Olfaction et odorat
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 02/09/2010 à 07h29
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Question d'origine :
Bonjour,
J'aimerais connaître la différence entre l'olfaction et l'odorat, et savoir quel animal possède le plus performant (il doit s'agir d'un insecte mais lequel ?)
Merci beaucoup

Réponse du Guichet

Réponse du service Guichet du Savoir
Définitions du Dictionnaire historique de la langue française :
-Odorat : nom masculin, est emprunté (1551) au latin odoratus "action de flairer, odeur, exhalaison", mot peu usité, formé sur le supin odoratum de odorare "parfumer", puis à basse époque "flairer, sentir". C'est un dérivé de odor.
Le mot a évincé l'ancien "odoration" emprunté au latin "odoratio,-onis", dérivé du verbe déponent "odorari" pour désigner la fonction permettant de percevoir les odeurs. Plusieurs mots vivants en ancien et moyen français, représentant souvent des dérivés latins de "odor", sont ainsi sortis de l'usage entre le XVIe et le XVIIe siècle.
A partir de la fin du XIXe se manifestent des formations savantes, d'usage courant ou didactique, sur le latin "odor" : désodoriser, désodorisant, etc.
- Olfactif, adjectif, est dérivé (1520) avec le suffixe -if, du latin olfactus "action de flairer, de sentir", "odorat", dérivé de ol(e)facere, ol(e)factere "sentir une odeur, flairer", lui-même dérivé de olere "exhaler une odeur". Ce verbe se rattache à olor, forme parlée (dans les gloses) de odor.
Olfactif "relatif à l'odorat, qui concerne l'odorat" est rare avant le XVIIIe siècle où il est de nouveau attesté (1721). Il a donné à la terminologie anatomique les dénominations appareil olfactif (1831), organe olfactif (1874), cellules olfactives (1903).
Olfaction : nom féminin, est lui aussi un dérivé savant (1507), avec le suffixe -ion, du latin olfactus. Il signifie anciennement "odeur" puis "odorat, flair" (1530). Comme olfactif, le mot semble rare avant le XIXe siècle où il prend le sens d'"exercice actif de l'odorat, action de sentir" (1825).
Plusieurs termes scientifiques ayant trait à l'odorat (en médecine, physiologie) sont formés sur olfacto-, tiré de olfactum, supin de ol(e)facere, ol(e)factere. L'élément connaît un certain essor depuis le début du XXe siècle avec les études et recherches sur l'odorat.
Au vu de ces deux définitions, il semble difficile d'établir une réelle différence entre les deux termes, d'autant plus que de nombreux documents (scientifiques notamment) utilisent les deux vocables sans distinction.
Par exemple :
- Des odeurs et des goûts : fermons les yeux et découvrons l'espace des odeurs / INRA-Biotechnologies
- De la molécule à l’odeur / CNRS
- Olfaction ou odorat / Encyclopaedia universalis
Les dossiers de Sagascience (CNRS) nous apportent des éléments de compréhension sur :
- les Mécanismes de l'olfaction et récepteurs
- Comment perçoit-on les odeurs
L'odorat de l'insecte est le plus sensible du monde animal et analogue à celui des vertébrés. Il est ultra spécialisé et sensible à des odeurs appelées phéromones.inra.fr).
D'après Vikipédia : Parmi les insectes, les champions de l'odorat sont les papillons de nuit qui portent de grandes antennes duveteuses.
Il y a différentes méthodes de communication chez les insectes. La plus répandue est la communication par des « odeurs » (des phéromones) qui sont captées par les antennes (odorat). Les papillons de nuit arrivent à retrouver la femelle en parcourant la piste odorante sur des kilomètres. Les odeurs sont parfois volatiles, mais peuvent aussi être déposées sur un support et être détectées, toujours avec les antennes, au toucher.
Il y a aussi le toucher direct d'antenne à antenne, comme chez les insectes sociaux (fourmis, guêpes, Abeille domestique, ...).
