Question d'origine :
Bonjour !
Pourriez-vous m'expliquer l'origine de l'expression "aller/envoyer à dache" ? est-ce d'ailleurs bien comme cela que ça s'écrit ?
Merci !
Réponse du Guichet

Bonjour,
Dans le Grand Robert de la langue française, nous avons l’explication suivante :
Dache (à) loc. adv. - En argot, Au diable. C’est à Dache, très loin, Envoyer qqn (plus rarement, qqch) à Dache, l’envoyer promener.
L’origine est incertaine, mais apparaît en 1866 dans le Dictionnaire de la langue verte de Delvau. Il pourrait s’agir d’une « déformation mal exprimée de diache « diable », régionalement bien attesté ; Dache est traité comme un nom propre, et l’absence d’article (à Dache, chez Dache et non au Dache, chez le Dache) s’expliquerait par l’attraction d’autre locution, la plus fréquente dans le même emploi étant :à, chez Plumepatte « au diable ». »
Le Wikitionnaire propose la citation de Louis Ferdiand Céline tirée de Mort à crédit: « On me ruine ! On me piétine ! On m’afflige de cent mille façons ! Et maintenant ? Que veut-il encore ? Quelles prétentions ? M’extorquer ma dernière gamelle !… à Dache! »
« Dans le dictionnaire d’expressions et locutions, on apprend que dans «l’argot militaire de la fin du XIXe s., le personnage est qualifié de « perruquier des zouaves ». Une autre expression (attestée en 1907) est : va le raconter à Dache, le perruquier des zouaves, c’est-à-dire « va le dire à un imbécile ; moi je ne te crois pas ». Ici le « diable » originel est remplacés par un personnage de niais. Perruquier signifiait bien au XIXe s. « barbier », mais il est infiniment probable qu’il a ici un sens métaphorique, issu de l’expression donner une perruque (1845) « réprimander » à comparer à passer un savon, laver la tête, etc.»
Dans le Grand Robert de la langue française, nous avons l’explication suivante :
Dache (à) loc. adv. - En argot, Au diable. C’est à Dache, très loin, Envoyer qqn (plus rarement, qqch) à Dache, l’envoyer promener.
L’origine est incertaine, mais apparaît en 1866 dans le Dictionnaire de la langue verte de Delvau. Il pourrait s’agir d’une « déformation mal exprimée de diache « diable », régionalement bien attesté ; Dache est traité comme un nom propre, et l’absence d’article (à Dache, chez Dache et non au Dache, chez le Dache) s’expliquerait par l’attraction d’autre locution, la plus fréquente dans le même emploi étant :à, chez Plumepatte « au diable ». »
Le Wikitionnaire propose la citation de Louis Ferdiand Céline tirée de Mort à crédit: « On me ruine ! On me piétine ! On m’afflige de cent mille façons ! Et maintenant ? Que veut-il encore ? Quelles prétentions ? M’extorquer ma dernière gamelle !… à Dache! »
« Dans le dictionnaire d’expressions et locutions, on apprend que dans «l’argot militaire de la fin du XIXe s., le personnage est qualifié de « perruquier des zouaves ». Une autre expression (attestée en 1907) est : va le raconter à Dache, le perruquier des zouaves, c’est-à-dire « va le dire à un imbécile ; moi je ne te crois pas ». Ici le « diable » originel est remplacés par un personnage de niais. Perruquier signifiait bien au XIXe s. « barbier », mais il est infiniment probable qu’il a ici un sens métaphorique, issu de l’expression donner une perruque (1845) « réprimander » à comparer à passer un savon, laver la tête, etc.»
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