Au sujet de la mort d'Alexandre le Grand.
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 10/05/2010 à 23h37
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Question d'origine :
Je ne trouve pas la date exacte de la mort d'Alexandre pourriez-vous me la donner si possible dans le calendrier grec et dans notre calendrier ?
Pour les causes j'en ai trouvé plusieurs allant de suite de beuverie jusqu'à l'assassinat en passant par le paludisme ! Quel est votre avis sur la question ?
D'avance merci pour vos éclaircissements.
André Pradal.
Réponse du Guichet

Réponse du service Guichet du Savoir
Alexandre mourut le 28e jour du mois grec de Skirophorion (Daisios en macédonien), dans la 114e Olympiade (13 juin 323). Il avait trente-deux ans et huit mois, et il était dans la treizième année de son règne (cf. Alexandre le Grand de Roger Caratini)
Quant aux causes de sa mort, il semble qu'il y ait maintenant un consensus autour de la version que nous vous rapportons ci-dessous, tirée de Alexandre le Grand de Joël Schmidt (2009) :
On est au soir du 13 juin 323 [av. J.-C.]. Un des conquérants les plus extraordinaires de l'Histoire vient de mourir : il n'avait pas de précurseurs et il n'aura jamais de successeurs à sa mesure.
Un tel héros qui entre vivant dans une sorte de mémoire mythologique éternelle ne peut pas avoir, à l'évidence, aux yeux de ses proches et de ses soldats une mort naturelle, puisqu'il paraît immortel.
En effet, des historiens de l'Antiquité se firent les échos des calomnies qui se colportèrent à ce sujet. On alla raconter qu'Alexandre aurait été victime d'un complot tramé par Antipater, que c'était Aristote, l'ancien précepteur du prince macédonien, qui aurait fourni le poison, que Cassandre l'avait apporté dans la corne du pied d'un mulet, que son frère Iolas, échenson du roi, avait versé le venin dans la coupe d'Alexandre pour se venger de celui-ci, qui l'avait humilié, avec l'approbation de son amant Médios.
[...]
En fait, la mort d'Alexandre fut toute naturelle, si on songe au nombre de blessures qu'il avait reçues, aux fatigues qu'il avait accumulées au cours de ses conquêtes, aux beuveries et aux festins auxquels il avait pris part, même si Plutarque infirme cette dernière hypothèse [...]
C'est sur un corps affaibli par l'épuisement d'une existence qui n'avait presque jamais pris de repos qu'une vraisemblable malaria s'attaque, qu'aucun médecin de l'époque n'est évidemment capable de soigner. Le corps d'Alexandre, comme l'explique Plutarque, ne s'altéra pas malgré les grosses chaleurs, preuve qu'il n'avait pas été envahi par le poison.
Alexandre mourut le 28e jour du mois grec de Skirophorion (Daisios en macédonien), dans la 114e Olympiade (13 juin 323). Il avait trente-deux ans et huit mois, et il était dans la treizième année de son règne (cf. Alexandre le Grand de Roger Caratini)
Quant aux causes de sa mort, il semble qu'il y ait maintenant un consensus autour de la version que nous vous rapportons ci-dessous, tirée de Alexandre le Grand de Joël Schmidt (2009) :
On est au soir du 13 juin 323 [av. J.-C.]. Un des conquérants les plus extraordinaires de l'Histoire vient de mourir : il n'avait pas de précurseurs et il n'aura jamais de successeurs à sa mesure.
Un tel héros qui entre vivant dans une sorte de mémoire mythologique éternelle ne peut pas avoir, à l'évidence, aux yeux de ses proches et de ses soldats une mort naturelle, puisqu'il paraît immortel.
En effet, des historiens de l'Antiquité se firent les échos des calomnies qui se colportèrent à ce sujet. On alla raconter qu'Alexandre aurait été victime d'un complot tramé par Antipater, que c'était Aristote, l'ancien précepteur du prince macédonien, qui aurait fourni le poison, que Cassandre l'avait apporté dans la corne du pied d'un mulet, que son frère Iolas, échenson du roi, avait versé le venin dans la coupe d'Alexandre pour se venger de celui-ci, qui l'avait humilié, avec l'approbation de son amant Médios.
[...]
En fait, la mort d'Alexandre fut toute naturelle, si on songe au nombre de blessures qu'il avait reçues, aux fatigues qu'il avait accumulées au cours de ses conquêtes, aux beuveries et aux festins auxquels il avait pris part, même si Plutarque infirme cette dernière hypothèse [...]
C'est sur un corps affaibli par l'épuisement d'une existence qui n'avait presque jamais pris de repos qu'une vraisemblable malaria s'attaque, qu'aucun médecin de l'époque n'est évidemment capable de soigner. Le corps d'Alexandre, comme l'explique Plutarque, ne s'altéra pas malgré les grosses chaleurs, preuve qu'il n'avait pas été envahi par le poison.
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