Question d'origine :
Bonjour Très Cher Guichet,
Mathématique est pour moi difficile a écrire dans son nombre, singulier ou pluriel ? Sans doute une règle explique dans quel cas il doit se mettre au singulier, dans quel cas, il se met au pluriel. Mais je ne la connais pas.
Dans cette phrase : "Elle trouva des arguments pour l'excuser : Il connaît tellement de choses que tu as oubliées, par exemple en mathématique, ou (S) en physique, en chimie, etc."
C'est donc ce mot qui me pose problèmes, à t'on avis, Cher Guichet, dans ce cas, je laisse le singulier ou je dois mettre le pluriel. (les mathématiques ?)
Merci pour ton excellent travail qui rend d'admirables services.
Claudine2
Réponse du Guichet

Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour,
Pour comprendre l’accord du mot « mathématique », nous reviendrons sur la définition du Dictionnaire historique de la langue française :
Adj. Et n. f. est emprunté (XIIIe s., matematique) au latin mathematicus, adjectif qui s’employait aussi substantivement pour désigner soit la science, soit son sujet. (…) ce mot est dérivé de mathêma « ce qui est enseigné, employé au pluriel pour « connaissances », par opposition à mathêsis, qui met l’accent sur le fait d’apprendre.
(...)
La langue des écoles introduisit en français les expressions synonymes d’art mathématique (XIIIe s.), science mathématique (fin XIVe s.) et le substantif mathématique (v. 1265), d’après le latin ars mathematica et mathematica « ensemble des sciences ayant pour objet les propriétés des grandeurs calculables ».Le singulier, plus fréquent jusqu’au XVIe, est devenu relativement rare au XVIIe s. au profit de l’usage du pluriel mathématiques (1555), dû à un emploi scolastique du mot latin regroupant aussi la musique et l’astronomie, sans être délaissé en philosophie des sciences (Descartes, d’Alembert, Condorcet etc.) (…) Depuis Auguste Comte, l’emploi de la mathématique au singulier, correspond à l’intention de marquer l’idée d’unification et de systématisation des connaissances mathématiques . Le mot a donné une phraséologie relative aux branches de la science : par exemple mathématiques pures (1765) ; mathématiques appliquées (1834). Par métonymie, il dénomme des degrés de l’enseignement dans mathématiques élémentaires (1867) d’où math élem en argot scolaire, mathématiques spéciales (1867) d’où math spe (1893).
Par conséquent nous aurions tendance à écrire « mathématiques »
Bonjour,
Pour comprendre l’accord du mot « mathématique », nous reviendrons sur la définition du Dictionnaire historique de la langue française :
Adj. Et n. f. est emprunté (XIIIe s., matematique) au latin mathematicus, adjectif qui s’employait aussi substantivement pour désigner soit la science, soit son sujet. (…) ce mot est dérivé de mathêma « ce qui est enseigné, employé au pluriel pour « connaissances », par opposition à mathêsis, qui met l’accent sur le fait d’apprendre.
(...)
La langue des écoles introduisit en français les expressions synonymes d’art mathématique (XIIIe s.), science mathématique (fin XIVe s.) et le substantif mathématique (v. 1265), d’après le latin ars mathematica et mathematica « ensemble des sciences ayant pour objet les propriétés des grandeurs calculables ».
Par conséquent nous aurions tendance à écrire « mathématiques »
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter