Quelle est l'origine de cette expression sur le cimetière de Bone (Annaba) en Algérie ?
Question d'origine :
Bonjour,
J'ai habité de 1946 à 1962 à Boneen ALGERIE.
Dans cette ville circulait ==::un slogan==;;;;quand tu vois le cimetière de Bone, l'envie de de mourir te donnes
Ce slogan est connu des bonois, mais aussi de bien d'étrangers.
Je souhaite savoir comment ce slogan est apparu, s'il existe encore et qui l'aurait écrit.
Je vous remercie.
Cordialement. JL S.
Réponse du Guichet

Le dicton populaire qui vous intéresse, sans doute très ancien et de transmission orale, ferait référence au vieux cimetière Zaghouane de Bône situé au-dessus de la plage du Lever de l'Aurore et depuis lequel on a une vue splendide sur le golfe de Bône.
Nous avons repéré ce dicton sous plusieurs formes dans plusieurs documents, datés pour les plus anciens de 1831 et référencés par Gallica. Qualifié de "dicton bônois" ou de "dicton pied-noir", il est tantôt attribué à Oualioune (S'agit-il de l'écrivain né en 1922 en Algérie ?) tantôt à Taddo (S'agit-il du nom du gardien du cimetière, comme le laisserait penser un blog non sourcé ?) et associé à des légendes de conservation des corps.
Si les sources de Gallica font état de la beauté des cimetières de Bône, la presse contemporaine alerte sur les profanations et le manque d'entretien de ce patrimoine.
Bonjour,
Vous souhaitez savoir d'où vient le dicton "Quand tu vois le cimetière de Bône, l'envie de mourir te donne" : comment est-il apparu, existe t-il encore et qui l'aurait ecrit ? Sachez en préambule que les dictons sont souvent des proverbes très anciens, d'origine populaire, de transmission orale, et par conséquent pas forcément attribué à un auteur.
Vous avez habité de 1946 à 1962 en Algérie, dans la ville d'Annaba, connue sous le nom de Bône depuis la conquête française (1832). En 1955, le département de Bône est créé (Loi du 7 août 1955 portant création du département de Bône - Légifrance) et devint après l'indépendance de l'Algérie la Wilaya d'Annaba en 1968.
Quatrième ville et deuxième pôle industriel d’Algérie, Annaba est située sur le littoral, à l’extrême est du pays. Lors du dernier recensement (2008), la ville comptait 257 400 habitants et son agglomération plus de 500 000 habitants.
Elle occupe un site qui combine deux éléments complémentaires : la vaste baie en forme de faucille, protégée des vents du nord-ouest par le promontoire du cap de Garde, et la plaine qui s’ouvre, immédiatement derrière le cordon littoral, au pied du massif de l’Edough (1 008 m) sur lequel la ville est adossée.
Annaba est fondée à l’époque des royaumes numides, il y a plus de 2 200 ans. Les noms successifs qu’elle a pris, Hippo Regius, Hippone, Bouna, Bled El Anneb, Bône et enfin Annaba, attestent d’une continuité toponymique, même si le nom arabe d’Annaba renvoie aussi au jujubier, arbre fruitier très présent dans la région méditerranéenne. [...]
Durant l'époque ottomane (XVIe-XIXe siècle), Annaba est une petite ville qui entretient grâce à son port des relations commerciales avec les différents comptoirs de la Méditerranée. Après la conquête française (1832), la ville, qui prend le nom de Bône, devient un élément important du dispositif colonial. Elle s’appuie sur un double hinterland, agricole dans la plaine, et minier plus au Sud [...] Après 1962, l’État algérien indépendant décide de faire d’Annaba un grand pôle industriel avec la création d’un complexe sidérurgique à El Hadjar (à 7 km au sud de la ville).
Annaba continue de jouer la fonction d'une métropole régionale pour un espace qui est structuré autour d’un réseau de villes moyennes (El Tarf, Guelma, Souk Ahras, Tébessa), chefs-lieux des quatre wilayas qui constituent son aire d’influence directe (environ 2 millions d’habitants).
