Question d'origine :
D'où provient l'expression courante mais néanmoins bizarre "cucul la praline" ?
Par avance, merci !
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 18/09/2012 à 09h33
Bonjour,
Il est des expressions qui interpellent ; « Cucul la praline » en fait partie et les explications quant à son origine divergent.
L’origine de la locution est celle-ci : exilé aux Seychelles, le duc de Praslin (1712-1785) fut attiré par le fruit d’un palmier. Ce fruit avait la forme et la taille d’une paire de fesses ; ce « coco-fesses » comme on l’appelle, fut remarqué au moment où, à Aix-en-Provence, les gourmands faisaient honneur aux confiseries à base d’amandes, les pralines. C’est la rencontre, à un moment donné de l’Histoire, entre le duc de Praslin, les pralines et le coco-fesses, qui a donné l’expression.
« Tous les regards s’étaient tournés vers lui et le public se mit à rire gaiement, du reste sans hostilité. On le trouvait simplement cornichon, cucul la praline, ratapoil et rantanplan ». (Marcel Aymé, Travelingue, 1941)
Variantes : cucul la praloche, cucul la dragée
Equivalent : cucul rhododendron (la formule est de Blaise Cendrars qui préférait une métaphore florale).
Source : dictionnaire des mots du sexe, p. 560.
Pour cucul on trouve pour signification niais, ridicule :
Elle fignole chaque matin un sous-Vautel au genre larmoyant et cucul-la-praline, dont la série [ …] constituer à une mine précise pour les futures anthologiques de la sottise journalistique (Galtier-Boissière).
Etym : qualification péjorative, mais pas méchante, formée du redoublement enfantin de cul, complété souvent par –la frais, - la praline (bonbon) ou- la rainette. Cucul, 1941. M. Aymé.
Source : Dictionnaire de l'argot français et de ses origines, p. 240-241.
Les autres dictionnaires n’apportent pas plus de précisions.
Il est des expressions qui interpellent ; « Cucul la praline » en fait partie et les explications quant à son origine divergent.
L’origine de la locution est celle-ci : exilé aux Seychelles, le duc de Praslin (1712-1785) fut attiré par le fruit d’un palmier. Ce fruit avait la forme et la taille d’une paire de fesses ; ce « coco-fesses » comme on l’appelle, fut remarqué au moment où, à Aix-en-Provence, les gourmands faisaient honneur aux confiseries à base d’amandes, les pralines. C’est la rencontre, à un moment donné de l’Histoire, entre le duc de Praslin, les pralines et le coco-fesses, qui a donné l’expression.
« Tous les regards s’étaient tournés vers lui et le public se mit à rire gaiement, du reste sans hostilité. On le trouvait simplement cornichon, cucul la praline, ratapoil et rantanplan ». (Marcel Aymé, Travelingue, 1941)
Variantes : cucul la praloche, cucul la dragée
Equivalent : cucul rhododendron (la formule est de Blaise Cendrars qui préférait une métaphore florale).
Source : dictionnaire des mots du sexe, p. 560.
Pour cucul on trouve pour signification niais, ridicule :
Elle fignole chaque matin un sous-Vautel au genre larmoyant et cucul-la-praline, dont la série [ …] constituer à une mine précise pour les futures anthologiques de la sottise journalistique (Galtier-Boissière).
Etym : qualification péjorative, mais pas méchante, formée du redoublement enfantin de cul, complété souvent par –la frais, - la praline (bonbon) ou- la rainette. Cucul, 1941. M. Aymé.
Source : Dictionnaire de l'argot français et de ses origines, p. 240-241.
Les autres dictionnaires n’apportent pas plus de précisions.
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