Famille de Vinols et Arginy
Le 12/04/2009 à 17h39
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Question d'origine :
Bonjour,
Sait-on ce que sont devenues, après la reconstruction de l'église Saint-Georges par Bossan, les pierres tombales de la famille de Lange situées dans la chapelle du même nom, qui constituait dit-on le principal intérêt de l'église primitive ?
Question annexe : l'épitaphe de Nicolas de Lange composée par son gendre Balthazar de Villars est donnée par divers auteurs (dont Pernetti) avec la dédicace "Barth." qui doit être l'abréviation de Barthelémy, prénom remplaçant parfois Balthazar. Connait-on la raison de ce changement de prénom ?
Pardon de poser deux questions en une, mais la seconde découle de la première, ou inversement !
Merci d'avance pour votre réponse.
Réponse du Guichet
Le 16/04/2009 à 14h09
Histoire des églises et chapelles de Lyon consacre un chapitre à l’église Saint-Georges retraçant les origines du bâtiment.
| Au VIe siècle, les reliques de Sainte-Eulalie sont confiées à l’évêque de Lyon Sacerdos qui fit construire un monastère de religieuses et une petite église dédiée à la martyre. L’édifice est mis en ruine par les Sarrazins en 732. Ll’archevêque de Lyon, Leidrade, relève l’église qu’il place sous le patronage de saint Georges en 802. C’est dans ce monastère à demi-détruit et près de cette église reconstruite que vinrent habiter les chevaliers de Malte. On transforma complètement cet établissement incommode. Plus tard, en 1492, Humbert de Beauvoir fit restaurer l’église Saint-Georges et construire l’hôtel de la Commanderie (…). L’église petite et basse n’avait rien de remarquable, si ce n’est une chapelle appartenant à la famille de Lange, et qui contenait les tombeaux de Nicolas 1er et de Nicolas II de Lange et de leurs épouses d’Amanzé, de Bellièvre, enfin de Louise Grollier. |
| Les travaux se poursuivent durant plusieurs années, intéressant aussi le bâtiment de la Commanderie que Beauvoir fit reconstruire entièrement (…) ; ces travaux nécessitèrent des fonds importants et la contribution de généreux donateurs, parmi lesquels il faut citer les membres de la famille de Lange qui aura sa chapelle funéraire dans l’église Saint-Georges, où furent sculptées ses armoiries (« de gueules au chevron d’or chargé d’une coquille de sable et accompagné de trois croissants d’argent »). (…) Sous les dalles de la nef règne un long caveau où les chevaliers ont leurs sépultures ; plusieurs membres des grandes familles de Lyon ont également ici leurs tombeaux. Dans la chapelle du levant reposent Barnabé de Lange écuyer et sa femme Elisabeth d’Amanzé, décédés à la fin du XVème siècle. Au même endroit Nicolas de Lange et sa femme Françoise de Bellièvre… Là aussi reposent Louise Grolier et son mari le célèbre Président de Lange, mécène de gens de lettres de son temps. Les armes de ces illustres familles se voient sur leurs tombeaux et aux vitraux de leurs chapelles… (…) Cette église (…) occupait l’emplacement exact de la nef de l’actuelle église (…). |
| « La famille de Lange, connue surtout par Nicolas II de Lange avait une chapelle de son nom, dans l’église de Saint-Georges. Barnabé de Lange, écuyer, Seigneur de Lange et de Laval, en Nivernais et en Lyonnais, lequel mourut le 24 janvier 1488, et Elisabeth d’Amanzé, sa femme, qui mourut le 3 avril 1496. Les armes des de Lange étaient gravées sur leur tombeau, tout rompu, tout brisé au XVIIe siècle. Celles d’Amanzé se trouvaient représentées sur une vitre, du coté du soleil levant, derrière l’autel et tableau de la susdite chapelle. Au même endroit reposait Nicolas 1er de Lange, mort en sa trente-septième année, et sa femme, Françoise de Bellièvre, morte le 30 septembre 1558, à l’âge de 48 ans, après un veuvage noblement et chrétiennement supporté. Les armes de Lange et de Bellièvre étaient gravées dans la Chapelle comme les précédentes. Là aussi étaient venus reposer l’un après l’autre, Louise Grolier, femme de Nicolas 1er de Lange, morte le 15 août 1599, et Nicolas de Lange, né en 1526, mort le 5 avril 1606, âgé de 81 ans, moins quelques jours. Balthazard de Villars, son gendre, lui fit élever un tombeau. |
Une note de l’auteur signale un document conservé par la Bibliothèque municipale et intitulé Plusieurs tombeaux et inscriptions qui sont en divers lieux et endroits, en la ville de Lyon et de Vienne, de plusieurs familles dont les enfants de M. de Chaponay, etc avec l’indication suivante « Les inscriptions ne paraissent pas copiées avec une très grande exactitude, comme nous avons pu nous en convaincre par celle de Nicolas II de Lange, plus fidèlement reproduite dans Papire Masson [Elogiorum pars.].
