique de Lyon,
• Les mutations d’un parc urbain : la Tête d’Or : article réalisé par la Documentation régionale.