Source : Annaba, article de l'Encyclopédie Universalis écrit par Saïd Belguidoum, chercheur à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (IREMAM)
Le Consulat général de France à Annaba et Constantine publie sur sa page instagram un post sur le cimetière Zaghouane à Annaba :
Visite du très beau cimetière Zaghouane à Annaba. C'est un lieu de repos et de recueillement au coeur de la ville avec de très belles perspectives sur la Méditerranée.
Source : Instagram
Pour en savoir plus sur la ville d'Annaba, vous pouvez consulter le site de la Direction du tourisme (dta.annaba@mta.gov.dz) et l'article Wikipédia Annaba. Dans nos collections, vous pouvez consulter l'ouvrage suivant sur l'histoire antique d'Annaba : Hippone [Livre] / Ministère des affaires étrangères, [Centre culturel français d'Annaba], 2005 ou encore De Bône à Tunis, Sousse et Kairouan [Livre] / Victor Cambon, 1885.
Pour en savoir plus sur le cimetière de Bône, un article lui est consacré dans un numéro de "La Seybouse : la petite Gazette de Bône la Coquette, le site des Bônois en particulier et des Pieds-Noirs en Général" : Le cimetière de Bône par Eric Wagner :
" Le cimetière de Bône, l'envie de mourir il te donne " !
Ce dicton (combien de fois l'ai-je entendu ?), bien sûr, vous le connaissez. Et même s'il s'agissait du cimetière musulman du Lever de l'Aurore époustouflant de beauté au soleil couchant, par fierté, vous vous l'êtes appropriés.
Sur sa page Filckr (site web de partage de photographies et de vidéo), un.e internaute a posté une photographie du cimetière Zaghouane de Bône, accompagné du commentaire suivant :
Vieux dicton bônois : "Le cimetière de Bône, envie de mourir y te donne."
Il s'agit du vieux cimetière musulman, aux Caroubiers, au-dessus de la plage du Lever de l'Aurore. On y a une vue splendide sur le golfe de Bône, à l'ombre des vieux arbres, dans un parfum d'orangers en fleur si l'on est au printemps.
Ceci est un panoramique fait de 3 photos. Pour voir les détails, cliquez sur la photo, puis naviguez à l'aide de la souris.
J'ai essayé de retrouver le même point de vue que celui de la carte de 1905.
Source : Photographie du cimetière de Bône sur Filckr (téléchargée le 3 septembre 2011 et prise en avril 2009)
Ce "vieux dicton bônois : "Le cimetière de Bône, envie de mourir y te donne" sus-cité apparaît dans l'article de la journaliste Leïla Sebbar, consacré à l'écrivaine suisse Isabelle Eberhardt, qui séjourne à Bône en 1897 en compagnie de sa mère, malade, qui meurt le 28 décembre 1897.
Qu'allaient-elles faire dans la ville algérienne de Bône, à Test d'Alger en 1897 ? La mère meurt subitement. A cause du cimetière marin ? - Si tu vois le cimetière de Bône envie de mourir il te donne- disent les natifs de Bône, aujourd'hui encore. Sur la colline, face à la mer, repose la mère d'Isabelle. Au même endroit, Isabelle Eberhardt, écrivain, enterre une jeune courtisane de Constantine, à l'ombre d'un figuier. On a écrit une épitaphe en arabe sur la faïence bleue et blanche de la tombe. Dans ses cahiers, Isabelle évoque le cimetière de Bône et son désir d'être enterrée près de sa mère. Lorsqu'elle n'est pas en Algérie, elle épingle une carte routière où figurent Bône et le cimetière marin, qu'elle marque d'un point précis, sur le mur de la chambre. Pour elle, qui dort n'importe où comme les exilés qu'elle rencontre sur les chemins des montagnes, les pistes des déserts, les hauts plateaux, et qu'elle met en scène dans ses notes de route et ses nouvelles, elle souhaite une tombe de sable « n'importe où dans le sable brûlé du désert, loin des banalités profanatrices de l'Occident envahisseur »... Tel fut son destin. Isabelle est enterrée dans le cimetière de sable d'Ain Séfra, dans le sud-ouest de l'Algérie. Sa tombe est une tombe musulmane. Sur la pierre fendue en plusieurs endroits, on peut lire son nom arabe : Sidi Mahmoud en lettres arabes et en français Isabelle Eberhardt épouse Ehni Sliman morte à 27 ans catastrophe d'Ain Séfra 21 octobre 1904.