Nous avons consulté ce document de Chaponnay, dans lequel Balthazard de Villars est mentionné plusieurs fois, toujours avec le prénom « Balthazard ». Aucun autre document consulté au cours de nos recherches, comme l’abrégé de sa vie, ne lui attribue le prénom « Barthélemy ».
Vous trouverez également une petite notice biographique sur cet homme, dans le cadre de la base de données Provenance: Villars, Balthazar de, 1557-1627.
Or c’est à partir des transcriptions qu’il faut désormais travailler puisqu’il ne subsiste rien de l’ancienne église. L’Histoire des églises de Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Bron, Vénissieux, Saint-Fons, dans son historique synthétique consacré à l’église Saint-Georges, aborde la reconstruction par Bossan et précise « En tout cas, plus rien ne subsista et ne reste de l’ancien sanctuaire que les pierres réemployées dont certaines, dans l’abside par exemple, portent encore le numéro d’identification".
Pour compléter ces recherches, la base de données en ligne de la Revue du Lyonnais permet de rechercher des articles (et ils sont nombreux !) mentionnant des termes ou noms propres tels que Nicolas de Lange, Balthazard de Villars ou l’église Saint-Georges.
L’un d’entre eux, sur Balthazard de Villars (p. 252), fait allusion à l’épitaphe recherchée et indique :
| « Nicolas de Langes mourut le 4 avril 1606, à quatre-vingt-un ans, jouissant de toutes ses facultés. Mens sanain corpore sano, dit l'inscription placée sur son tombeau, à la fin de laquelle on lit : B. Villarius, Lugdunensis agri Proeses et Proetor, Senatus Domb. Princeps, sooerb moerens P. C. Son gendre en effet lui fit faire des obsèques dignes de sa douleur. Cette douleur fut commune à tous les citoyens ; il était le père des pauvres, le Mécène des gens de lettres et la ressource de tous ceux qui avaient besoin de son secours 4. Par son testament, M. de Langes élit sa sépulture à Saint-Georges où sont inhumés Françoise de Bellièvre, sa mère, Louise de Vinols, sa première femme, Louise Grollier sa seconde femme el ses enfants prédécédés, au nombre de quinze. Il donne entre autres choses, à B. de Villars, sa bibliothèque avec tous ses livres tant imprimés que manuscrits (Arch. du départ.). » |
Comme vous pouvez le constater, l’épitaphe est semblable à celle reproduite par J. Pernetti dans Recherches pour servir à l'histoire de Lyon, ou les Lyonnois dignes de mémoire mais, ici, à la place de «
Bonjour,
Toujours sur les traces de Balthazar de Villars (merci pour vos réponses précédentes !) je lis dans Pernetti que son épouse Louise de Langes avait créé à Lyon l'église (ou le monastère) Sainte-Claire. Dans cette église les deux époux furent enterrés, on voyait encore au temps de Pernetti, et selon ce qu'il écrit, les pierres tombales avec leurs épitaphes ainsi qu'un tableau les représentant.
Je ne parviens pas à localiser cette église dans Lyon, existe-t-elle toujours ? J'espère que vous pourrez m'apporter des précisions.
Idem pour le tableau : savez-vous s'il est encore visible (et où ?) ou s'il a disparu ?
D'une manière plus générale, existe-t-il un portrait de Balthazar de Villars ?
Merci d'avance pour vos réponses.
