Question d'origine :
Bonjour,
J'aimerais savoir s'il existe des auteurs de science-fiction français qui se sont essayé à la dystopie.
Merci pour vos lumières.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 03/10/2012 à 12h52
Bonjour,
Comme l’indique l’article publié sur Wikipedia une dystopie — ou contre-utopie — est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur et contre l'avènement de laquelle l'auteur entend mettre en garde le lecteur. La dystopie s'oppose à l'utopie : au lieu de présenter un monde parfait, la dystopie en propose un des pires qui soient. La différence entre dystopie et utopie tient plus à la forme littéraire et à l'intention de son auteur qu'au contenu. En effet, après examen, nombre d'utopies positives peuvent se révéler effrayantes.
Cette forme littéraire a été popularisée par Le Meilleur des mondes (1932) d'Aldous Huxley, La Kallocaïne de Karin Boye (1940), 1984 (1948) de George Orwell, Limbo (1952) de Bernard Wolfe, Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury, La Planète des singes (1963) de Pierre Boulle, ou encore Nous autres (1920) de Ievgueni Zamiatine. Et plus récemment par la trilogie The Hunger Games (2008) de Suzanne Collins.
Les mondes terrifiants décrits dans ces romans ont laissé à penser qu'une dystopie était, par définition, la description d'une dictature sans égard pour les libertés fondamentales. Il existe cependant des contre-exemples, et la critique est divisée quant aux relations entretenues entre la dystopie et les régimes politiques qu'elle vise. Que la dystopie soit par nature une critique d'un système politique ou idéologique précis (et en particulier une critique du totalitarisme) est un point qui demeure débattu dans les milieux universitaires.
Dans cet article, la plupart des écrivains mentionnés sont américains à l’exception de Jean-Christophe Rufin, Globalia , 2004 :
L'action se déroule dans un futur daté précisément (première partie, chapitre 3) juillet 27 de l'ère globalienne. On n'en sait pas plus, si ce n'est que l'ère globalienne est postérieure à la nôtre. Une sorte d'État mondial, Globalia assure à ses citoyens la sécurité, la prospérité et une certaine forme de liberté. À partir du moment, bien sûr, où ils ne remettent pas en cause le système. Les zones sécurisées sont principalement situées dans l'hémisphère nord, tandis que les non-zones, surtout dans l'hémisphère sud, sont réputées inhabitées et servent de refuge à des populations que le pouvoir central qualifie de "terroristes". Baïkal, un jeune globalien, cherche à fuir cette société qui lui pèse.
En complément, nous vous proposons une brève sélection d’auteurs et d’ouvrages français :
* Barjavel, René, Ravage
* Bordage, Pierre, Wang
* Curval, Philippe, L’homme à rebours; Cette chère humanité ; Lothar Blues
* Ledun, Marin, Zone est
* Andrevon, Jean-Pierre, Le monde enfin
* Volodine, Antoine, Nuit blanche en Balkhyrie
Bande dessinée :
* Montellier, Chantal, 1996 ; L'esclavage c'est la liberté ; Wonder City
Pour les adolescents :
* Bondoux, Anne-laure, Le destin de Linus Hoppe
Vous trouverez d’autres références sur internet et notamment :
* Liste d'œuvres littéraires dystopiques
* Liste des femmes écrivains de science fiction, d’utopie et de dystopie
* Une liste donnée par babelio.com
Enfin, pour approfondir ce sujet, nous vous suggérons d’écouter l’émission de France Culture sur Science-fiction 2/5 : les dystopies et de consulter les ouvrages suivants :
* L'utopie ou les fictions subversives par Anne Staquet
* La science-fiction, aux frontières de l'homme par Stéphane Manfredo : Un large panorama du genre, de ses codes, de son histoire, de sa production la plus actuelle par une approche analytique et globalisante. Le projet est de démystifier les a priori en analysant la science-fiction dans tous ses états : le space opéra, la dystopie, l'heroic fantasy ou encore les hardiesses de l'extrapolation philosophique.
