Quelle est l'origine du nom de plusieurs secteurs de notre métropole ?

Nous n'avons trouvé que très peu de traces des noms que vous citez. Nous ne pouvons émettre que quelques hypothèses sur leur étymologie.
Ces noms de lieux sont enracinés dans l’histoire agraire et linguistique du Velin, du Dauphiné et du franco-provençal lyonnais, témoins d’une époque, avant l’urbanisation, où le paysage donnait des toponymes. Il s’agit principalement de microtoponymes, noms de lieux-dits non étudiés dans les grandes bases toponymiques.

Ces noms reflètent :
- Le passé rural du Velin
- Une géographie locale (plaine, réseau de voies anciennes importantes)
- Des patronymes ou propriétés agricoles

Meyzieu / Les Panettes :
- Le nom "Panettes" évoque probablement des terrains plats cultivables. On trouve une trace du toponyme dans les cartes du 18e siècle « Bois des Pannetes » qui s'étendait sur l'actuelle emprise du quartier des Panettes, bordant, au sud, un chemin important reliant La Guillotière-Villeurbanne à Crémieu (probablement la D517 d’aujourd’hui).

Vénissieux / Darnaise & Corsière :
- C’est une zone anciennement agricole, occupée par de grandes fermes.
- Corsière : On trouve une définition de Corsier dans le Littré : "Chêne occidental, connu sous le nom de corsier… fournit du liége complétement semblable à celui du chêne liége". Une corsière serait un bois où l'on cultiverait le corsier.  Le cadastre napoléonien de 1831 mentionne également la section D du cadastre de Saint-Fons dite de la Corsière.
- Darnaise : peut-être lié à darn/darne (parcelle, morceau).

Bron / Rebufer :
- Ancienne ferme mentionnée sur la carte de Cassini ("Rebufin").