Source : Isabelle Eberhardt : Isabelle, l'Algérien. Sebbar Leïla. In: Les Cahiers du GRIF, n°39, 1988. recluses vagabondes. pp. 97-102.
On trouve en effet mention du cimetière de Bône dans l'ouvrage d'Isabelle Eberhardt sur Gallica : Notes de route : Maroc, Algérie, Tunisie, 1908.
Sur Gallica, bibliothèque numérique de la BnF, nous repérons également plusieurs documents datés de 1831 à 1997, mentionnant le dicton sous différentes formes :
« Le cimetière de Bône, envie d’y mourir il te donne »
« Si tu vois le cimetière de Bône, l’envie de mourir elle te vient »
« Le cimetière de Bône, si tu le vois, envie de mourir il te donne »
« Si tu vois le cimetière de Bône, l'envie de mourir y te donne »
« Voir les cimetières de Bône, l’envie de mourir te donne »
De plus ce dicton, qualifié de "dicton bônois" ou de "dicton pied-noir", est tantôt attribué à Ouahioune (S'agit-il de l'écrivain Chabane Ouahioune né en 1922 en Algérie ?), tantôt à Taddo ("Son gardien a été longtemps. M. TADDO", selon une information privée non sourcée).
Ces documents évoquent également la beauté du cimetière de Bône, la découverte d'étranges cas de conservation des corps, et une légende bônoise selon laquelle il en serait "ainsi couramment des terrestres dépouilles confiées à la terre généreuse des bords de la Seybouse"...
En voici quelques extraits :
Cols bleus : hebdomadaire de la Marine française, 5 mai 1956 consacre un article aux 124 ans de la "prise de Bône par la "Béarnaise"" illustrée d'une reproduction photographique en noir et blanc : "La plage du « Lever de l'Aurore » où eut lieu le débarquement. Au fond le cimetière indigène. Vue prise de la batterie du Lion".
Cité en plein essor et authentique capitale économique de l’Est Algérien, Bône a été nommée chef-lieu du 94e département français en une nuit de juillet 1954, désormais historique. Que de chemin parcouru depuis la prise de la ville, voilà bientôt 124 ans ! [...] Par le ravin se trouvant entre les batteries du Lion actuelle (Marine Bône) et le cimetière indigène (celui-là même dont on dit : « Le cimetière de Bône, envie d’y mourir il te donne »), les marins escaladèrent les pentes raides des Caroubiers, déboisées mais envahies de hautes herbes, et atteignirent la casbah par le nord. Yusuf, qui les attendait, accrocha une corde à nœud et la montée commença. Aussitôt sur le terre-plein, les marins (1) reçurent la soumission des Turcs de la casbah et (SUITE PAGE 4)
La Presse libre : journal indépendant du soir (Alger), 8 septembre 1902. Dans sa chronique "Simples fausses notes" consacré à un portrait satirique de Henry de Montherlant , Sandra-Mario évoque le diction bônois :
On peut conjecturer que ce bon M. de Montherlant nous prend pour des gens arriérés, des néolithiques, auxquels il faut dessiller les yeux [...]