Réponse du Guichet
Le 28/04/2009 à 08h58
Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour,
Nous vous invitons à venir consulter le document mentionné précédemment dans la réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes sur l'Eglise Saint-Georges. Vous y trouverez l'histoire des Clarisses et des différents monastères qu'elles ont occupés à Lyon : Histoire des églises et chapelles de Lyon Tome 1 page 85 - cote 6900 X3.1 MAR T. 02
Voir aussi les documents suivants :
- Les anciens couvents de Lyon. Un chapitre y est consacré aux Clarisses page 299 à 313 - cote 6900 X3.1 VAC
- Les religieuses de Sainte-Claire à Lyon - cote 6900 X3.1 STE
Comme indiqué en page d'accueil dans la rubrique "quelles questions ?", le Guichet du Savoir est destiné au grand public. C'est pourquoi, nous vous conseillons, pour vos recherches ultérieures sur des sujets pointus, de bien vouloir vous adresser directement aux spécialistes de la question ou encore de venir consulter sur place les documents situés au 4e étage de la bibliothèque de la Part-Dieu, département de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes. Les bibliothécaires seront là pour vous aider et vous orienter dans vos recherches.
Bonjour,
Nous vous invitons à venir consulter le document mentionné précédemment dans la réponse de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes sur l'Eglise Saint-Georges. Vous y trouverez l'histoire des Clarisses et des différents monastères qu'elles ont occupés à Lyon : Histoire des églises et chapelles de Lyon Tome 1 page 85 - cote 6900 X3.1 MAR T. 02
Voir aussi les documents suivants :
- Les anciens couvents de Lyon. Un chapitre y est consacré aux Clarisses page 299 à 313 - cote 6900 X3.1 VAC
- Les religieuses de Sainte-Claire à Lyon - cote 6900 X3.1 STE
Comme indiqué en page d'accueil dans la rubrique "quelles questions ?", le Guichet du Savoir est destiné au grand public. C'est pourquoi, nous vous conseillons, pour vos recherches ultérieures sur des sujets pointus, de bien vouloir vous adresser directement aux spécialistes de la question ou encore de venir consulter sur place les documents situés au 4e étage de la bibliothèque de la Part-Dieu, département de la Documentation Lyon et Rhône-Alpes. Les bibliothécaires seront là pour vous aider et vous orienter dans vos recherches.
Bonjour,
J'aimerais établir si un quelconque lien de parenté existe entre Louise de Vinols, qui épouse Nicolas de Lange (conseiller au Présidial de Lyon, et son futur président) vers 1550, et Antoine de Vinols qui était seigneur d'Arginy en Beaujolais au début du XVIe siècle. La seule concordance que j'ai trouvé entre les deux personnages est l'identité de leurs blasons, mais cela ne signifie pas forcément une parenté directe.
Antoine de Vinols a apparemment 3 enfants : 2 fils, Claude et Pierre, et une fille certaine, Antoinette, qui épouse en 1520 Jean Camus, bourgeois de Lyon, dont le 3e fils Claude Camus (filleul de Claude de Vinols ?) sera seigneur d'Arginy. Louise pourrait-elle être la fille de Pierre, 3e fils d'Antoine, ou issue d'une branche parallèle ?
J'ai bien conscience que ma demande est très "pointue" et dépasse peut-être le cadre des attributions de ce service, veuillez m'excuser si c'est le cas... Mais j'ai apparemment épuisé toutes les ressources d'Internet pour tenter de répondre à cette question.
Merci d'avance en tout cas pour votre réponse, quelle qu'elle soit.
Réponse du Guichet
Le 20/07/2009 à 09h26
Réponse du service Guichet du Savoir
Bonjour
Nous ne pouvons que réitérer notre précédente réponse : nous n'avons pas les moyens de prendre en charge les recherches généalogiques, vous devez poursuivre vos recherches en vous déplaçant directement auprès des organismes que nous vous avons conseillés.
Bonjour
Nous ne pouvons que réitérer notre précédente réponse : nous n'avons pas les moyens de prendre en charge les recherches généalogiques, vous devez poursuivre vos recherches en vous déplaçant directement auprès des organismes que nous vous avons conseillés.
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