Question d'origine :
Bonjour,
Je suis à la recherche d'un monologue pour un acteur, sur un sujet plutôt écrit par un Anglais, un Irlandé ou un Américain . Quelque chose de drôle et bouleversent. Entre Cassavettes, Woody Allen et Ken Loach ... et si c'est Rock & Roll c'est parfait .
Merci pour vos réponses !
Fred.
Réponse du Guichet

Voici notre sélection de monologues pour un acteur, "sur un sujet plutôt écrit par un Anglais, un Irlandais ou un Américain". Ceux-ci sont quelquefois drôles, d'autres fois bouleversants, et parfois même drôles et bouleversants comme vous le souhaitiez !
Travail réalisé avec l'aide de la base de données Mascarille, disponible en consultation sur place à la médiathèque de Vaise.
Moulins à paroles : monologues d'Alan Bennett (1992)
Regroupe sept monologues qui présentent des moments dans la vie de sept personnages de la classe moyenne anglaise d'aujourd'hui. Avec une diabolique subtilité, le ton d'Alan Bennett oscille entre la comédie et le drame noir.
Monologue sans titre de Daniel Keene (2001)
Histoire de Mathew qui fait partie des ces hommes que l’on dit «à la marge» de la société. Les gens passent à côté de lui sans rien savoir de sa manière d’éprouver la vie. Le monde l’ignore. La vie elle-même semble l’ignorer.
[note : Daniel Keene est australien]
Bash de Neil LaBute (2008)
Trois pièces courtes, dont le monologue d'un père qui avoue, avec le plus grand naturel et calme, un enfanticide. Un monologue fascinant et troublant. Pas drôle du tout mais un de nos coups de cœur !
Check-up d'Edward Bond (1997)
Un bilan de santé... de notre état d'esprit. Terrible cette pièce !
Le rescapé de Israël Horovitz (1984)
La déchéance d'un homme à l'automne de sa vie. Suspendu entre ciel et terre, interrompu fréquemment par les voix de sa propre conscience, il passe en revue les étapes de son existence banale. Il sera condamné à continuer, à attendre cette mort qui s'acharne à l'épargner après plus de soixante tentatives de suicide...
Trois semaines après le paradis de Israël Horovitz (2001)
Israël Horovitz retrace comment il a vécu à New-York, les événements du 11 septembre 2001, alors que lui et ses proches étaient sur les lieux de la catastrophe.
Il a craint plusieurs heures que son fils soit parmi les victimes...
Victoria-station [en anglais] de Harold Pinter (1982)
Le "dispatcher" dirige les taxis pour les envoyer prendre en charge les clients.
Il appelle le 274 pour qu'il aille prendre un client qui arrive de Boulogne à Victoria Station.
Le chauffeur n'a pas l'air de comprendre, il semble même ignorer où se trouve Victoria Station... Le dispatcher essaye de donner la course au 135, mais le 274 demande qu'on lui fasse confiance...
Il finit par annoncer qu'il a avec lui une passagère et qu'il a trouvé le grand amour...
Le vieux juif de Murray Schisgal (2007)
Au cœur du New York populaire, dans un modeste meublé, un vieux juif parle. Tout seul. Mais à quoi joue-t-il ? Est-il en train de sombrer dans la folie ?
Foley de Michael West (2006)
Les pensées d’un fils de famille irlandais, protestant perdu en terre catholique, face à son histoire et la nécessité de l’assumer.
"Je vais l’épouser. Je vais ouvrir un pub à Nenagh et je vais fraterniser avec les braconniers. Je vais avoir quatorze petits papistes qui parleront irlandais et seront élevés par les sœurs‚ je vais apposer ton nom‚ George Foley‚ mon nom‚ George Foley‚ en grosses lettres au-dessus de la porte‚ et tu finiras dans l’histoire comme l’avant-dernier chapitre d’un lent déclin de trois cents ans‚ depuis les origines glorieuses jusqu’au commerce de bière brune avec ces putains d’indigènes."
Nous espérons vous avoir aidé dans vos recherches et nous vous remercions pour votre confiance.
L’équipe Arts vivants

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