Le calcul en Egypte ancienne
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 24/10/2008 à 11h56
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Question d'origine :
Bonjour à tous !
J'aimerais savoir si, en Egypte ancienne, on se servait d'un instrument pour faciliter le calcul ou le comptage (instrument qui pourrait correspondre au boulier, par exemple)
D'avance, merci

Réponse du Guichet

Réponse du service Guichet du Savoir
D'après nos recherches, les Egyptiens n'utilisaient pas d'instrument de calcul comme le boulier, ou autre.
Les Egyptiens ont inventé une écriture et un système de numération écrite. Cela s'est passé aux alentours de 3000 avant notre ère.
Dès son apparition, la numérotation écrite égyptienne permet la représentation des nombres pouvant atteindre et dépasser le million.
Cette notation numérique n'est qu'une manière de traduire par écrit le résultat d'une méthode concrète de dénombrement, que les Egyptiens employèrent sans doute aux époques archaïques : une méthode consistant à représenter un nombre donné par l'alignement ou l'entassement d'autant d'objets-étalons qu'il le fallait (cailloux, coquillages, boulettes, batonnets, disques, anneaux...), associés chacun à un ordre d'unité d'un système de numération.
Dans cette notation, par exemple, le hiéroglyphe de la dizaine de mille (qui représente un doigt relevé et légèrement incliné) pourrait avoir constitué une survivance du compte manuel que les Egyptiens ont vraisemblablement employé dès la haute époque et qui permettait de compter jusqu'à 9 999 grâce à diverses positions des doigts.
Malgré le caractère très rudimentaire de leur numération écrite, les Egyptiens ont appris très rapidement à faire des opérations arithmétiques au moyen de leurs chiffres.
(cf. Histoire universelle des chiffres : l'intelligence des hommes racontée par les nombres et le calcul)
D'après nos recherches, les Egyptiens n'utilisaient pas d'instrument de calcul comme le boulier, ou autre.
Les Egyptiens ont inventé une écriture et un système de numération écrite. Cela s'est passé aux alentours de 3000 avant notre ère.
Dès son apparition, la numérotation écrite égyptienne permet la représentation des nombres pouvant atteindre et dépasser le million.
Cette notation numérique n'est qu'une manière de traduire par écrit le résultat d'une méthode concrète de dénombrement, que les Egyptiens employèrent sans doute aux époques archaïques : une méthode consistant à représenter un nombre donné par l'alignement ou l'entassement d'autant d'objets-étalons qu'il le fallait (cailloux, coquillages, boulettes, batonnets, disques, anneaux...), associés chacun à un ordre d'unité d'un système de numération.
Dans cette notation, par exemple, le hiéroglyphe de la dizaine de mille (qui représente un doigt relevé et légèrement incliné) pourrait avoir constitué une survivance du compte manuel que les Egyptiens ont vraisemblablement employé dès la haute époque et qui permettait de compter jusqu'à 9 999 grâce à diverses positions des doigts.
Malgré le caractère très rudimentaire de leur numération écrite, les Egyptiens ont appris très rapidement à faire des opérations arithmétiques au moyen de leurs chiffres.
(cf. Histoire universelle des chiffres : l'intelligence des hommes racontée par les nombres et le calcul)
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