Question d'origine :
Bonjour,
Où puis-je trouver la trace de ce document ?
Merci de vos informations
Cordialement
Sylvie B.

Réponse du Guichet

On retrouve la trace de ce brevet d'armoirie dans l'"Armorial général de France" dressé par Charles d'Hozier.
Bonjour,
Les brevets d'armoiries étaient délivrés par le Garde général de l'armorial, ici Charles D'hozier, contre quittance d'une taxe.
Ils ne constituaient pas de preuves de noblesse.
On trouve trace de ce brevet de la famille Madignier dans l'Armorial général de France établi par Charles d'Hozier conservé à la BNF et numérisé dans Gallica :
Si vous recherchez le document original, il se peut qu'il soit encore conservé par la famille Madignier. En effet, ces brevets d'armoiries sont en général conservés dans les archives familiales et appartiennent souvent à des fonds privés.
Auriez-vous plus d'informations à nous apporter sur la provenance de votre photographie ? Cela pourrait nous aider à mieux comprendre votre demande...
Quelques informations supplémentaires provenant de l'encyclopédie Wikipedia :
L'édit royal de Louis XIV de novembre 1696 porta création d'une «maitrise générale des armoiries » , composée de 37 officiers (dont 16 charges anoblissantes) pour la "grande maîtrise", ayant juridiction dans tout le royaume, et de plusieurs maîtrises "particulières", installées dans chacune des généralités du pays (soit 28), et composées de 10 offices, pour assurer l'enregistrement des blasons déjà existants ou à venir, de façon perpétuelle. Il donne pouvoir aux officiers de la grande maitrise d'en « accorder à ceux qui le demanderont eu égard à leurs états, qualités et professions ». Cette maitrise fut cependant supprimée par un nouvel édit d'août 1700, car personne, ou presque, ne voulut acheter ces offices.
Dans l'intervalle, Charles René d'Hozier, ancien Juge d'Armes de France dont la charge avait été supprimée par l'édit, fut nommé garde de l'Armorial par un arrêt du Conseil du roi du 18 décembre 1696, et il délivra des brevets à raison d'1 livre 10 sous la pièce. Ces brevets valaient lettres d'armoiries « sans cependant que les brevets ou lettres puissent en aucun cas tirer à conséquence pour preuves de noblesse. » (article 17). Elles étaient héréditaires à condition pour les héritiers de les faire recevoir dans l'année du décès du chef de famille.
Philippe du Puy de Clinchamps, dans son ouvrage intitulé La noblesse, écrit à ce sujet : « Quant au brevet d'armoiries, délivré très officiellement par la grande maitrise des armes du Royaume, notamment lors de l'enregistrement de 1696, nous avons déjà dit ce qu'il convient d'en penser : il prouve uniquement que celui qui reçut ce brevet avait payé 20 livres, simple impôt sur la vanité, qu'il ait été noble ou d'excellente roture, et rien de plus »4.
Bonne journée.