puceron

Bonjour,

D’après l’ouvrage Pucerons, mildiou, limaces... : prévenir, identifier, soigner bio de Jean-Paul Thorez (Mens, Terre vivante, DL 2008), il existe plusieurs sortes de pucerons. Et selon la catégorie, le traitement peut être différent. Toutefois l’ouvrage propose des solutions identiques pour divers pucerons, et d’autres remèdes spécifiques à un genre de puceron déterminé.

Le puceron cendré du chou :
Le développement de cet insecte homoptère (Brevicoryne brassicae), spécifique des choux, est favorisé par un temps chaud et sec. (…)
Prévention : implanter tôt au printemps, dans le potager, une bande florale à base de phacélie et de bourrache, qui s’épanouira à partir de début juin. Ces fleurs attirent les syrphes, prédateurs des pucerons.
Lutte directe : poser sur le sol, au pied des choux, un mulch d’aluminium (papier alu de récupération, ou paillage Alutex, de Fabre). Pulvériser une solution de savon noir (15 à 30 g/l d’eau) dès les première attaques. (Pages 150-151)

Le puceron cendré du pommier :
Neem (azadirachtine)
L’huile de neem est obtenue à partir des graines d’un arbre de la famille des Méliacées. Elle renferme différents terpènes ayant des propriétés analogues, dont l’azadirachtine, un alcaloïde répulsif et anti-appétent, toxique par ingestion. (…)
Utilisation : lutte contre les pucerons. [notamment le puceron cendré du pommier]
(page 62)

Il existe deux pucerons du framboisier :
• Le puceron du framboisier (Alphis idaei) qui recroqueville les feuilles,
• Et le puceron jaune du framboisier (Amphorophora rubi), qui ne vit pas en colonie et ne déforme pas les feuilles (page 210)

Un autre puceron :
Le puceron du pélagonium :
Cet insecte homptère (aulacorthum) est un piqueur-suceur.
Dégâts : Les plantes sont affaiblies et dépréciées.
Lutte directe : voir ci-dessous.

Voici ce que l’auteur suggère comme prérogatives générales :

Pucerons divers : (…)
Prévention : Eviter l’excès d’engrais riches en azote. Favoriser les auxiliaires. Ne pas tailler trop sévèrement.
Lutte directe : Arbres fruitiers : placer sur le tronc un collier anti-fourmis ; en fin d’hiver, pulvériser une huile de pétrole diluée à 3% au stade « début du gonflement des bourgeons », à 2% lorsque le gonflement est bien apparent et que le bourgeon éclate. Couper les pousses portant des colonies importantes. Lâcher des larves de coccinelles ou de chrysopes du commerce. Poudrer les parties attaquées avec de la cendre de bois. Pulvériser dès les premières attaques une solution de savon noir (15 à 30 g/l d’eau), une infusion de gousse d’ail, une décoction d’absinthe ou du purin de menthe poivrée. En dernier recours, pulvériser un insecticide à base de pyréthrines. (page 121-122)

Autres remèdes contre les pucerons :

L’Aphidoletes aphidimyza : Cette cécidomyie indigène est un diptère prédateur des pucerons. Une larve consomme jusqu’à 100 de ces ravageurs. Le cycle de l’espèce dure 3 semaines ; Disponible auprès de quelques fournisseurs spécialisés dans la lutte biologique ou le jardinage bio.
Utilisation : En milieu clos (cultures légumières et florales), de juillet à septembre.
Mode d’emploi : Lâcher massivement (2 pupes/m2) dès l’apparition des pucerons et recommencer si nécessaire. (Page 47)

La menthe poivrée :
Cette plante aromatique (Mentha x piperita) de la famille des Laminacées a des propriétés insectifuges.
Utilisation : Pulvérisation sous forme de purin pour repousser les aleurodes et les pucerons (…). (Page 62)


Certains forums apportent également des solutions :

• baratrucs.discutforum.com : cigarettes, savon noir, décoction d'absinthe, orties.

• trucmania.com : eau savonneuse.

• jardins-du-nord.fr : la macération de tabac (blond), d'ail ou de feuilles de rhubarbe.

• jardiner-malin.fr :
Tous ces traitements ont un intérêt dans la lutte contre les pucerons et, si l’un d’entre eux peine à faire son effet, vous pouvez les multiplier, notamment en associant des plantes répulsives et des moyens de traitement.
* La coccinelle :
En consommant les larves de puceron, elle participe naturellement à la lutte contre les pucerons. Cette méthode est de plus en plus utilisée par les professionnels des espaces verts et elle est 100% bio.
* Le purin d’orties ou de fougères :
Il se vend désormais en jardinerie mais peut être fait naturellement.
C’est un excellent moyen de lutter contre les pucerons de manière 100% bio.
Apprenez à faire votre purin d’orties.
* Le purin de rhubarbe :
Facilement réalisable dès le mois d’avril avec les feuilles de rhubarbe, retrouvez notre recette de purin de rhubarbe.
* L’eau savonneuse :
A base de savon noir ou savon de marseille, fondu dans de l’eau et vaporisé sur la plante, le savon empêche les pucerons d’adhérer aux feuilles.
On fait ainsi fondre 150 gr de savon rapé et 1 cs d’huile dans 1 litre d’eau que l’on pulvérise ensuite sur les plantes.
* Les plantes répulsives contre les pucerons :
Planter des espèces répulsives comme les capucines, les oeillets d’inde et surtout la lavande permet de lutter naturellement contre les invasions de pucerons.
* Lutte contre les fourmis :
La lutte contre les fourmis est souvent indispensable lorsqu’elles ont fait leur nid.
Elles attirent en effet les pucerons et accélèrent leur prolifération.
Retrouvez les bons moyens pour se débarrasser des fourmis au jardin.
* Les larves d’aphidoletes :
Ce sont d’excellents prédateurs mais n’agissent qu’à partir de 16° et on les trouve plus difficilement en jardinerie.
* Le pyrèthre :
Produits utilisable en agriculture biologique, il est l’un des principaux contstituants des produits anti-pucerons vendus dans le commerce.
Il est très efficace et vous garantie une lutte sans merci contre ces prédateurs.
* Le gazon fleuri :
Il existe aujourd’hui des mélanges pour gazons fleuris dont l’association de fleurs permet d’éloigner la plupart des parasites et notamment les pucerons.
Ce gazon fleuri s’installe aussi bien au jardin qu’au potager pour protéger les légumes.

• consommerdurable.com : le marc de café


De plus, vous pouvez consulter une précédente question posée au Guichet du savoir, sur la même problématique : insectes