Histoire d'Auguste Bridgetower

Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

Nous avons consulté plusieurs ouvrages :

Dans : La musique à Lyon : aperçu historique par Maurice Reuchlin, un chapitre est consacré au 19ème : extrait :
…..Un musicien surnommé le père Guerin entreprit de répandre à Lyon, dans les masses, le goût de la musique symphonique. En 1829, il trouve une salle rue Vieille-Monnaie, maison Thiaffait ; c’est là qu’on entendit pour la première fois à Lyon les symphonies de Beethoven. L’auteur poursuit en citant les oeuvres de nombreux compositeurs jouées à Lyon ainsi que les noms de leurs interprètes, mais Bridgetower n’est pas cité.

Nous avons consulté également sans succès : Le conservatoire de musique et les salles de concert de Lyon : étude historique de Prosper Holstein.

Egalement cette publication : De la musique à Lyon depuis 1713 jusqu'à 1852, discours prononcé par F.-George Hainl, malheureusement sans trouver d’information sur Bridgetower.

Ainsi qu’un ouvrage d’une cinquantaine de pages, intitulé : Centenaire de la mort de Beethoven : les premières exécutions à Lyon des oeuvres de Beethoven d’ Antoine Sallès : il est dit dans cet ouvrage :
…….Jusqu’à la fondation, en 1828, de la Société des concerts du conservatoire de Paris, qui marque vraiment le point de départ de l’initiation beethovenienne en France, le nom de Beethoven était à peu près ignoré de la majorité des amateurs de musique, et n’avait que rarement figuré aux programmes des concerts….. A Lyon, le 29 décembre 1820, le Cercle harmonique, une société d’amateurs, que dirige M. Alday, exécute l’ouverture de son Prométhée ; le 7 mars 1824, dans une des matinées dominicales instituées par quelques-uns des musiciens de l’orchestre de notre Grand-Théâtre, M. Mocker, l’un deux, interprète un de ses concertos qui est fort admiré ; le 1er avril 1825, dans un concert spirituel organisé à l’occasion du Vendredi Saint, M. Schaffner, chef d’orchestre du Grand-Théâtre, fait entendre de lui le Benedictus de sa messe en ut ; le 5 janvier 1830, un tout jeune violoniste de passage à Lyon, du nom de Filippa, donne au Palais des arts une soirée, où il interprète un de ses concertos……………. Encore une fois Bridgetower n’est jamais cité.

Cent ans d'opéra à Lyon de Vuillermoz contient un chapitre intitulé : Artistes qui se sont produits au Grand-Théâtre depuis 1812, nous n’avons pas vu le nom de Bridgetower, mais le texte est très dense, et donc le repérage pas très aisé.

Peut-être pourriez-vous obtenir des informations en consultant la thèse de Marc Zajtmann intitulé : La vie musicale à Lyon au 19ème. Elle est consultable au Centre de Documentation du Musée Gadagne de Lyon.

Réponse du Département Musique

Aucune des biographies de George Polgreen Bridgetower consultées (c'est à dire des notices d'encyclopédie ou des pages Internet, à défaut de monographies), ne fait état d'un quelconque passage du violoniste à Lyon. Le musicien a séjourné enfant à Paris où il a donné des concerts en 1789, puis les troubles de la Révolution l'ont conduit en Angleterre. Ses biographies indiquent qu'il résidera de nouveau plus tard à Paris avant de retourner en Angleterre vers 1843. Bridgetower semble avoir eu une existence passablement nomade (Vienne, Dresde, Paris, Rome, Londres...), mais Lyon ne figure pas dans les sources consultées.
Ajoutons à la liste des documents examinés en vain par la Documentation Régionale La musique à Lyon au XVIIIè siècle de Léon Vallas.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter cette biographie sur le site Africlassical. Des références bibliographiques y figurent, malheureusement la plupart sont des publications universitaires ou des articles de revues musicologiques étrangères.