Question d'origine :
Bonsoir, je travaille mon mémoire de recherche infirmière sur le thème:
En quoi l’infirmière peut elle contribuer à accompagner un résident déficient neuro cognitif comme sujet à part entière et acteur de son projet de vie? Jusqu’où le responsabiliser?
J'ai d'énorme difficulté à cadrer mon sujet car je ne réussi pas à trouver des ouvrages adapter à cette thématique...auriez vous des conseils?
Merci de votre aide.
Réponse du Guichet

Bonjour,
votre sujet ne s’applique pas à une pathologie précise, ce qui élargit terriblement les possibilités de recherche !
Voici cependant quelques éléments bibliographiques. Ces ouvrages sont disponibles à la bibliothèque municipale de Lyon, cependant n’hésitez pas à utiliser le catalogue du SUDOC pour localiser ces documents près de chez vous, où que vous soyez en France.
• Démence et projet de vie: accompagner les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou apparentée / Cécile Delamarre / Dunod, 2007
Sommaire : Introduction. Les démences, maladies de la perte ? Coup de SAS. Bonjour Papa ! L'intelligence de l'espace/temps réel. Du vernis à gratter. Pouvoir personnel et autonomie. Déficience, quand tu nous tiens ! Trois projets dans l'institution : un défi d'intégration. L'huile de la lampe. La présomption de savoir. Le Projet d'accompagnement. Les ateliers sensoriels. Conclusion. Annexes.
• La prise en charge des démences: approches transdisciplinaires du patient et de sa famille : Alzheimer, Parkinson et autres démences / Jean-Emile Vanderheyden, Bernard Kennes / de Boeck, 2009
• La communication entre soignant et soigné : repères et pratiques / Antoine Bioy, Françoise Bourgeois, Isabelle Nègre / Bréal, 2011
Et, aussi, cet article :
« Projets de vie et projets de soins personnalisés dans les hôpitaux gérontologiques », in Soins gérontologie, n° 77, mai-juin 2009
Dont l’extrait suivant :
« À l’hôpital Vaugirard-Gabriel Pallez (AP-HP), Paris (75), nous proposons le plan de formalisation suivant :
•décrire brièvement l’état de santé du patient avec quelques mots sur le cognitif, le sensoriel, le thymique, la validité et l’autonomie résiduelle ;
•préciser les éléments biographiques utiles (conjoint vivant, nombre d’enfants, ancienne profession, visite des proches, nature des goûts ou passe-temps anciens, par exemple) ;
•indiquer les éléments concernant les désirs exprimés (culturels, artistiques, distractifs, alimentaires ou autres) ou les plaisirs constatés par la famille, les équipes soignantes ou d’animation ;
•proposer in fine le projet de vie en indiquant ce qui est déjà réalisé et avec qui (avec évaluation des résultats) et ce qui pourrait l’être encore avec la famille, les équipes soignantes et d’animation ou les bénévoles. Les objectifs doivent être facilement réalisables par des professionnels bien identifiés dans des délais et avec une fréquence raisonnables.
La mise en place d’un projet de vie personnalisé est, pour la famille qui a été contrainte au placement, un facteur de déculpabilisation, évitant un déracinement délétère. Pour le personnel, ce projet de vie écrit impose des pratiques partagées. Il devient la mémoire de l’histoire de vie avant et pendant l’hospitalisation. Il évite les pertes d’informations détenues par “les anciens du service” qui le quittent. Enfin, il donne un sens à la prise en charge globale.
L’existence de ce projet de vie, actualisé en fonction de l’état de santé, est un guide précieux lorsqu’une prise en charge de type palliative doit se décider, permettant de répondre de façon plus personnalisée aux désirs antérieurs du patient. »
Espérant que ces quelques pistes correspondent à votre requête,
Bon courage pour la suite de votre TFE !
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