Pourquoi le vers à soie est-il noté aux alentours de 25° sur ce thermomètre ?

Bonjour,

Effectivement, la pratique de la sériciculture nécessite une température se situant entre 20 et 25 °C d'après l'Encyclopaedia Universalis.

Le Bombyx mori ne vit que sur le mûrier blanc (Morus alba) et ne consomme que les feuilles du printemps, d'où la nécessité d'un climat à hiver tiède — climat de mousson ou méditerranéen à la limite. De plus, le Bombyx mori a besoin d'une forte humidité et d'une température ambiante de 20 à 25 °C. Deux solutions : élever le ver à la température de l'air (Asie chaude) ou utiliser des chambres chauffées (au Japon, en Europe ; les magnaneries en France).

Voici un autre extrait qui pourra vous intéresser :

L’élevage du ver à soie (sériciculture) nécessite de nombreux mûriers à proximité, tant celui-ci est vorace, d’où son nom occitan « magnan » - le mangeur, le glouton – qui donne « magnanerie », le bâtiment propre à son élevage. Le ver à soie nécessite également une attention continue. Il lui faut une hygrométrie de 70 à 80 % et une température stable comprise entre 20 et 22°C. Des conditions favorables sont indispensables sont indispensables, en termes de propreté, car il est sensible aux bactéries et champignons, mais aussi d’espace [...].

source : Fileuses de soie / Sylviane Corgiat, Bruno Lecigne, Jean-Côme, que l'on peut consulter partiellement sur Google Livres.

Par ailleurs, il semble en effet que le thermomètre soit monté assez haut à Paris le 7 août 1802 : le thermomètre affichait 36,40°C.

(source : Année 1802, conditions météo remarquables / Prevision-meteo.ch)

Voir aussi Le Courrier des spectacles, ou Journal des théâtres, 10 août 1802 qui indique que la chaleur a fait monter le thermomètre de Réaumur à 28, 25 degrés (ce qui correspond approximativement à 35,31° C) !

Vous retrouverez également La série des températures journalières à Paris de 1658 à 2023 en ligne.

Bonne journée.