Question d'origine :
Bonjour,
Je suis à la recherche d'un conte d'Haroun Al Rachid dans lequel il se déguise pour voir comment vivent ses sujets,et tombe sur un cordonnier qui fait la fête. Haroun lui demande s'il ne pense pas à garder son argent pour le futur, le cordonnier préfère vivre au moment présent. Haroun fait fermer les cordonneries, le cordonnier se débrouille pour gagner qq sous et faire encore la fête. Haroun alors le fait travailler comme garde, le cordonnier vend sa lame d'épée et fait encore la fête...Je ne trouve plus la version entière de ce récit, la connaissez vous, ou savez vous où je peux la trouver?
je vous remercie d'avance
Claire
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 04/12/2010 à 10h12
Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour,
Il s'agit très probablement de l'histoire du forgeron :
Le forgeron - Conte des Milles et une nuits
Haroun al-Rachid allait par les rues désertes de Bagdad quand, soudain, lui parvint l’écho d’une chanson joyeuse. C’était la voix d’un homme heureux. Le calife était si triste qu’il lui vint l’idée de frapper à sa porte pour lui parler, s’en faire un ami et tenter d’acheter un peu de sa bonne humeur et de sa gaieté.
Le Calife interdit aux forgerons de travailler pendant trois jours. Le premier jour, l'homme heureux trouve de l'argent auprès d'un cordonnier endetté. Le deuxième, il se déguise en garde (armé d'un sabre en bois). Le troisième jour, le forgeron est effectivement engagé comme garde du calife et est chargé de trancher la tête d'un criminel avec son sabre en bois...
Le calife, amusé par ce forgeron très malin, décide qu'il deviendrait membre de sa cour, continuant de travailler chez son patron à la forge durant la journée, puis le soir prendrait place à la table du calife pour l'aider à garder sa bonne humeur.
Vous pouvez consulter ce récit dans le recueil intitulé ""Mille ans de contes arabes" / choix et adaptation des textes de Jean Muzi
Bonjour,
Il s'agit très probablement de l'histoire du forgeron :
Haroun al-Rachid allait par les rues désertes de Bagdad quand, soudain, lui parvint l’écho d’une chanson joyeuse. C’était la voix d’un homme heureux. Le calife était si triste qu’il lui vint l’idée de frapper à sa porte pour lui parler, s’en faire un ami et tenter d’acheter un peu de sa bonne humeur et de sa gaieté.
Le Calife interdit aux forgerons de travailler pendant trois jours. Le premier jour, l'homme heureux trouve de l'argent auprès d'un cordonnier endetté. Le deuxième, il se déguise en garde (armé d'un sabre en bois). Le troisième jour, le forgeron est effectivement engagé comme garde du calife et est chargé de trancher la tête d'un criminel avec son sabre en bois...
Le calife, amusé par ce forgeron très malin, décide qu'il deviendrait membre de sa cour, continuant de travailler chez son patron à la forge durant la journée, puis le soir prendrait place à la table du calife pour l'aider à garder sa bonne humeur.
Vous pouvez consulter ce récit dans le recueil intitulé ""Mille ans de contes arabes" / choix et adaptation des textes de Jean Muzi
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