rues lyonnaises

Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

La rue Penthièvre était située dans le 2e arrondissement : un fragment deviendra en 1863 la rue Duhamel, le fragment restant la rue Général-Plessier en 1914. Quand à l’avenue des Ponts dans le 7e arrondissement, elle a été créée par la Compagnie des Ponts en 1856. Elle est devenue l’avenue des Ponts du midi en 1871, puis l’avenue du Midi et se trouve être actuellement l’avenue Berthelot.

Source : Rues de Lyon à travers les siècles : XIVe-XXIe siècles de Maurice Vanario ; sous la direction de Henri Hours ; préface de Gérard Collomb

Sur les évolutions dans la numérotation des rues, nous n’avons pas pu joindre le service du Grand Lyon qui s’en occupe, mais nous ferons de nouvelles tentatives et vous tiendrons au courant de leur réponse.

En attendant, nous vous invitons à méditer cet article d’Alain Duchon-Doris dans Point d’accès n°3, bulletin de l’association Point de vue sur la Ville qui explique très précisément comment progressent les numéros à Lyon.

Réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes

Nous avons pu joindre le service du Grand Lyon qui s'occupe de la numérotation des rues.

Le fait que ce soit le Grand Lyon et non la ville de Lyon constitue une exception à la règle, car la numérotation relève habituellement de la police du maire.

La numérotation peut changer à chaque opération d'urbanisme. Par exemple, quand une voie est prolongée (à son début), elle peut être entièrement renumérotée.

Il existe plusieurs types de numérotation :

* la numérotation séquentielle ou sérielle dans laquelle les immeubles sont numérotés de 2 en 2, depuis le début de la voie. Les numéros pairs (2, 4, 6, etc) sont regroupés d'un côté de la voie et les numéros impairs de l'autre.
* la numérotation métrique où les numéros des immeubles représentant la distance, généralement en mètres, les séparant du début de la voie. Ce système convient mieux aux zones peu construites ou en cours d'urbanisation, car chaque nouvel immeuble bâti entre deux immeubles existants ne nécessite pas de re-numéroter les suivants.
* la numérotation par bloc ou quartier, ou "à l'américaine" variante de la numérotation séquentielle qui consiste à sauter à la dizaine ou la centaine suivante quand on passe au pâté de maison suivant.

Source : Wikipedia

Ainsi non seulement les numéros peuvent changer mais aussi le type de numérotation : exemple de la Duchère où l'on passe d'une numérotation par bloc à une numérotation séquentielle, dans le cadre du grand projet de rénovation urbaine.

Par ailleurs et en complément du lien vers l'article d'Alain Duchon-Doris, la numérotation des rues des communes rattachées en 1852 - Vaise, la Guillotière et la Croix-Rousse - ne suit pas obligatoirement la logique des fleuves mais peut avoir conservé l'ancienne numérotation... le boulevard de la Croix-Rousse, étant par exemple, considéré comme un "fleuve"...

Un grand merci au Grand Lyon pour la qualité de son accueil ! :-)