Question d'origine :
Bonjour,
un de mes ancêtres a été mobilisé en 1914 et après avoir fait plusieurs régiments sur différents fronts, il a été détaché du 54ème d’Artillerie à la poudrerie nationale de St Fons par la commission médicale 0259 du 16 mars 1916.
Le 17 aout 1916, Il entre à l’hôpital Desgenettes et décède le même jour.
Le rapport d'autopsie effectué le jour même laisse penser qu'il a été gazé au gaz moutarde et que la mort a été presque instantannée.
Tout peut laisser croire à un "incident" à la poudrerie.
Trouve t'on des traces de cet incident dans la presse locale ?
D'avance je vous remercie de votre réponse
Cordialement
Réponse du Guichet

Bonjour,
Nous n’avons trouvé aucune trace d’un tel incident dans les archives des quotidiens régionaux de 1916 après la date fatidique pour votre aïeul du 17 août.
Cela semble logique, la Poudrerie travaillant à l’époque pour la Défense nationale, ce genre de fait devait être gardé sous silence par l’Armée française.
Nous vous conseillons de vous orienter vers les archives militaires de cette époque si elles sont consultables.
Vous trouverez sur ce site de généalogie les procédures à employer pour la consultation de ce type d’archives. On y apprend justement que les archives militaires ne sont pas consultables avant 120 ans pour un document médical mais qu’un descendant direct peut obtenir une dérogation.
Bonnes recherches.
Réponse du Guichet

Cher monsieur,
j'avais soumis votre question à une personne spécialisée dans les archives médicales sur Lyon. Voici son mail. Il n'a pas la réponse mais apporte quelques précisions supplémentaires pour vous orienter dans vos démarches
j'avais soumis votre question à une personne spécialisée dans les archives médicales sur Lyon. Voici son mail. Il n'a pas la réponse mais apporte quelques précisions supplémentaires pour vous orienter dans vos démarches
Cher monsieur, il semble qu'il y ait eu un certain nombre d'accidents de ce type, et certains ont été relatés dans la presse locale (Progrès, Nouvelliste, Lyon Républicain, Express et Dépêche). Pas celui-ci a priori... Il apparaît que ce monsieur a déjà tous les renseignemsnt qu'on peut espérer de ce genre d'événement et qu'il a épluché tous les fonds d'archives existants: simple rappel cependant, le registre des matricules de recutement militaire (classé par année de la classe aux archives départementales du Rhône, rue Servient). Les renseignements sont souvent lacunaires dans des cas de mort à l'arrière. Autrement, voir aux archives des Hospices civils, avec le registre de l'hôpital Desgenettes. Bref, rien de révolutionnaire pour ce monsieur... Désolé de ne pas plus vous aider Amicalement |
Bonne continuation
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