Quelle est l'origine du nom du quartier des Genêts à Bron ?

Bonjour,

Le nom du quartier des Genêts n'a aucun rapport avec la végétation locale ou la route de Genas. Il viendrait du nom de la propriétaire des terrains sur lesquels ce quartier a été créé.

Voici quelques extraits de documents qui indiquent cela :

Le quartier des Genêts était auparavant appelé Mas dessous Montchat et se trouvait à l'extrêmité nord-ouest de la commune de Bron. Madame veuve Geynet, propriétaire dans les années 1920 d'une grande partie de ce quartier, viabilisa et créa des voies qu'elle eut l'idée de nommer du nom de fleurs : rues des Coquelicots, des Bleuets, des Pâquerettes, des Myosotis... Cette dame était fabricante de fleurs artificielles !

source : Bron / Marie-Eliette Bressat et Claude Verne, A. Sutton, 2012, page 17

Le quartier des Genêts prit ce nom au XXe siècle au moment des premiers changements urbains, un article brondillant en rappelle l'origine : "Le nom de quartier des Fleurs a pris consistance lorsqu'il fût loti, c'était dans le milieu des années 1920, la propriétaire d'une partie de ce vaste quadrilatère, décida de mettre en valeur les nombreux terrains qui lui appartenaient (...) Mme Veuve Geynet, ancienne fabricante de leurs artificielles (...) eut naturellement l'idée de donner des noms de fleurs à ces nouvelles rues" - 88 -.

L'espace correspond à peu près aux rues ayant des noms de fleurs, il y a eu d'abord le chemin privé de la Perle, les rues privées des Genêts et des Pâquerettes qui allaient jusqu'au chemin de la Ferrandière, sur le plan de Bron en 1924, toutes les rues aux noms de fleurs sont nommées, avec à l'ouest la rue de l'Industrie et l'impasse Chapuis ; par la suite la rue des coquelicots a pris le nom de l'ancien adjoint au Maire de Bron, Léon Paviot et à l'est une nouvelle rue est née proche de la Maison de Quartier qui porte le nom de Jacques Daligand ancien conseiller municipal, architecte décédé accidentellement.

source : Mémoire de Bron : généalogie des seigneurs de Bron /  Marie-France Millon, 2019, page 114

Bonne journée.