Question d'origine :
Bonjour,
Je voudrais savoir à quoi correspond "la note bleue" chez F.Chopin, et s'il y a un lien avec la blue note????
Merci d'avance
Réponse du Guichet
bml_mus
- Département : Musique
Le 21/09/2010 à 15h30
Une question au sujet de la
"Nos yeux se remplissent de teintes douces qui correspondent aux suaves modulations saisies par le conduit auditif. Et puis la note bleue résonne et nous voilà dans l'azur de la nuit transparente..."
Dans le
"L'abaissement d'un demi-ton de la tierce , de la septième et éventuellement de la quinte d'une gamme majeure diatonique forme les trois blue notes caractéristiques du blues. ...
La théorie la plus traditionnelle pour expliquer les blue notes avance que les gammes pentatoniques africaines ne comportant pas de demi-tons, les esclaves transplantés en Amérique, génés par la gamme majeure diatonique qui a deux demi tons, l'un entre le 3ème et 4ème degré, l'autre entre le 7ème et l'octave du premier degré, ont abaissé ces troisième et septième degrés de façon à retrouver les intervalles auxquels ils étaient habitués."...
" Par commodité d'écriture ces notes sont bémolisées, mais cette écriture ne donne qu'une approximation, l'interprète triturant ces blue notes instables à l'aide d'inflexions et de glissandos divers."...
Dans une
new-yorkais, le "Blue Note". Selon une définition qui avait été donnée dans des chroniques du 19ème siècle, c'est la note du silence, c'est à dire la note qui suit le morceau qui est joué et qui prolonge l'impression sonore qui a précédé. On disait que Chopin faisait des improvisations dans des salons le soir et lorsque la nuit tombait et que la chandelle s'éteignait, c'était là qu'on entendait la note bleue."
Cette note ultime marquait le commencement de la vraie musique, dans le silence.
A lire aussi la transcription de la chronique de Pierre Charvet sur France Musique – Le mot du jour :
Le texte de Jean François Baré : "
Ainsi : " Terminer un morceau sur un accord de septième c’est donner un sentiment d’incomplétude, de résignation et donc de tristesse à l’auditeur, celui-là même qui définit le blues ... on peut trouver quelques morceaux postclassiques ... se terminant délibérément sur un accord de septième : ainsi du 23e Prélude de Chopin, musicien du tragique s’il en fut. On peut remarquer que l’équivalence placée entre la « tristesse » et la septième était reconnue par les musiciens européens."
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