Question d'origine :
Bonjour cher guichet,
Auriez-vous des noms d'artistes japonais (peintres ou photographes) du XXème - XXIème siècles, travaillant sur la thématique de la ville et de la nature, à me conseiller?
Réponse du Guichet
bml_art
- Département : Arts et Loisirs
Le 01/10/2008 à 15h45
La plupart des artistes japonais contemporains sont encore très attachés à l’esthétique traditionnelle ainsi qu’aux thématiques en lien, notamment la nature…Cependant, il n’existe pas de monographie traitant d’une analyse sur ce thème comme sur celui de la ville… (peut-être existe t-il des documents en japonais !)
C’est pourquoi nous sommes en mesure de vous donner quelques noms (la liste ne sera pas exhaustive) et quelques pistes de recherche. Sachant que tous les artistes cités ne font pas systématiquement l’objet d’études particulières, n’ont pas forcément de sites web mais que chacun répond à vos critères et a fait l’objet d’une exposition dans une galerie, un musée ou autre manifestation.
Les installations de
site de Artnews
« Que se passe t’il lorsque notre végétal favori rencontre l’approche radicale de l’art moderne ? La fleur n’est plus seulement représentée comme symbole ultime de la beauté de la nature, elle communique désormais les perceptions et émotions de l’artiste. Petite démonstration autour du travail de Yoshihiro Suda.
Révélateur floral
C’est en 2004, à Paris, que cet artiste installait ses sculptures de bois peint représentant des plantes de façon réaliste, notamment des mauvaises herbes et des fleurs : camélias, magnolias, roses, anémones et amaryllis... L’hyperréalisme de ces oeuvres explorait l’espace où elles étaient installées. Quand c'est le cas pour la vraie plante, les tiges sont creusées en leur centre.
Pour expliquer sa démarche Suda explique laconiquement « ... à l’intérieur de moi, la plante prend forme à l’état de bois sculpté »
Très souvent, l’artiste choisit des lieux spacieux ou presque vides et place ses sculptures à des endroits inattendus, fissures cachées ou emplacements périphériques.
Parce qu’elles ne sont pas protégées, les sculptures de bois de Suda permettent au spectateur de se confronter directement à l’oeuvre, créant surprise intime ou hilarité.
Il confère une importance égale à tout, mauvaises herbes ou fleurs, véritables ou artificielles, petites ou grandes, etc...
Les sculptures sont souvent isolées, dans une position intenable. Ainsi, seuls quelques pétales touchent un mur et la fleur s’y suspend. Sont ainsi dérangées nos représentations classiques, basées sur la mémoire, et notre façon de regarder l’objet.
Malgré leur taille minuscule et leur apparence fragile, ces sculptures se caractérisent par une présence qui dynamise l’espace alentour.
Une tension est ainsi créée, ouvrant des moments d’interaction entre l’environnement, la forme sculptée et le spectateur.
L’artiste étudie le concept d’espace d’exposition et du fonctionnement de l’art contemporain. En utilisant la fleur, dont l’image et le symbolisme sont bien ancrés dans nos imaginaires, la question se pose naturellement
Vers l’abstraction florale
La fleur n’est plus seulement l'objet figuratif permettant de démontrer la maîtrise technique de l’artiste.
Par ses seules lignes, la forme du végétal sert beaucoup à exprimer les idées abstraites.
Dans l’art moderne, la fleur apporte une approche esthétique innovante par le biais de la photographie, de la vidéo, d’une installation et même de la sculpture. Depuis les années 1990, ces deux derniers champs artistiques ont été saisis par l’artiste.
Dans une situation particulière, la beauté de la fleur est parfois détournée, mise en réserve, disséquée ou transfigurée. Nous ne sommes parfois pas loin de l'univers féerique, futuriste voire pessimiste ou morbide »
NOBUYOSHI ARAKI: flowers
YAMAGUCHI TAKEO : recherche la nature à travers des formes organiques.
RIEKO MORITA
ISAO SUGIYAMA
MIYOKO HOTORI
ARAKI TAMANA…
TOYA SHIGEO : totem en bois et minéraux
TADA MINAMI : sculptures en métal et plastique conçues pour s’adapter au paysage environnant
NAKAOKA SHINTARO : ses sculptures en bois sont disposées comme des idoles et composent un site cultuel
SUDA YOSHIHIRO
MIYAWAKI AIKO
SHIRO HAYAMI
ON KAWARA
KIMIO TSUCHIYA
Se définit poétiquement comme un sculpteur du vent et modeleur d’eau. Il participe en 2000 à l'exposition « Vision sur l'Eau » à La Haye. Il lance son grand projet d'exposition itinérante « Caravane du Vent ». Point de départ : les rizières de Sanda au Japon, avant une installation provisoire sur l'île de Motukorea en Nouvelle - Zélande.
« Caravane du Vent » poursuit sa route à Inari (Finlande), Tamdaght (Maroc), Undur Dov (Mongolie) et Cumbuco (Brésil) et se veut autant un projet artistique qu’écologique.
La Maison Hermès expose ses œuvres à Tokyo (« Rencontre avec la Nature »).
Première exposition personnelle parisienne, Sculptures du respir, à la Galerie Jeanne-Bucher en 2005 . Une monographie lui est consacrée par Peter Buchanan aux éditions du Cercle d'Art (Paris).
Beaucoup de photographes ont travaillé sur les thèmes du paysage et de la ville.
ASADA NOBUO photographie “Un endroit où la mer est”
SUGIMOTO HIROSHI « norvegian sea Vesteralen Island » (non présenté à Paris Photo)
MATSUE TAIJI
Toute personne qui a cliqué à travers de Google Maps à une image satellite de sa destination saisir immédiatement l'appel de Tokyo-né Taiji Matsue de photographies, qui regarde de haut en points naturelles et anthropiques des paysages. L'artiste est un géologue de formation, et son travail examine la peau de la terre, sans horizon et sans autre forme que le sous formes ondulées et les tracés des routes, des bâtiments, des plantes et des gens sur elle. Matsue observe les maisons, les fermes, les chantiers de construction, les zones humides et des villes de perchoirs des dizaines à des centaines de pieds au-dessus du niveau de la rue. Son faible contraste, en noir et blanc ne sont ni spectaculaire ni pittoresque, il refuse de dramatiser le moment ou la vue .
NARAHASHI ASAKO
nous propose une série de paysages depuis la mer. Elle s’immerge dans l’océan pour photographier les paysages aux alentours en laissant toujours une moitié à l’élément marin, déterminante dans son cadrage. Le résultat devient surprenant et dérangeant car la plupart des personnes se sentent mal à l’aise dans un contexte marin, à commencer par la photographe elle-même qui n’est pas une excellente nageuse et qui a consommé beaucoup de pellicules mais elle était déterminée à réaliser ce projet. Le choix d’un grand format renforce cette sensation.
Les japonais ont pour environnement immédiat la ville. La population est concentrée dans la plaine côtière qui s’étend de Tokyo à Osaka.
les photographes:
CHIHO AOSHIMA propose un travail qui relie nature et ville à travers un film d'animation
SATOH TOKIHIRO
NOBUHIRO FUKUI
OSHIMA NARUKI
TSUDA NAO
DAIDO MORIYAMA
NAOYA HATAKEYAMA
MAKI MIYASHITA
HUMIYU KISU
TATSUO MIYAJIMA
Artpoint France
Wikipédia
Paris Photo
Musées japonais
Daido Moriyama
Naoya Hatakeyama La houillère de Westphalie I
Japon: un autoportrait photographies 1945-1964
Japanese art after 1945
DANS NOS COLLECTIONS :
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