Sans doute, un Bônois enthousiaste et hâbleur, rencontrant cet écrivain fantaisiste et friand de paradoxes, lui a-t-il dit : « Si tu vois le « cimetière » de Bône, l’envie de mourir elle te vient. » Je ne sais si l’envie de disparaitre à jamais, même dans la nécropole de Bône la coquette, lui viendra un jour : mais il est un fait presque certain, c'est que si M. de Montherlant continue ses reportages avec cette finesse d’observation qui le caractérise et qu’il n’a pas empruntée à la « race de sauvages », il finira tout simplement par nous faire mourir de rire. SANDRA-MARIO
La Dépêche quotidienne d'Algérie : la presse algérienne, 21 novembre 1951 consacre une chronique au cimetière de Bône, à l'occasion de la découverte dans un caveau de cette nécropole, d'un corps de femme inhumée en 1890 miraculeusement conservé :
Le cimetière de Bône n'a pas fini de faire parler de lui... Vous avez certainement lu dans « La Dépêche » l'aventure survenue au gardien de cette nécropole déjà célèbre à bien des titres... Ayant à agrandir un caveau, le digne homme, après avoir fait pomper l'eau qui le remplissait, d'un coup de pic malencontreux ouvre le cercueil... C'était celui d'une femme inhumée en 1890... Miracle ! Il ne se trouvait là ni squelette, ni cendres, mais une anatomie parfaite en la fraîcheur de sa carnation ! Déjà les Bônois prétendent qu'il en va ainsi couramment des terrestres dépouilles confiées à la terre généreuse des bords de la Seybouse... Au fait, c'est peut-être pour cela que Ouahioune a répandu avec tant d'orgueilleuse assurance que le cimetière de Bône, quand on le voit, "l'envie de mourir elle nous vient".
La Dépêche quotidienne d'Algérie : la presse algérienne du 17 novembre 1951 revient sur cette découverte dans la Rubrique Dépêches algériennes :
Un corps inhumé en 1890 découvert intact dans un caveau du cimetière de Bône. — Un bien étrange cas de conservation de corps a été découvert au cimetière de Bône. En effet, en voulant agrandir un caveau, le gardien du cimetière dut percer une voûte sous laquelle se trouvait le cercueil d'une femme inhumée en 1890. Le réduit était plein d'eau que l'on dut pomper pour poursuivre les travaux. Lorsque l'eau fut complètement évacuée, le gardien continua sa besogne. Mais il donna un coup de pic malencontreux. L'outil glissa sur la pierre et perça le cercueil. Par l'ouverture ainsi pratiquée on peut voir non pas un squelette mais bien le corps d'une femme absolument intact. Aucun membre ne manquait, tout comme si l’inhumation avait eu lieu la veille. Les vêtements eux-mêmes n'avaient pas été détériorés. On suppose que le cercueil dont l'intérieur était doublé de zinc et hermétiquement clos, n'aurait pas permis à l'air de pénétrer, d'où l'étonnante conservation qui vient d'être découverte. D’autres cas semblables, avec des corps enterrés depuis 40 et 20 ans, auraient d'ailleurs également été signalés au cimetière de Bône.
La Démocratie algérienne : journal républicain quotidien, 03 novembre 1896 : "Le cimetière de Bône est un des plus beaux, des plus luxueux et des mieux entretenus de l’Algérie"
Le Courrier de Constantine : quotidien d'information, 9 mai 1930 "C'est un charmant spectacle qu’offre Bône, pavoisée et toute fleurie à l’arrivée à Bône de M. Gaston Doumergue, [ancien président de la République française] [...] Sans doute M. Doumergue connaît-il la légende du cimetière de Bône."
L'escalier de Béni-Saf / Henriette Georges, 1934 (p. 200) : "Un cimetière où les chants de la lumière et de la couleur sont si beaux que "le cimetière de Bône, si tu le vois, envie de mourir il te donne (...)"
Comme le grain qui prend vie et force / Albert A. Pinelli, 1993 (p. 30) :
La coquette cité était très fière de son folklore rythmé par deux quartiers : la place d'armes et le champ de repos. D'un côté les nombreuses échoppes flanquées de braseros où la cuisson des brochettes et des merguez, prenait les allures d'un rite. De l'autre, le fameux dicton de Taddo « si tu vois le cimetière de Bône, l'envie de mourir y te donne » ou encore l'expression symbole de Bône la coquette : Des remparts de la Casbah, on peut voir Bône en « bas de soi » (soie).