Comme l’indique l’article publié sur Wikipedia une dystopie — ou contre-utopie — est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur et contre l'avènement de laquelle l'auteur entend mettre en garde le lecteur. La dystopie s'oppose à l'utopie : au lieu de présenter un monde parfait, la dystopie en propose un des pires qui soient. La différence entre dystopie et utopie tient plus à la forme littéraire et à l'intention de son auteur qu'au contenu. En effet, après examen, nombre d'utopies positives peuvent se révéler effrayantes.
Cette forme littéraire a été popularisée par Le Meilleur des mondes (1932) d'Aldous Huxley, La Kallocaïne de Karin Boye (1940), 1984 (1948) de George Orwell, Limbo (1952) de Bernard Wolfe, Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury, La Planète des singes (1963) de Pierre Boulle, ou encore Nous autres (1920) de Ievgueni Zamiatine. Et plus récemment par la trilogie The Hunger Games (2008) de Suzanne Collins.
Les mondes terrifiants décrits dans ces romans ont laissé à penser qu'une dystopie était, par définition, la description d'une dictature sans égard pour les libertés fondamentales. Il existe cependant des contre-exemples, et la critique est divisée quant aux relations entretenues entre la dystopie et les régimes politiques qu'elle vise. Que la dystopie soit par nature une critique d'un système politique ou idéologique précis (et en particulier une critique du totalitarisme) est un point qui demeure débattu dans les milieux universitaires.
Dans cet article, la plupart des écrivains mentionnés sont américains à l’exception de Jean-Christophe Rufin, Globalia , 2004 :
L'action se déroule dans un futur daté précisément (première partie, chapitre 3) juillet 27 de l'ère globalienne. On n'en sait pas plus, si ce n'est que l'ère globalienne est postérieure à la nôtre. Une sorte d'État mondial, Globalia assure à ses citoyens la sécurité, la prospérité et une certaine forme de liberté. À partir du moment, bien sûr, où ils ne remettent pas en cause le système. Les zones sécurisées sont principalement situées dans l'hémisphère nord, tandis que les non-zones, surtout dans l'hémisphère sud, sont réputées inhabitées et servent de refuge à des populations que le pouvoir central qualifie de "terroristes". Baïkal, un jeune globalien, cherche à fuir cette société qui lui pèse.
En complément, nous vous proposons une brève sélection d’auteurs et d’ouvrages français :
* Barjavel, René, Ravage
* Bordage, Pierre, Wang
* Curval, Philippe, L’homme à rebours; Cette chère humanité ; Lothar Blues
* Ledun, Marin, Zone est
* Andrevon, Jean-Pierre, Le monde enfin
* Volodine, Antoine, Nuit blanche en Balkhyrie
Bande dessinée :
* Montellier, Chantal, 1996 ; L'esclavage c'est la liberté ; Wonder City
Pour les adolescents :
* Bondoux, Anne-laure, Le destin de Linus Hoppe
Vous trouverez d’autres références sur internet et notamment :
* Liste d'œuvres littéraires dystopiques
* Liste des femmes écrivains de science fiction, d’utopie et de dystopie
* Une liste donnée par babelio.com
Enfin, pour approfondir ce sujet, nous vous suggérons d’écouter l’émission de France Culture sur Science-fiction 2/5 : les dystopies et de consulter les ouvrages suivants :
* L'utopie ou les fictions subversives par Anne Staquet
* La science-fiction, aux frontières de l'homme par Stéphane Manfredo : Un large panorama du genre, de ses codes, de son histoire, de sa production la plus actuelle par une approche analytique et globalisante. Le projet est de démystifier les a priori en analysant la science-fiction dans tous ses états : le space opéra, la dystopie, l'heroic fantasy ou encore les hardiesses de l'extrapolation philosophique.
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