Il y a également les sons qui servent à communiquer chez de nombreux insectes, y compris des mouches ! Les plus célèbres insectes communiquant grâce à des sons sont les cigales, les criquets, les grillons ou les sauterelles. Mais beaucoup d’autres les utilisent.
Il y a aussi la communication visuelle, grâce à leurs couleurs ou à leurs mouvements comme ces mouches mâles qui tournent dans le même sens sous les lampes afin que les femelles les repèrent... (cf. insectes.org)
Définitions du Dictionnaire historique de la langue française :
-
Le mot a évincé l'ancien "odoration" emprunté au latin "odoratio,-onis", dérivé du verbe déponent "odorari" pour désigner la fonction permettant de percevoir les odeurs. Plusieurs mots vivants en ancien et moyen français, représentant souvent des dérivés latins de "odor", sont ainsi sortis de l'usage entre le XVIe et le XVIIe siècle.
A partir de la fin du XIXe se manifestent des formations savantes, d'usage courant ou didactique, sur le latin "odor" : désodoriser, désodorisant, etc.
- Olfactif, adjectif, est dérivé (1520) avec le suffixe -if, du latin olfactus "action de flairer, de sentir", "odorat", dérivé de ol(e)facere, ol(e)factere "sentir une odeur, flairer", lui-même dérivé de olere "exhaler une odeur". Ce verbe se rattache à olor, forme parlée (dans les gloses) de odor.
Olfactif "relatif à l'odorat, qui concerne l'odorat" est rare avant le XVIIIe siècle où il est de nouveau attesté (1721). Il a donné à la terminologie anatomique les dénominations appareil olfactif (1831), organe olfactif (1874), cellules olfactives (1903).
Plusieurs termes scientifiques ayant trait à l'odorat (en médecine, physiologie) sont formés sur olfacto-, tiré de olfactum, supin de ol(e)facere, ol(e)factere. L'élément connaît un certain essor depuis le début du XXe siècle avec les études et recherches sur l'odorat.
Au vu de ces deux définitions, il semble difficile d'établir une réelle différence entre les deux termes, d'autant plus que de nombreux documents (scientifiques notamment) utilisent les deux vocables sans distinction.
Par exemple :
- Des odeurs et des goûts : fermons les yeux et découvrons l'espace des odeurs / INRA-Biotechnologies
- De la molécule à l’odeur / CNRS
- Olfaction ou odorat / Encyclopaedia universalis
Les dossiers de Sagascience (CNRS) nous apportent des éléments de compréhension sur :
- les Mécanismes de l'olfaction et récepteurs
- Comment perçoit-on les odeurs
L'odorat de l'insecte est le plus sensible du monde animal et analogue à celui des vertébrés. Il est ultra spécialisé et sensible à des odeurs appelées phéromones.inra.fr).
D'après Vikipédia : Parmi les insectes, les champions de l'odorat sont les papillons de nuit qui portent de grandes antennes duveteuses.
Il y a différentes méthodes de communication chez les insectes. La plus répandue est la communication par des « odeurs » (des phéromones) qui sont captées par les antennes (odorat). Les papillons de nuit arrivent à retrouver la femelle en parcourant la piste odorante sur des kilomètres. Les odeurs sont parfois volatiles, mais peuvent aussi être déposées sur un support et être détectées, toujours avec les antennes, au toucher.
Il y a aussi le toucher direct d'antenne à antenne, comme chez les insectes sociaux (fourmis, guêpes, Abeille domestique, ...).
Il y a également les sons qui servent à communiquer chez de nombreux insectes, y compris des mouches ! Les plus célèbres insectes communiquant grâce à des sons sont les cigales, les criquets, les grillons ou les sauterelles. Mais beaucoup d’autres les utilisent.
Il y a aussi la communication visuelle, grâce à leurs couleurs ou à leurs mouvements comme ces mouches mâles qui tournent dans le même sens sous les lampes afin que les femelles les repèrent... (cf. insectes.org)
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