Question d'origine :
Bonjour,
Pourquoi le "but" de la pétanque est-il appelé "cochonnet"? Et qui était Fanny?
merci
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 05/06/2012 à 13h57
Bonjour,
Dans le dictionnaire historique de la langue française, il est indiqué ceci :
En ancien français, cochon a produit cochonnet n. m. (XIIIe siècle) dont le sens de "cochon de lait" a été repris par porcelet, et qui garde dessens analogiques réalisant l'idée d'une petite boule ronde, désignant couramment une petite boule servant de but au jeu de boules (1542).
Le terme même de cochonnet semble avoir été utilisé pour désigner le jeu de boules :
Cochonnet : sorte de jeu de boules qui se joue en plein champ avec des boules de moyenne grosseur, et une petite boule qu'on nomme but ou cochonnet. Chaque joueur a deux boules : le premier à jouer lance le but à une certaine distance, et chaque joueur lance successivement ses deux boules en s'appliquant à les placer le plus près possible du but et à en écarter la boule de son adversaire.
source : Dictionnaire universel des sciences, des lettres et des arts / Marie Nicolas Bouillet
Le cochonnet désigne aussi une boule taillée à douze faces pentagones sur chacune desquelles il y a des points marqués depuis un jusqu'à douze.
source : Dictionnaire universel de la langue française
Le terme "fanny" vient de l'argot anglais signifiant "fesses" !
Ensuite, chacun va avoir sa propre version de l'origine de cette coutume qui vise à embrasser les fesses de la Fanny dès qu'une équipe ne marque aucun point au cours d'une partie de boules.
Au pays de la Boule de Fort :
La légende veut que cela vienne d'une partie de boule en gaïac qui s'était déroulée à Brion au début du XIXe siècle. Alors qu'il faisait très chaud, une femme habitant le bourg aurait proposé le pari suivant : celui qui perdra aura le droit d'embrasser mes fesses pour le consoler. Elle a tenu son pari. Notons qu'à Brion, on parle "d'aller à Jumelles".
source : La boule de fort par noms et par mots / Gérard Linden
Voir aussi : le site de La boule de fort
Fanny serait-elle lyonnaise ?
Fanny : Défaite subie sans marquer un seul point [...]
Il paraîtrait qu'à la fin du XIXe siècle, une Croix-Roussienne prénommée Fanny aurait eu coutume de découvrir son postérieur pour humilier les joueurs qui perdaient une partie avec une marque nulle. Ceux-ci étaient-ils contraints d'embrasser ses rondeurs ? On ne sait..., toutefois l'expression "embrasser la Fanny" se perpétue.
source : Le jeu de boules lyonnais et son vocabulaire / Jean Pellet
Certains pensent que son origine est savoyarde, mais on peut témoigner dès 1870 de l’existence d’une vraie Fanny à Lyon. Dans le quartier de la Croix Rousse, les joueurs se rencontraient sur le terrain du “Clos Jouve”. Dans ce quartier habitait une jeune fille de 20 ans qui faisait le désespoir de ses parents, on la retrouvait souvent sur le terrain du Clos Jouve où elle admirait les joueurs. Voilà notre Fanny ! En cadeau de consolation, elle dévoilait ses charmes au joueur malheureux qui n’avait marqué aucun point : elle l’entraînait à l’écart et hop! elle relevait ses jupes et montrait ses fesses au vaincu. Nous n’en étions pas encore à les baiser.
source : Musée de la Boule
voir aussi : Fédération française du jeu de boules
... ou savoyarde ?
Cette tradition serait originaire... de Savoie ! La Fanny originelle aurait été serveuse au café de Grand-Lemps, juste avant la Première Guerre Mondiale. La légende dit que, par gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre aux boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la joue.