Destin oblige / S.A.R. le prince consort de Danemark, Henri de Monpezat, 1996 : "Le cimetière de Bône il est tellement joli que l'envie de mourir il te donne, exprimait avec bonheur le dicton pied-noir".
Plus récemment des articles de presse font état de profanations et du manque d'entretien des cimetières d'Annaba :
Cimetière Zaghouan d’Annaba : Profanations à coups de bulldozers ! (L'Est Républicain, 2 septembre 2023) :
Un vendredi noir au cimetière Zaghouan d’Annaba, où l’on dénonce la destruction d’anciennes sépultures et la mise à nu de dépouilles. Des photos horribles prises sur les lieux ont été diffusées sur les réseaux sociaux par le parti du Front de la Justice et du Développement (FJD) d’Annaba, qui a saisi à cette occasion les autorités civiles et sécuritaires pour mettre un terme à ce crime. Plusieurs tombes à Zaghouan, le plus ancien cimetière de la ville, ont été profanées à la suite de travaux de construction d’un chantier. Cette accusation émane du le chef du bureau exécutif de la wilaya du parti islamiste. Dans un communiqué, il lance un appel urgent aux autorités locales pour qu’elles interviennent immédiatement concernant les travaux en cours aux abords du cimetière. Dans une lettre de dénonciation adressée au wali d’Annaba, le parti Adala va plus loin en affirmant : « Les travaux de terrassement qui y ont été effectués ont entraîné d’importants dommages aux tombes, mettant à nu des ossements subrepticement camouflés et non déclarés ». Sur les réseaux sociaux, les internautes s’interrogent sur la nature de ces travaux en raison de l’absence d’une signalisation de chantier indiquant la qualité des travaux et les informations qui y sont associées, comme la référence du permis de construire, la durée de réalisation, le maître d’ouvrage, les études préalables, etc.
Salah-Eddine
ANNABA / Cimetières : Laisser-aller et négligence On ne respecte même pas les morts (Quotidien Zeybouse, 30 octobre 2023)
Autres temps, autres fois, les cimetières de Bône étaient tellement bien entretenus, ce qui leurs a valu cette citation "voir les cimetières de Bône, l’envie de mourir te donne ". Seulement, aujourd’hui la situation actuelle de ces lieux a connu une nette dégradation, voir même déplorable, par manque d’entretien, absence de contrôle, certains même ont connu un certain vandalisme. De plus les quatre grands cimetières de la ville, Bouhdid, Sidi Harb, Zeghouane et Bouguentas, tous sont considérés depuis quelques temps complets et donc une très grande partie de leurs surfaces a été déjà épuisée. La problématique est que les communaux d’une manière générale qui ont succédé à l’hôtel de ville n’ont jamais vu plus loin dans leur planification, tout comme d’ailleurs la démographie galopante de la ville. Mais là où le bas blesse encore c’est lorsqu’on se rendant au cimetière de Zeghouane, tous les espaces ceinturant de ce lieu où se reposent les disparus ont été utilisés. Les quelques petits espaces restants sont convoités par les promoteurs. Ce cimetière le plus vieux de la ville a maintes fois d’ailleurs provoqué la colère des familles dont les tombes de leurs parents disparus ont été ensevelies en raison des travaux qui ont été entrepris par de gros engins, il y a plus d’une quinzaine d’années ce qui a d’ailleurs soulevé leur colère. A Sidi Harb, la situation est aussi déplorable. En effet il n’existe qu’une seule allée ce qui rend l’accès très difficile pour les familles qui viennent se recueillir devant les tombes de leurs disparus, il n’y pas de fontaine non plus. C’est le cas de Bouguentas et Bouhdid. Pourtant ces lieux sont gardés par des services de la commune.
Tayeb Zgaoula
À notre retour à la BmL la semaine prochaine, nous consulterons les ouvrages suivants et ne manquerons pas de vous informer si nous recueillons d'autres éléments saillants !
Proverbes et dictons algériens [Livre], 1987
Proverbes de l'Algérie et du Maghreb [Livre] / Mohammed Ben Cheneb ; présentation par Hédi Bencheneb, 2003
Bonne continuation dans vos recherches.