féminisme

Réponse du Service Guichet du Savoir

Sur internet nous ne trouvons que deux pages correspondant aux termes joints et exacts "Anne Léal" et "féminisme". Ce sont des articles publiés en anglais.

1- More Minerva than Mars: The French Women's Rights Campaign and the First World War (source : University of Worcester).
L'auteur Steven C. Hause explique que la gauche féministe perd certaines de ses militantes lors des années 1917-1921, faisant défection au Communisme durant le plein enthousiasme révolutionnaire. Pelletier, Séverine, Roussel, Caroline Kauffmann, Marianne Rauze, Hélène Brion, et Anne Léal sont mentionnées.

Vous pouvez retrouver cet article dans l'ouvrage Behind the Lines: Gender and the Two World Wars (source : Yale University Press.) Il est également accessible à la vente sur amazon.com.

2- "Mademoiselle Arria Ly Wants Blood!’’ The Debate over Female honor in Belle Epoque France (source : French historical studies). La bibliothèque municipale de Lyon dispose de ce périodique et nous avons consulté l'article d'Andrea Mansker dans le French historical studies volume 29 n°4 2006 pp 621-622.
Il est juste expliqué que Anne Léal et Marie Pugibet sont les secondes de Arria Ly, féministe de la Belle Epoque en conflit avec Prudent Massat, editeur en chef d’un hebdomadaire radical-socialiste toulousain. Arria Ly prônait la pratique de l’abstinence sexuelle permanente des femmes comme une tactique politique.

Malheureusement il n'y a aucune précision à propos des dates de naissance et de mort d'Anne Léal dans ces deux documents.

Maintes recherches bibliographiques supplémentaires dans nos collections ne nous ont pas permis de trouver de plus amples informations. Si ce n'est une brève mention d'Anne Léal dans un ouvrage intitulé L'égalité en marche , le féminisme sous la Troisième République (voir page 197). Il évoque Anne Léal comme membre de la Ligue nationale pour le vote des femmes.

Paradoxalement, nous trouvons plus d'évocations d'actions du type "grève du sexe" pour la période du début XXe siècle, mais pas pour le dernier tiers du XXe siècle, plus focalisé sur la maîtrise de la fécondité. Voyez à ce sujet l'ouvrage La grève des ventres.

Concernant le féminisme séparatiste, vous pouvez consulter Le néo-féminisme de Simone de Beauvoir et notamment le chapitre consacré aux Rapports de force et exclusion totale de l'homme.

Au final, pour appronfondir vos recherches, nous vous conseillons vivement de contacter des spécialistes de la question :
- Le Centre des Archives du Féminisme situé à l'Université d'Angers.
- Michèle Riot-Sarcey, historienne du genre à l'Université Paris 8
- Le Centre de Recherche en Etudes Féminines
- Le Réseau Interuniversitaire et interdisciplinaire National sur le Genre.