Où trouver les "annales lyonnaises" de 1877 ?
Question d'origine :
Cher Guichet du Savoir,
Dans son ouvrage Marceline Desbordes-Valmore et ses amis lyonnais (Paris, La Connaissance, 1923), Eugène Vial rapporte qu'Aimé Vingtrinier a raconté l'amitié naissante de Léon Boitel avec Desbordes-Valmore dans La Revue du Lyonnais (1855 et 1866, disponible sur Numélyo), mais aussi dans les Annales lyonnaises (1877, p. 7) que je n'arrive pas à trouver en ligne.
Sauriez-vous où trouver les fameuses "annales lyonnaises" de 1877? Sauriez-vous aussi si la correspondance de Boitel est disponible dans un fond d'archives?
Bien cordialement,
Louis
Réponse du Guichet

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Bonjour,
Pour resituer votre question, voilà les références faites dans l'ouvrage de Eugène Vial au sujet des relations de Léon Boitel avec Marceline Desbordes-Valmore :
Les Annales Lyonnaises de l'année 1877 y sont clairement cités comme référence, mais après recherche dans notre catalogue et dans le Catalogue collectif de France, nous n'avons trouvé que deux revues portant ce nom-là, l'une qui a paru entre 1814 et 1816 et l'autre dont la parution débute en 1886. Aucune des deux ne paraissant donc en 1877, il doit s'agir d'une erreur, soit de titre, soit de datation. Notons que ces références sont reprises (avec la même « erreur ») dans d'autres ouvrages, et que ces occurences ont pu se confirmer mutuellement à force d'être répétées. De ces deux revues, seule la première a été numérisée.
En 1877, cependant, paraissait dans la Revue du Lyonnais, un article sur le bibliophile Léon Cailhava, dans lequel se trouve évoquée en détail (Boitel, semble-t-il, aimait la raconter à ses amis) la rencontre de Boitel et Desbordes-Valmore, telle qu'elle est reprise par Vial, mais cette source est également citée dans les références de ce dernier - on peut donc exclure qu'il ait confondu La Revue et Les Annales dans ses références, d'autant que la page citée (p.7) ne correspond pas à celle de l'article sur Cailhava dans la Revue.
Il est possible que Eugène Vial se soit trompé dans ses références, c'est en tout cas la conclusion à laquelle nous aurions tendance à nous ranger.
Quant à la correspondance de Boitel, si tant est qu'il en ai laissé une, car à priori rien ne laisse à penser qu'elle existerait encore - sauf information contraire de votre part -, il s'agit d'archives privées, conservées (éventuellement) par la famille. Il est possible que ses descendants aient déposé cette correspondance dans une institution publique, mais cela reste très hypothétique. Si c'était le cas, rien ne prédestine cette correspondance à finir dans une institution en particulier, on ne peut donc pas savoir à priori où la chercher.
Une recherche sur leur sites internet respectifs ne retourne pas de résultats probants, que ce soit aux archives municipales ou aux archives départementales (on ne retrouve de Boitel qu'un même portrait). Pas plus que dans le méta catalogue du CCFR qui recense les inventaires de manuscrits de bibliothèques françaises (à condition qu'ils aient été signalés).
Le portail France Archive non plus n'offre aucun résultat significatif à la recherche du nom Léon Boitel. A nouveau ce portail n'est pas exhaustif mais se base sur le signalement des archives municipales et départementales.
Sur la page Wikipedia de Léon Boitel, on ne trouve pas mention de sa correspondance, qui aurait pu servir de source si elle existait quelque part. D'ailleurs, il faudrait consulter les ouvrages cités en références pour voir si l'un d'entre eux ne se servirait pas de cette hypothétique correspondance.
Bonne journée,