Jusqu'au jour où, toujours selon la légende, le maire du village perdit à son tour et vint quémander sa " récompense ". Fanny avait-elle un grief contre lui et voulut-elle l'humilier en public? Nul ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'elle grimpa sur une chaise, releva ses jupes et lui tendit... ses fesses! Le maire ne se démonta pas. Moins d'une seconde plus tard, deux baisers retentissants résonnaient dans le café. C'était le début d'une longue tradition...
source : www.laboulebleue.fr
Dans le dictionnaire historique de la langue française, il est indiqué ceci :
En ancien français, cochon a produit cochonnet n. m. (XIIIe siècle) dont le sens de "cochon de lait" a été repris par porcelet, et qui garde des
Le terme même de cochonnet semble avoir été utilisé pour désigner le jeu de boules :
source : Dictionnaire universel des sciences, des lettres et des arts / Marie Nicolas Bouillet
Le cochonnet désigne aussi une boule taillée à douze faces pentagones sur chacune desquelles il y a des points marqués depuis un jusqu'à douze.
source : Dictionnaire universel de la langue française
Le terme "fanny" vient de l'argot anglais signifiant "fesses" !
Ensuite, chacun va avoir sa propre version de l'origine de cette coutume qui vise à embrasser les fesses de la Fanny dès qu'une équipe ne marque aucun point au cours d'une partie de boules.
Au pays de la Boule de Fort :
La légende veut que cela vienne d'une partie de boule en gaïac qui s'était déroulée à Brion au début du XIXe siècle. Alors qu'il faisait très chaud, une femme habitant le bourg aurait proposé le pari suivant : celui qui perdra aura le droit d'embrasser mes fesses pour le consoler. Elle a tenu son pari. Notons qu'à Brion, on parle "d'aller à Jumelles".
source : La boule de fort par noms et par mots / Gérard Linden
Voir aussi : le site de La boule de fort
Fanny serait-elle lyonnaise ?
Fanny : Défaite subie sans marquer un seul point [...]
Il paraîtrait qu'à la fin du XIXe siècle, une Croix-Roussienne prénommée Fanny aurait eu coutume de découvrir son postérieur pour humilier les joueurs qui perdaient une partie avec une marque nulle. Ceux-ci étaient-ils contraints d'embrasser ses rondeurs ? On ne sait..., toutefois l'expression "embrasser la Fanny" se perpétue.
source : Le jeu de boules lyonnais et son vocabulaire / Jean Pellet
Certains pensent que son origine est savoyarde, mais on peut témoigner dès 1870 de l’existence d’une vraie Fanny à Lyon. Dans le quartier de la Croix Rousse, les joueurs se rencontraient sur le terrain du “Clos Jouve”. Dans ce quartier habitait une jeune fille de 20 ans qui faisait le désespoir de ses parents, on la retrouvait souvent sur le terrain du Clos Jouve où elle admirait les joueurs. Voilà notre Fanny ! En cadeau de consolation, elle dévoilait ses charmes au joueur malheureux qui n’avait marqué aucun point : elle l’entraînait à l’écart et hop! elle relevait ses jupes et montrait ses fesses au vaincu. Nous n’en étions pas encore à les baiser.
source : Musée de la Boule
voir aussi : Fédération française du jeu de boules
... ou savoyarde ?
Cette tradition serait originaire... de Savoie ! La Fanny originelle aurait été serveuse au café de Grand-Lemps, juste avant la Première Guerre Mondiale. La légende dit que, par gentillesse, elle se laissait embrasser par les clients qui venaient de perdre aux boules sans marquer le moindre petit point. La bise se faisait alors sur la joue.
Jusqu'au jour où, toujours selon la légende, le maire du village perdit à son tour et vint quémander sa " récompense ". Fanny avait-elle un grief contre lui et voulut-elle l'humilier en public? Nul ne le sait. Ce qui est sûr, c'est qu'elle grimpa sur une chaise, releva ses jupes et lui tendit... ses fesses! Le maire ne se démonta pas. Moins d'une seconde plus tard, deux baisers retentissants résonnaient dans le café. C'était le début d'une longue tradition...
source : www.laboulebleue.fr
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